dimanche 27 mars 2011

Bit-Lit tour et Salon du livre 2011

Un petit bilan rapide du week end dernier qui fut quand même plutôt chargé.

Tout a commencé samedi avec le Bit-Lit tour organisé par Bragelonne dans ses locaux. Je suis arrivée juste après 14h et il y avait déjà une file d'attente conséquente. Puis j'ai découvert que c'était la file pour les achats et pas celle pour les dédicaces. Ayant apporté des livres avec moi, je me suis donc dirigée vers la file pour les dédicaces. Tant pis, les nouveautés telles que L'origine ou Philtres et potions, ce sera pour plus tard. L'attente était très bien organisée dans une superbe salle toute en longueur avec les auteurs au fond et un appétissant buffet sucré sur le côté. J'ai retrouvé des connaissances fan de Bit-Lit et nous avons donc patiemment progressé dans la file en discutant. J'ai commencé par Patricia Briggs. Elle est vraiment très gentille et très souriante. Elle a beaucoup apprécié mon tee-shirt avec un loup qui hurle, mis exprès pour l'occasion. Elle m'a proposé de choisir la couleur pour les dédicaces, je lui ai proposé de choisir elle même, et du coup elle m'a fait des signatures assorties aux couvertures, soit vert pour Le cri du loup et bleu pour L'appel de la lune. On n'a malheureusement pas pu parler longtemps car beaucoup de monde attendait encore, mais en partant elle m'a offert un macaron. Et vous savez, quoi ? Bragelonne a poussé le souci du détails jusqu'à faire faire des macarons avec le tatouage de Mercy

J'ai ensuite attendu pour avoir une dédicace de Kelley Armstrong et je lui ai fait dédicacer Morsure et son interview dans Bit-Lit, l'amour des vampires.

Nous avons ensuite eu droit à une session de questions-réponses et malgré leur fatigue, les auteurs ont répondu à toutes nos questions.

Tout au long de la journée, j'ai pas mal discuté. J'ai par exemple retrouvé Heclea et Aily et j'ai pu rencontrer Malou et Fée Bourbonaise. J'ai patienté dans la file en discutant avec Athenadora, un grand merci à elle pour avoir été mon photographe, ou Aurélie, une grande fan de de Jeaniene Frost. J'ai même pu discuter avec Mike le mari de Patricia, qui trouvait que c'était bien qu'un auteur soit disponible pour ses fans, car il a vécu cela dans sa jeunesse en tant que fan.

Il a ensuite malheureusement été temps de rentrer à la maison, fatiguée, mais heureuse et des images plein la tête.

Pour ce qui est du dimanche, je suis allée au salon du livre, principalement pour assister à la conférence de Stéphane Marsan, intitulée "de la Fantasy à la Bit-Lit". Il nous a présenté un historique de la Fantasy, de ses début à nos jours, pour en arriver à la Bit-Lit. C'était vraiment passionnant. J'ai lu une partie des titres qu'il a cité, mais bien sur pas tous, alors ma LAL s'est encore rallongée . J'ai même pu échanger quelques mots avec lui après la conférence, j'étais vraiment ravie. J'ai continué à flanner dans le salon avec Shaya, nous avons discuté avec Paul Béorn et Henri Courtade, et nous avons vu Elysio un peu avant de partir. Côté achat, j'ai été sage puisque je n'ai acheté que Rue Farfadet que j'ai pu faire dédicacer par Raphaël Albert.

Voilà, ce fut un week-end épuisant, mais vraiment mémorable. Merci à Bragelonne pour l'organisation de cette scéance de dédicace, en attendant avec impatience, les prochaines

dimanche 20 mars 2011

Grandville - Bryan Talbot

Quatrième de couverture :
Audacieux, fantastique et retors !

Dans le Paris de la Belle Époque, l’inspecteur LeBrock de Scotland Yard est sur la piste d’un mystérieux assassin.
Inspiré par le travail du caricaturiste français du XIXe siècle J.J. Grandville et l’illustrateur de science-fiction Robida – sans parler de sir Arthur Conan Doyle, Rupert l’Ours et Quentin Tarantino –, Bryan Talbot fait une fois encore la preuve de son immense talent.

