dimanche 31 juillet 2011

Les Annales du Disque-monde, tome 4 : Mortimer - Terry Pratchett

Quatrième de couverture :
Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu'on égorge. Et non. Même les oiseaux n'y croient pas.
"Il a du coeur", fait son père adossé contre un muret.
"Dame, c'est le reste qui lui manque", répond l'oncle Hamesh.
Mais à la foire à l'embauche, la Mort le remarque et l'emporte sur son cheval Bigadin. Il faut la comprendre : elle a décidé de faire la vie; avec un bon commis, elle pourrait partager le travail quotidien, ce qui lui laisserait des loisirs.
Un grand destin attend donc Mortimer. Mais... est ce bien raisonnable ?
Un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et... peut être... une apparition exceptionnelle de l'illustre...

Mon avis :
Dans la série de la Mort, j'ai déjà lu Le Père Porcher pour une lecture commune avec Vade-Mecum. Mais j'avais regretté de ne pas avoir lu la série sur La Mort dans l'ordre. Alors quand Vade-Mecum a organisé une lecture commune du Faucheur, j'ai préféré cette fois commencer par le début. J'ai donc commencé par lire Mortimer. Je n'avais pas tout compris au Père Porcher mais là je me suis régalée avec Mortimer. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, et pour l'instant c'est un de mes tomes favoris du Disque Monde avec Au Guet! (bon d'accord, j'en ai lu que trois )

Comme le titre l'indique, on suit principalement les aventures de Mortimer, mais de temps en temps aussi celles de La Mort.
La Mort est sans conteste mon personnage favori dans la saga du Disque Monde. Il me fait toujours beaucoup rire. Dans ce premier tome de la série sur La Mort, ce dernier essaie de comprendre ce qui amuse les hommes, et il n'est pas au bout de ses déceptions. Voici une citation qui résume très bien la situation à elle toute seule :
"La Mort commençait à se dire qu’il n’arriverait pas à comprendre les hommes de son vivant."
Bien sur il y a toujours autant d'humour et de situations cocasses et il n'a pas été rare de me voir sourire dans le train. Oui je sais, cela fait toujours bizarre aux autres voyageurs.

Mortimer m'a parfois un peu énervé, mais il est quand même attachant et on lui pardonne aisément ses bêtises. On rencontre aussi Albert, que j'ai beaucoup plus apprécié dans ce tome que dans le Père Porcher. Peut être parce qu'on apprendre à le connaître et qu'on découvre qui il est vraiment. On rencontre aussi Ysabell, fille (adoptive) de La Mort et dont on entend parlé dans Le Père Porcher. Ces découvertes de personnages m'ont bien confirmé que dans la série de la Mort, il valait mieux commencer par Mortimer pour mieux apprécier les tomes suivants.

La fin est assez inattendue et surprenante. Je dirais qu'elle est à la fois gaie et triste. Ah, petit détail, j'aime beaucoup la nouvelle couverture de Marc Simonetti.
En tout cas ce fut une lecture légère et très agréable pour l'été, et écrire ce billet, me donne bien envie de lire Le Faucheur, une lecture à laquelle je ne vais pas tarder à m'attaquer.

Impression :

Auteur : Terry Pratchett (1948 - Angleterre)
Editeur : Pocket
Parution : octobre 1998 (1994 chez l'Atalante)
Titre original : Mort
Parution originale : 1987
Format : poche
Pages : 236

On en parle sur le web :
Mes lectures de l'imaginaire (Olya)Livrement (Acr0)
La dragon galactique (Tigger Lilly)Imagine... erre (Arutha)

dimanche 24 juillet 2011

Mars - Ben Bova

Quatrième de couverture :
Un monde enveloppé de mystère, semé de volcans et de gigantesques canyons, un désert sans fin couleur de sang séché...
"Depuis que Bova s'est posé sur Mars, nous la découvrons avec des yeux neufs !" Ray Bradbury

C'est sur cette planète impitoyable et inhospitalière que les vingt-cinq membres d'une mission d'exploration internationale, vont devoir survivre, cohabiter, résoudre leurs conflits et faire face à l'inconnu.
"Mars est un livre qui non seulement place Ben Bova au tout premier rang des auteurs de Hard Science, mais aussi l'impose comme un maître du roman psychologique. " Orson Scott Card

Epique, totalement maîtrisé, ce roman est une fresque inoubliable où se mêlent la science, la politique et toute la gamme des émotions humaines.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour le défi Martien, et je tenais à remercier Guillaume pour l'organisation de ce challenge car je me suis vraiment régalée avec ce livre. Je n'aurais probablement jamais lu Mars, dont je n'avais jamais entendu parlé, si je n'avais pas recherché des livres en rapport avec la planète rouge.

