samedi 25 juin 2011

La Trilogie du magicien noir, tome 1 : La Guilde des magiciens - Trudi Canavan

Quatrième de couverture :
Cette jeune fille est plus puissante que la moyenne de nos élèves, peut-être même plus que nos mages ! Elle est un danger. Il faut la trouver et l'arrêter. Si c'est une renégate, la loi nous oblige à l'amener devant le roi. Sinon, nous sommes tenus de lui enseigner le Contrôle. C'est encore une enfant, probablement une voleuse ! Mais elle pourrait devenir une grande magicienne...
Comme chaque année, les magiciens d'Imardin se réunissent pour nettoyer la ville des indésirables. Protégés par un bouclier magique, ils avancent sans crainte au milieu des vagabonds, des orphelins et autres malandrins qui les haïssent.
Soudain, une jeune fille ivre de colère leur jette une pierre... qui traverse sans effort le bouclier magique dans un éclair bleu et assomme l'un des mages.
Ce que la Guilde des magiciens redoutait depuis si longtemps est arrivé : une magicienne inexpérimentée est en liberté dans les rues !
Il faut la retrouver avant que son pouvoir incontrôlé la détruise elle-même, et toute la ville avec elle. La traque commence...

Mon avis :
Au départ j'ai commencé ce livre pour la rencontre avec Trudi Canavan organisée par Bragelonne lors de sa venue en Europe pour les Imaginales. Bon je m'y suis prise trop tard et je n'étais qu'à la moitié du livre quand je l'ai fait dédicacé, mais au moins je savais quand même de quoi ça parlait.

Ce livre est plutôt sympa. Il se lit facilement, l'écriture est fluide. Bon c'est encore un énième livre d'apprentissage d'une jeune magicienne, mais il y a quelques originalités quand même, comme le monde où vit Sonea. Mais j'ai quand même trouvé ce monde un peu sous exploité. A part les voleurs, on ne voit que la Guilde des magiciens. C'est normal me direz vous, vu le titre, mais quand même, j'aurais aimé en savoir plus sur ce monde, ou au moins sur la ville d'Imardin et ses habitants. Oui car malgré la carte du début, on ne sort pas de cette ville. Peut être dans les tomes suivants.

Les personnages sont assez attachants. Sonea n'est pas trop naïve, comme c'est parfois le cas dans ce genre de livre.
Rothen et Dannyl me faisaient penser à Qui-Gon Jinn et Obi Wan Kenobi dans l'épisode I de Star Wars pour le côté vieux maître et jeune apprenti. Il y a aussi Cery dont les relations avec Sonea sont assez prévisibles, mais j'y reviens un peu plus tard.

L'histoire démarre vite, on est très vite pris dans l'action. Puis la traque qui est mentionnée dans le quatrième de couverture devient un peu répétitive, surtout que l'on se doute de ce qu'il va arriver.
Car c'est pour moi le gros défaut de ce livre, tout est très prévisible. La relation entre Cery et Sonea dont je parlais plus haut, qui est le méchant, ce qu'il va arriver à Sonea et j'ai même vu venir la fin gros comme une maison. Même les titres de chapitre révèlent trop d'information et l'on devine ce qu'il va se passer dans le chapitre. Après quelques chapitres, je ne les lisais plus. Bref c'est pour moi le gros point négatif de ce livre, tout est cousu de fil blanc. Cela m'a surprise vu que j'avais lu ou entendu pas mal de bien de ce livre. Peut être que la suite est plus originale.

Bien que cette première aventure de Sonea se finisse, la fin laisse émerger un méchant potentiel que nous retrouverons surement dans les tomes suivants. J'essaierai peut être de les lire, mais j'espère vraiment que l'histoire y sera moins prévisible et que je serai un peu plus surprise par les évènements.

Avec ce livre je fini mon challenge Magie & Sorcellerie Littéraire niveau Apprenti sorcier. Mais je vais garder ce challenge ouvert pour voir si je peux atteindre le niveau Sorcier diplômé (3 ou 4 livres) avant le 31 mars 2012.