« Un thriller absolument merveilleux.
Un scénario à rebondissements qui ne vous laisse pas vous échapper, des scènes d’action tout simplement géniales.
Du début à la fin, Grandville vous en met plein les yeux. »
The Times
« Bryan Talbot nous en fait voir de toutes les couleurs – courses-poursuites frénétiques, échanges de coups de feu vicieux et un scénario qui emprunte à toute vitesse les rues impeccablement pavées de Grandville. »
Forbidden Planet
« On ne présente plus l’extraordinaire Bryan Talbot. »
Metro

Mon avis :
Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, mais ce comics m'avait tapé dans l'oeil quand Milady Graphics l'avait annoncé. Plus d'un an après je ne regrette pas de l'avoir acheté récemment car c'est mon premier coup de coeur 2011.

Coup de cœur 2011

Nous suivons les aventures de l'Inspecteur LeBrock dans un Paris uchronique et steampunk, appelé dans l'histoire, Grandville. Uchronique car deux cent ans avant l'histoire qui nous est contée, l'Angleterre perdit la guerre contre Napoléon. Elle fut alors envahie par la France et intégrée à l'Empire français. L'Angleterre a récemment récupéré son indépendance après plusieurs attentats. Il en résulte à l'époque où ce passe cette histoire, un climat carrément anglophobe et c'est dans ce contexte, que le très anglais Inspecteur LeBrock de Scotland Yard, va devoir mener son enquête à Grandville.

Pour le côté steampunk, on le découvre dès les premières planches, lors d'une course poursuite à grand renfort de moyens de locomotion à vapeur, et nous le retrouverons tout au long du comics.

Bryan Talbot est à la fois le scénariste et l'illustrateur. Et je dois dire que j'ai trouvé les dessins vraiment magnifiques. Il y a d'ailleurs en postface quelques explications sur la création d'une planche pas à pas. En plus des couleurs splendides, j'ai relevé quelques détails comme des effets de flou pour représenter la vitesse ou le tour des cases en noir, au lieu du blanc habituel, lorsque cela se passe la nuit.

Un autre point marquant de ce comics est que tous les personnages sont des animaux anthropomorphes. Leur nom est d'ailleurs en relation avec la race de l'animal. Là encore une explication de l'auteur sur la tradition anthropomorphique, exclusive à l'édition française, se trouve à la fin du comics.

Voici une image qui vous illustre parfaitement à la fois le côté action, le côté steampunk et le côté anthropomorphique de ce comics, tout en vous donnant un aperçu des dessins et des couleurs.

image du site officiel de l'auteur http://www.bryan-talbot.com
Vous pouvez trouver d'autres images et informations sur cette page Grandville chez Bryan Talbot

Sinon que rajouter, il y a de l'action, du suspens, des rebondissement et une enquête bien ficelée dans un univers riche. La fin est peut-être un peu irréaliste, mais ne boudons pas notre plaisir, j'ai passé un excellent moment avec ce comics. Souhaitons juste que Milady Graphics publie le second tome, intitulé en anglais "Grandville mon amour" et sorti en décembre 2010.


Voici ma troisième, et probablement dernière entrée pour le Challenge Winter Time Travel, vu que la date de fin approche.

Ce sera aussi mon entrée Milady Graphics pour le challenge Milady

Impression :

Auteur : Bryan Talbot (Angleterre - 1952)
Editeur : Milady Graphics
Parution : février 2010
Titre original :
Parution originale : 2009
Format : comics
Pages : 128


On en parle sur le web :
Bulle D'EncreLoula, il était une fois
polychronique(s)Blog de A.C. de Haenne

vendredi 18 mars 2011

Job : une comédie de justice - Robert A. Heinlein

Quatrième de couverture :
Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu'il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d'une escale en Polynésie...
Et quand il se retrouve à bord, l'honorable pasteur découvre que tout à changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d'affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d'un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c'est le total chamboulement. Dans quel passé... ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s'affole, craint l'approche de quelques Armaguedon...

Mon avis :
J'ai choisi ce livre dans la bibliothèque de Mr Spocky car je pouvais le compter pour mon Défi Robert Heinlein mais aussi pour mon challenge Winter Time Travel. Comme la date de fin approche, pouvoir lire un livre qui rentre dans deux challenges, cela m'arrangeait bien.