Coup de cœur 2011

Nous suivons les aventures de Jamie et de ses collègues, lors de leurs premiers pas sur Mars. Au début il y a beaucoup de personnages, originaires de différents pays, chacun avec leur spécialité scientifique, et j'avais peur d'être perdue. Mais étant donné que nous allons les suivre pendant plusieurs semaines dans un huis-clos sur Mars, nous allons apprendre à les connaître. C'est un des charmes de ce roman, découvrir petit à petit ces personnes, leur caractère, leurs motivations et leur adaptation à la vie sur Mars. L'auteur alterne d'ailleurs les parties sur Mars avec des flashbacks qui nous permettent de découvrir l'entrainement des scientifiques, leur sélection pour cette mission et leur départ pour Mars. Chaque personnage à son importance, aucun n'est négligé, et petit à petit on commence à en apprécier certains, à moins en apprécier d'autres mais sans forcément les détester, et on a forcément ses favoris.

La partie sur Mars est très réaliste. Il n'y a pas beaucoup d'action, moi qui d'habitude en demande. L'auteur va plutôt nous faire découvrir la vie au jour le jour sur Mars, avec ses contraintes et ses risques. En fait ce qui a fait que c'est un coup de coeur pour moi, c'est que j'ai eu l'impression que ça c'était vraiment passé.
Le soir quand je rentrais du travail et que lisais quelques chapitres, j'avais l'impression de regarder les news à la TV sur les dernières avancées de l'expédition. Cela m'a fait tout bizarre quand j'ai fini ce livre : une sensation de manque.

En plus du côté exploration de Mars et de l'aspect psychologique des personnages, il ne faut pas oublier que c'est tout de même de la Hard SF avec certains passages très descriptifs, sur la géologie notamment. Mais chaque fois que cela commençait à devenir ennuyeux, il se passe un évènement, quelque chose qui relance l'aventure. C'est pour moi de la Hard SF abordable et on n'est pas noyé dans les détails techniques.

La seule chose que j'ai trouvé dommage, c'est que les parties avec un peu plus d'action, où l'équipe est en danger, sont trop courtes. L'auteur ne ménage pas assez le suspens et en quelques pages le problème est réglé. Mais c'est peut être pour nous réserver pour la fin, où les 150 dernières pages sont vraiment très prenantes.

Etant donné qu'il y a une suite, il reste un petit mystère non résolu à la fin de Mars, mais je trouve que ce livre se suffit à lui même et peut être lu tout seul. Mais ce qui est sur c'est que je lirai la suite prochainement, pas pour ce petit mystère, mais en espérant retrouver ce plaisir de lecture.

Impression :

Auteur : Ben Bova (Etats-Unis - 1932)
Editeur : Fleuve Noir
Parution : mai 2001
Titre original : Mars
Parution originale : 1992
Pages : 607

dimanche 17 juillet 2011

Challenge Jules Verne

Cela faisait un petit moment que j'hésitais à m'inscrire à ce Challenge Jules Verne, mais la lecture d'août sur le Cercle d'Atuan, à savoir Vingt mille lieues sous les mers, est une excellente occasion. En plus je n'ai jamais lu de romans de Jules Verne, alors qui sait, peut être que cela me plaira et que j'en lirai d'autres par le suite. Et si possible avant le 8 février 2012, date à laquelle se termine ce challenge organisé par Isil sur Les chroniques d'Isil

lundi 11 juillet 2011

La guerre éternelle - Joe Haldeman

Quatrième de couverture :
En 1997, la terre entre pour la première fois en contact avec des extraterrestres les Taurans. Cette rencontre marque le début d’une guerre sans merci. Les autorités terriennes décident d'envoyer un contingent délite, et mettent au point un programme d'entraînement d'une rudesse inhumaine, destiné à « produire » des soldats capables de tout subir.
William Mandella est l'un d'eux, et c'est sans crainte qu'il part au combat. Mais le voyage dans l'espace n'est pas sans inconvénients : aux confins de l'univers, l'armée terrienne va franchir sans le savoir, des portes de distorsion spatio-temporelle. Pour william, qui survit miraculeusement d'une mission a l'autre, cette guerre semble partie pour durer...

Mon avis :
Je ne suis pas trop d'accord avec le quatrième de couverture. L'entrainement est dur, certes, mais c'est surtout un apprentissage de l'utilisation de leur combinaison qui est une arme très sophistiquée et pas facile à manipuler. Ensuite, je n'ai pas perçu que l'armée n'était pas au courant pour les distorsions spatio-temporelle. Je dirais même que c'est une partie très importante de l'histoire.
En fait il y a deux thèmes important dans ce livre, la guerre et les effets relativistes du voyage spatial.
Pour le sujet de la guerre, on suit William Mandella tout au long de sa carrière militaire, de son entrainement à ses montées en grade. L'histoire est raconté à la première personne, ce qui nous aide à bien comprendre l'état d'esprit de Mandella avec des remarques plutôt acerbes et cyniques. Il est le héros malgré lui d'une guerre guerre stupide, sanglante, déclenchée sans raison. D'après ce que j'ai lu Joe Haldeman s'est inspiré de son expérience à la guerre du Vietnam pour écrire ce livre et on se doute que ce que ressent William Mandella est surement ce que l'auteur a lui même ressenti. Il aborde aussi le problème des difficultés pour un soldat de revenir dans la vie civile, d'autant plus qu'ici se greffe en plus le problème de la relativité qui fait que le temps passe beaucoup plus vite pour les gens sur terre que sur les vaisseaux spatiaux voyagant à des vitesses proches de la vitesse de la lumière. Du coup quand les soldats reviennent sur Terre, non seulement ils ont du mal à se réadapter à la vie civile, mais dans ce roman ils ont du mal à se réadapter à toutes les évolutions sociales et technologiques qu'a subit la Terre.