Impression :

Auteur : Trudi Canavan (Australie - 1969)
Editeur : Bragelonne
Parution : novembre 2007
Titre original : Magician's Guild: Book 1 of Black Magician Trilogy
Parution originale : 2001
Format : grand format
Pages : 369

vendredi 17 juin 2011

Deux nouveaux challenges

Me voici donc inscrite à deux nouveau challenges :

Le Défi Martien
Ce défi organisé par Le Traqueur Stellaire consiste à chroniquer un ouvrage martien, et ceci sans limite de temps. Je ne sais pas encore quel livre je vais lire pour ce challenge, mais probablement Les chroniques martienne, classique de Ray Bradbury que je n'ai jamais lu. Il faut dire aussi que je ne connais pas d'autres titres en rapport avec Mars, à part Mars la rouge, mais il ne me tente pas vraiment. Si vous avez des suggestions
EDIT: j'ai trouvé Mars de Ben Bova, je vais peut être essayer celui-ci.

Summer Star Wars - le Challenge contre-attaque
Ce challenge organisé par le RSF - Blog est la deuxième édition. Comme l'année dernière, il s'agira de lire un ou plusieurs Space-Opera durant l'été, donc entre le 21 juin au 22 septembre. Mais cette fois-ci Lhisbei rajoute les Planet-Opera. Je ne sais pas encore quels livres je lirai, mais ce n'est pas les Space-Opera qui manquent dans ma PAL. S'y trouvent notamment Les loups des étoiles de Edmond Hamilton, le tome 2 et 3 du Cycle d'Ender de Orson Scott Card, Dune de Frank Herbert, deux tomes d'Honor Harrington de David Weber ou encore Noô de Stefan Wul. En Planet-Opera aussi j'ai le choix avec Le chasseur et son ombre de George-R-R Martin, Gardner Dozois et Daniel Abraham, le tome 1 du Cycle de Majipoor de Robert Silverberg ou Marée stellaire, Élévation et Rédemption de David Brin. Certains livres font d'ailleurs parti des deux genres. Bref j'ai l'embarras du choix. Après reste à voir combien je vais en lire en 3 mois ...

Un grand merci à Lhisbei et Guillaume pour l'organisation de ces challenges.

EDIT :
Lecture possibles :
Space-Opera ou Planet-Opera dans ma PAL :
- Les loups des étoiles de Edmond Hamilton
- le tome 2 et 3 du Cycle d'Ender de Orson Scott Card
- Dune de Frank Herbert
- deux tomes d'Honor Harrington de David Weber
- Noô de Stefan Wul.
- Le chasseur et son ombre de George-R-R Martin, Gardner Dozois et Daniel Abraham, - le tome 1 du Cycle de Majipoor de Robert Silverberg
- Marée stellaire (prix Hugo), Élévation et Rédemption de David Brin.
- La grande porte de Frederik Pohl
- La guerre éternelle de Joe Haldeman (prix Hugo)
- Un feu sur l'abime de Vernor Vinge (prix Hugo)
- Inexistence de David Zindell
- Rendez-vous avec Rama d'Arthur C. Clarke
BD
- Les naufragés d'Ythaq
- Aquablue
- Kookaburra

voici quelques liens sur les Space Opera avec des listes de livres appartenant à ce genre :
- une chronique chez Julien le naufragé volontaire
- chez Le cafard cosmique
- sur ActuSF
- sur le Blog de Geishanellie avec le récapitulatif des chroniques du Défi SF 2010
- Wikipedia : space opera et planet opera
- pocheSf : space opera
- scifi-universe :space opera et planet opera

samedi 11 juin 2011

Game of thrones - George R.R. Martin

Quatrième de couverture :
Kings and queends, knights and renegades, liars, lords and honest men. All will play the Game of Thrones.
Summers span decades. Winter can last a lifetime. And the struggle for the Iron Throne has begun. It will stretch from the south, where heat breeds plots, lusts and intrigues; to the vast frozen north, where a 700-foot wall of ice protects the kingdom from the dark forces that lie beyond. The Game of Thrones. You win, or you die.