Ce livre rentre dans la catégorie uchronie, et même plusieurs fois, car en fait Alec découvre plusieurs version temporelles de la Terre, tout en restant dans la même année. Je m'explique. Le point de départ c'est lorsque Alec traverse une fosse ardente en Polynésie. A partir de là son monde bascule et il va se retrouver sur Terre, le même jour, mais les choses sont différentes. Alec va petit à petit nous décrire ce nouveau monde et le comparer au sien, et il va continuer comme ça à voyager d'un monde temporel à un autre.
Dans chaque monde, les technologies n'ont pas évolué de la même façon. Par exemple, parfois il y a des avions, parfois les gens pensent que voler est impossible. Dans une période, Alec découvre la télévision, alors que cela n'existe pas dans son monde d'origine. Et ainsi de suite, nous allons découvrir de nouveaux mondes et approfondir celui d'origine d'Alec.

Les changements de mondes sont très intéressants. A chaque fois vous découvrez les différences avec Alec. Bon parfois c'est un peu lourd quand l'auteur vous explique le fonctionnement des feux de signalisation, mais il y a toujours une raison à cela. On se prend facilement au jeu et on se demande qu'est ce qu'il va arriver à Alec la prochaine fois.

Le gros point négatif pour moi est que ce livre parle beaucoup trop de religion à mon gout. Les citations bibliques à la longue, ca devient un peu saoulant. De même lorsque Alec essaie de convertir les gens. Il m'est même arrivé de sauter une ou deux pages, ce que je fais très rarement. D'accord avec un titre pareil j'aurais pu m'en douter, et finalement la foi d'Alec, tout comme celle de Job, est mise à l'épreuve tout au long du livre, mais je ne pensais pas que ce serait quand même aussi préchi-précha.

Heureusement j'ai beaucoup aimé le style de Robert Heinlein et surtout son humour avec des phrases comme :"Je suis un homme moderne, à l'esprit ouvert, mais pas au point d'être exposé à tous les vents".
Ce livre aborde d'autres sujets comme les moeurs ou les relations hommes/femmes, mais tous les sujets sont traités avec humour et même parfois avec dérision.

Au final ce livre est distrayant et drôle, nous suivons même une belle histoire d'amour, mais sur la fin la partie religion m'a tout de même vraiment lassée. Néanmoins, je pense quand même que ce n'est pas le dernier Robert Heinlein que je lirai.

Voici donc fini mon deuxième livre pour le challenge Winter Time Travel.
Mais il compte aussi pour mon challenge Défi Robert Heinlein auquel je m'étais inscrit en Space Cadet. Ce défi est donc rempli.

Note : 3/5

Auteur : Robert Anton Heinlein (Etats-Unis - 1907-1988)
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Science Fiction
Parution : janvier 1987
Titre original : Job, a Comedy of Justice
Parution originale : 1984
Format : poche
Pages : 442

mardi 15 mars 2011

Zone Franche 2011 à Bagneux (92)

Avec un peu de retard, je vous fais un petit bilan du samedi 5 mars que j'ai passé à Zone Franche en compagnie de Tigger Lilly, Isil, Elysio et Emma666.
Comme d'habitude j'ai fait quelques achats et j'ai récolté quelques dédicaces.

J'ai tout d'abord rencontré Stéphane Beauverger qui m'a dédicacé Le Déchronologue que je venais juste d'acheter sur le chemin en allant à Zone Franche. Heureusement car là bas, il n'était pas en vente. L'auteur découvrait la version de poche et il trouvé la couverture superbe. Je suis tout à fait d'accord avec lui.

J'ai ensuite été attirée par une table avec une pancarte Philippe Ebly. Vous ne le connaissez peut-être pas, mais pour moi il a été le premier auteur de Science Fiction que j'ai lu avec Les conquérants de l'impossible. J'ai donc fait la connaissance de Dominik Vallet qui a écrit une biographie sur Philippe Ebly, que j'ai finalement achetée et que l'auteur m'a dédicacée. J'ai aussi appris grâce à lui, que Philippe Ebly continue d'écrire à 81 ans. J'en ai donc profité pour acheter Le chat qui miaulait, le 21ème roman et dernier inédit sorti des Conquérants de l'impossible.

Pour finir cette excellente journée, j'ai rencontré Sophie Dabat, l'auteur de Bit-Lit, l'amour des vampires, que j'ai donc aussi acheté et fait dédicacé. En discutant un peu avec l'auteur, j'ai découvert qu'elle n'a pas été choisie au hasard pour écrire ce livre, et qu'elle est vraiment, vraiment, fan de Bit-Lit.