Mon avis :
Après avoir vu les premières minutes de la série, je me suis dis "Ouah, il faut que je le lise". Cela faisait longtemps que je voulais commencer cette saga, mais elle me faisait presque peur, je ne sais pas trop pourquoi. Peut être un peu à cause de sa longueur, ou parce qu'on m'avait dit qu'il y avait beaucoup de personnages. Et puis aussi, il y a pas mal d'années, j'avais essayé de lire les premières pages, et je n'avais pas du tout accroché au style d'écriture. Il faut dire qu'à l'époque j'avais beaucoup moins d'expérience en lecture.
Finalement la série TV m'a mis le pied à l'étrier, mais surtout m'a fait découvrir la version anglaise. Car oui, je l'ai lu en anglais. J'avais quelques craintes de ne pas avoir le niveau, mais même après une seconde tentative, je n'accrochais toujours pas à la traduction française. J'ai donc tenté le coup en anglais et finalement je n'ai pas eu de souci. Bien sur j'ai du utiliser un dictionnaire pour les termes très spécifiques comme par exemple pour les tenues vestimentaires ou les armes, mais pour être honnête, même en français je n'ai pas non plus ce vocabulaire. Je ne critique pas la traduction, Jean Sola a fait un énorme travail d'adaptation et je sais que certains fans du Trône de fer apprécient particulièrement cette traduction, mais ce ne fut pas mon cas. En tout cas j'ai quand même dévoré 780 pages en anglais et ce fut pour moi un vrai coup de coeur.

Coup de cœur 2011

Un dernier petit mot sur les éditions pour vous situer où j'en suis dans cette saga.
Le tome 1 anglais correspond à ce qu'on appelle en France Le Trône de fer l'Intégrale, Tome 1 qui contient les deux premiers tomes en poche, Le trône de fer et Le donjon rouge.
= = +

Pour en revenir à l'histoire, je comprends maintenant mes amis qui me disaient qu'il ne faut pas se prendre d'affection pour un personnage, parce que George R.R. Martin ne leurs fait pas de cadeau. Ils avaient raison, mais pour moi ca fait partie de l'intérêt de ce livre. Vous ne savez pas à l'avance ce qu'il va se passer. Une fois que vous avez compris que l'auteur peu faire mourir même des personnages principaux, vous craignez à tout moment pour les autres. Alors que dans certains livres, lorsqu'un héros est en danger vous suivez ses aventures, mais vous vous dîtes, "oh il va s'en sortir, c'est le personnage principal de l'histoire". Mais avec Game of thrones, vous ne pouvez pas vous dire ça, et vous êtes accrochés aux pages du livre, pour savoir comment le personnage va s'en sortir, et s'il va s'en sortir.

Ce tome un est vraiment génial et vous accroche dès le début. Le lecteur commence par découvrir le royaume du Nord et ses occupants la famille Stark, puis va petit à petit découvrir d'autres régions du royaume de Westeros et d'autres familles. Et tout au long du roman, le lecteur va suivre ces familles qui vont s'affronter pour le pouvoir et le trône de fer. Les personnages vont s'allier ou se trahir. Personne n'est blanc ou noir, et vous ne savez jamais à qui vous fier. Mais il n'y a pas que des intrigues de cour, il y a aussi des combats, des guerres, des voyages, des découvertes. Bref c'est vraiment passionnant.

La méthode de chapitres en point de vu employée par l'auteur renforce l'intérêt de lecture. L'auteur utilise huit personnages principaux pour nous conter son histoire. Dans chaque chapitre on va donc suivre plus particulièrement un personnage. Ces chapitres finissant en cliffhanger, je me suis surprise à feuilleter les pages pour savoir quand j'allais pouvoir retrouver ce personnage et savoir la suite. Mais pourtant dans le nouveau chapitre que je commençais, je retrouvais un personnage que j'avais laissé quelques chapitres avant et j'étais tout de suite happée par la suite de ses aventures. Ce système est vraiment très prenant et l'on enchaine les chapitres sans pouvoir s'arrêter. Le tome 1 fini d'ailleurs de la même façon et les histoires de nombreux personnages sont restées ouvertes, jusqu'au prochain chapitre, dans le tome suivant ...
Je lirai d'ailleurs sans tarder la suite, mais l'auteur mettant du temps à écrire les derniers tomes, je vais quand même intercaler d'autres lectures, histoire de savourer cette saga.

Impression :

Auteur : George R.R. Martin (Etats-Unis - 1948)
Editeur : Harper Voyager
Parution de cette édition: 2011
Parution originale : 1996
Pages : 801

On en parle sur le web :
Mes lectures de l'imaginaire - Le Trône de FerImagine...erre
Mes lectures de l'imaginaire - Le donjon rougeLe dragon galactique
Clair obscurValunivers
PitilandMes ailleurs

jeudi 2 juin 2011

Fedeylins : les rives du monde - Nadia Coste

Quatrième de couverture :
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend. Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.

Mon avis :
Je suis très en retard pour ce billet car j'ai en fait fini ce livre aux alentours du 20 avril, il y a donc plus d'un mois. On en a beaucoup parlé sur la blogosphère avant sa sortie et plusieurs amies blogueuse me l'avaient conseillé, mais j'avais peur que l'histoire d'un petit être qui vit au bord d'une mare ce soit un peu gnian-gnian, mais en fait pas du tout, c'est très intéressant, très riche et ce fut pour moi un vrai coup de coeur.

Coup de cœur 2011

Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait cet effet. Quand je l'ai refermé je n'avais qu'un mot "Ouah". Je suis restée quelques minutes sur mon canapé à reprendre mes esprits. Puis j'ai réalisé qu'il allait falloir attendre pour lire la suite. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu autant hâte d'avoir la suite entre les mains.

J'ai commencé ce roman juste avant de partir en vacances et dès le début j'ai accroché. Pourtant pendant les vacances, je n'adhérais plus, l'histoire me lassait. Je me suis dit que c'était les circonstances qui n'étaient pas appropriées et je l'ai mis de côté pour le reprendre tranquillement chez moi à mon retour. Et j'ai eu raison car à ma reprise, je l'ai dévoré. Tout ca pour dire que c'est un livre qu'il faut prendre le temps de lire, de se plonger dans cet univers, pas un livre dont vous pouvez lire deux pages de temps en temps le soir à l'hôtel ou dans les transports en commun parisien.

L'univers qu'a créé l'auteur est extrêmement riche. C'est la première fois qu'un univers me fait cet effet depuis Harry Potter. Loin de moi l'idée de comparer Fedeylins à Harry Potter, bien que je souhaite autant de succès à Nadia Coste, mais ce n'est pas du tout le même genre d'histoire. Je voulais parler de la richesse de l'univers. Un des facteurs qui m'a fait aimer Harry Potter c'est le monde qu'a créé J.K. Rowling, l'école, les sorts, les bonbons, les tentes, ... tout cet univers si riche et si réaliste qu'on croirait presque qu'il existe vraiment à côté de chez nous. Et bien c'est aussi ce que j'ai ressenti pour Fedeylins. Cet univers est tellement riche, fourmillant de détails, que je croirais presque que les Fedeylins existent vraiment prêt d'une mare quelque part.
L'auteur a tout réinventé, deux cultures différentes avec les Feydelins et les Gorderives, une religion avec son histoire, un ciel avec son soleil et ses lunes, un calendrier, des fêtes, des castes et leur métier, comment les personnages vivent, se nourrissent, etc... Je ne vais pas tout lister ici et vous laisse découvrir ce monde, mais l'auteur a vraiment beaucoup d'imagination et a poussé le souci du détail très loin.

Le début est très poétique. Pas de guerrier, de quête épique ou de magie. C'est très bien écrit, avec beaucoup de sensibilité, c'est reposant et très original. Nadia Coste nous conte une belle histoire d'amitié.
Les personnages comme Cahyl ou Glark sont très attachants et leur histoire, à l'un comme à l'autre, est très touchante. On va les voir évoluer, grandir, apprendre. L'auteur que j'ai rencontré à Trolls et Légendes m'a d'ailleurs expliqué qu'elle avait fait des recherches sur les batraciens pour créer Glark. Mais il y pleins d'autres personnages à découvrir, à apprécier ou même parfois à détester.

Je ferais juste un seul reproche, c'est qu'il n'y a pas assez d'action pour moi, mais vu comment fini le tome 1, je suis sure que le tome 2 sera plus rythmé, avec plus d'action. L'auteur m'a d'ailleurs confirmé que c'est un choix de sa part, d'avoir pris le temps de mettre en place son univers dans le tome 1, et que le tome 2 bouge beaucoup plus. Vivement donc octobre 2011.

Impression :

Auteur : Nadia Coste (France)
Editeur : Gründ
Parution : 10 mars 2011
Format : grand format
Pages : 417

On en parle sur le web :
La P(ile) A L(ire) d'HecleaDe l'autre côté du miroir
LivrementUn interview de Nadia Coste chez Livrement