En conclusion j'ai vraiment passé une excellent après-midi dans une ambiance très conviviale, vraiment très différente des ambiances des gros salons.
Pour finir, voici une petite photo que j'ai empruntée à Tigger Lilly et je l'en remercie. Pourquoi cette photo ? parce que c'est moi avec un blouson bleu sur la gauche, à côté d'un jeune homme avec un blouson rouge.

dimanche 13 mars 2011

Dédicace d'Indiana Teller avec Sophie Audouin-Mamikonian

Hier, 12 mars 2011, je suis allée à la FNAC des Ternes pour faire dédicacer mon Indiana Teller par Sophie Audouin-Mamikonian. J'ai battu mon record d'attente pour une dédicace car j'y suis quand même restée environ 3h30. Arrivée à 15h15, il y avait déjà une sacrée file d'attente mais tant pis je me suis mise dans la file. Ça n'avançait vraiment pas vite, alors j'ai songé à abandonner, mais quand vous attendez déjà depuis 1h et que vous apercevez le bout de la file au loin (photo de droite), vous vous dites que c'est bête d'avoir attendu si longtemps et de renoncer maintenant, alors j'ai patienté. Je discutais avec mes voisines. J'ai lu Indiana Teller. Ce qui m'a surpris et que je vivais pour la première fois ce sont les cris des fans à coup de "Sophie on t'aime" ou de "Taraddict un jour, taraddict toujours" ou de chansons sur Indiana Teller.
Enfin, les dernières personnes devant moi discutent avec Sophie, on en voit le bout (photo de gauche). A 18h45 ce fut enfin mon tour. Sophie est très sympa. Elle m'a demandé si j'étais Taraddict, ce à quoi je lui ai répondu que je n'avais jamais lu aucun Tara Duncan, que c'était le premier livre d'elle que je lisais et que c'était le sujet loup-garous qui m'avait attiré vu que j'étais fan de loup-garous. Du coup elle m'a demandé si j'aimais pour l'instant, vu que je ne l'ai pas fini, on a un peu discuté des différences entre ses loup-garous et d'autres loups-garous de la littérature, comme le fait qu'ils se re-transforment en humain à leur mort, ou de l'originalité de son personnage vu qu'il vit au milieu de loup-garous mais qu'il n'en est pas un. Bref c'est quelqu'un de charmant et j'ai passé une bonne après-midi, j'ai découvert à quel point cet auteur pouvait avoir des fans, mais je ne remettrai pas ça de si tôt.

mercredi 9 mars 2011

Wild PAL Forever !

Et bien voilà, j'adhère au club de la Wild PAL Forever. Lyra Sullyvan a eu la très bonne idée de créer un club pour ceux qui ont du mal à contrôler leur PAL, et je dois dire que j'en fait parti.
On ne peut pas dire que ma PAL soit totalement sauvage, mais elle est quand même conséquente. En fait ma PAL c'est tous les livres que Mr Spocky et moi possédons dans notre bibliothèque, que Mr Spocky a lu mais pas moi. Et comme il lit beaucoup plus vite que moi, et bien ma PAL a plus tendance à augmenter qu'à diminuer. Sans compter certains livres que Mr Spocky ne lira jamais, comme par exemple de la Bit-Lit, mais qui s'ajoute encore à ma PAL. Alors voilà, j'ai arrêté d'essayer de dompter ma PAL. De toute façon ses livres ont tout de même été lus au moins une fois, alors je culpabilise moins.

dimanche 6 mars 2011

Rose-Aimée, Tome 1 : La belle qui porte malheur - Béatrice Bottet

Quatrième de couverture :
San Francisco, mai 1851.
Dans le saloon bruyant et enfumé bourré de chercheurs d'or, l'homme aux cheveux gris haussa la voix :
- J'ai quelque chose d'important à te demander... Le jeune marin ouvrit bien grand ses oreilles.
- Es-tu capable de retrouver quelque chose à Paris ? demanda Garancher, fébrile, en lui mettant une main sur le bras. Et quelqu'un ?
- Ce que vous voulez, dit Martial Belleroche avec assurance. Et qui vous voulez.
- Alors je compte sur toi. Mais surtout, surtout... il faudra te méfier, fit Garancher d'une voix grave et lugubre sans s'expliquer davantage. Il leva alors son verre et les deux hommes trinquèrent.
Paris, avril 1852.
Fifi-Bout-d'Ficelle sourit au public et s'inclina. Tous les spectateurs sentirent leur coeur fondre. Tous sauf un. Le piano et le violon jouèrent un prélude d'une grande intensité dramatique. Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des "chuuut" impatients. Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur...

Mon avis :
Tout d'abord un grand merci à Mathilde des Editions Matagot-Nouvel Angle pour ce partenariat. C'est la première fois que je participe à un partenariat en direct, sans un site intermédiaire, et cela fait très plaisir.

Pour revenir au livre, le début est très prenant. L'auteur met en place les deux personnages principaux. On découvre Martial Belleroche à San Franscico en pleine période de ruée vers l'or. Puis on découvre Fifi-Bout-d'Ficelle dans un cabaret de la Villette. La découverte de la vie de Fifi et du faubourg de la Villette est passionnante. Les lieux sont bien décrits, l'ambiance est très réaliste, bref on s'y croirait.
J'ai ensuite trouvé le 2ème quart du livre un peu longuet. On suit Fifi qui danse, il y a beaucoup de répétitions, on nous reparle tout le temps de la malédiction, Fifi navigue entre Les Trois Anges et le couvent. Alors certes on suit la vie de Fifi, on découvre un peu plus les personnages, mais j'ai quand même commencé à m'ennuyer un peu.
Mais arrivée au milieu du livre j'ai été de nouveau très accrochée. Les choses s'accélèrent, et malgré parfois à nouveau quelques lenteurs de-ci de-là, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin.

Je me suis très vite attachée à Martial. Un homme simple, honnête, bienveillant et surtout très patient avec Fifi. Car au début l'attitude de Fifi envers lui m'a plutôt énervé. Et même en essayant de me remettre dans le contexte de l'époque j'ai souvent trouvé Fifi agaçante et un peu trop naïve.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur et ses descriptions des lieux, des vêtements ou de la façon de vivre. On est vraiment transporté dans les années 1850. Ses descriptions sont très visuelles. Lorsqu'elle nous décrit par exemple le jardin d'un couvent, je le voyais, avec sa végétation, ses odeurs ou ses jeux de lumière.

Mais si le quatrième de couverture nous annonce un roman d'aventure et d'amour, j'ai trouvé qu'il manque quand même un peu d'aventure. Il y a des rebondissements, mais pour de la lecture jeunesse, cela manque peut être un peu de rythme. J'ai aussi trouvé la partie sur San Francisco beaucoup trop courte par rapport à la partie en France. Peut être cela sera plus développé dans le second tome.

Une chose qui m'a un peu gêné aussi, c'est les phrases "spoiler" du style : "Elle ne se doutait pas que la malédiction allait revenir" ou "Mais rien ne se passe jamais comme on l'espère" ou encore "Combien de temps se passerait-il avant qu'il soient de nouveau ensemble ? Heureusement qu'ils ne le savaient pas." Ce ne sont pas des pensées des personnages, mais plus une remarque de l'auteur, et si c'était fait pour attiser la curiosité du lecteur, moi j'ai trouvé que cela gâchait le suspens. Cela peut paraître des phrase anodines comme ça, toutes seules. Mais dans le contexte de l'histoire cela nous donne un indice beaucoup trop clair sur ce qu'il va se passer.

Malgré tout c'est une belle histoire d'amour, sur fond de décor historique très bien retranscrit et très réaliste. C'est très original par rapport à tout ce qui est édité de nos jours. On trouve d'ailleurs une vingtaine de pages à la fin du livre qui nous décrivent les lieux et les coutumes de l'époque avec de très jolies gravures. Un petit plus que j'ai beaucoup apprécié. J'ai aussi noté que la couverture est superbe, avec des effets de reliefs dans le titre et une illustration qui nous met bien dans l'ambiance. Ce ne sera peut être pas une de mes priorités, mais je lirai sans doute la suite, pour savoir ce qu'il arrive à Fifi et Martial.

Impression :

Auteur : Béatrice Bottet (France)
Editeur : Nouvel Angle éditions
Parution : octobre 2010
Format : grand format
Pages : 496

On en parle sur le web :
Interview de l'auteurBook en Stock
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