Ce livre est assez court et se lit vite, mais je l'ai trouvé assez inégal. Entre les entraînements et les missions, il y a beaucoup de descriptions de combats et j'ai trouvé ça assez répétitif à la longue. Par contre j'ai trouvé la vie sur Terre ou sur d'autres planètes, quand Mandella revient, pas assez développée. Certains thèmes sont trop survolés, comme par exemple la surpopulation. Mais tout ceci est probablement voulu par l'auteur, car comme je le disais plus haut, le thème principal est quand même la dénonciation d'une guerre absurde et sans fin.
La partie scientifique sur la vitesse, les G, les décélérations, la dilatation temporelle ou le temps subjectif sont parfois un peu longuet. Toutes ces théories sont très réalistes mais ça fait parfois un peu Hard-SF.
Ce livre m'a bien intéressé, mais ne m'a pas non plus passionné. Je pense que c'est en partie du au fait que j'ai suivi les aventures de William Mandella, sans jamais vraiment m'y attacher, j'étais juste spectateur. Du coup je suivais les combats, sans vraiment me faire du souci pour notre héros, sans vraiment être scotché au livre car je craignais pour ça vie.

Je rappelle que ce livre a obtenu le Prix Hugo en 1976, ce qui apparait clairement sur cette ancienne couverture, mais plus sur les nouvelles. En plus j'aime bien cette couverture qui illustre les combinaisons dont on entend beaucoup parlé tout au long de ce roman.

Au départ j'ai lu ce livre pour le Summer Star Wars épisode V mais j'ai vu qu'il comptait aussi pour le Challenge des Chefs-d'oeuvre de la SFFF alors profitons en.

    

Impression :

Auteur : Joe Haldeman (Etats-Unis - 1943)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : août 2001
Titre original : The Forever War
Parution originale : 1975
Format : poche
Pages : 542

On en parle sur le web :
Traqueur StellaireHugin & Munin

jeudi 7 juillet 2011

La compagnie des glaces, Intégrale Tome 1 : Cycle Jdrien - Jotim, G.J. Arnaud

Quatrième de couverture :
La lune a trop longtemps servi de dépotoir pour nos déchets nucléaires. Elle a explosé, étouffant la planète mère d'une épaisse couche de poussière. Le soleil occulté ne réchauffe plus la terre. Elle est envahie par les glaces. Après la grande panique, les survivants, organisés en clans, ont créé les compagnies ferroviaires. Elles se partagent le globe. Développant leurs réseaux ferrés, elles ne sont que des dictatures impitoyables.
C'est l'univers de la Compagnie des Glaces.

Mon avis :
Lorsque j'ai acheté cette intégrale, il y a déjà quelques années car c'est pour moi une relecture, c'était par curiosité pour cet univers de la Compagnie des glaces. Je savais que c'était tiré d'un livre de G.J. Arnaud, puisque Mr Spocky avait lu une grande partie de la série, mais la longueur de cette saga me rebutait un peu. Il y a quand même 64 tomes regroupés en 16 omnibus, suivi de 11 tomes des Chroniques Glaciaires regroupés en 4 omnibus, suivi encore de La Compagnie des Glaces : Nouvelle Époque comprenant encore 18 tomes. On dit d'ailleurs souvent que c'est la plus longue série de Science-Fiction jamais écrite par le même auteur. J'ai donc essayé avec la BD pour aller plus vite. Et le problème finalement c'est que cela va trop vite. Cet univers de la compagnie des glaces est très intéressant et m'a beaucoup plu, mais en BD l'histoire va trop vite. Beaucoup d'aspect sur la survie des humains dans les dômes sont survolés. La guerre entre les différentes compagnies est très peu expliquée. On suit les aventures du glaciologue Lien Rag mais sans vraiment comprendre ce qu'il recherche et j'ai eu du mal à m'y attacher. N'ayant pas lu les livres, je ne sais pas si tous ces aspects y sont plus détaillés, mais en tous cas j'ai trouvé l'histoire un peu confuse en BD.

Puisque c'est une BD, il faut quand même parler un peu des dessins. J'ai bien aimé la représentation des personnages, bien qu'une ou deux fois des personnages secondaires se ressemblaient trop et j'avais du mal à les distinguer. J'ai beaucoup aimé les couleurs, toujours dans des tons très sombres, très froids, et qui mettent parfaitement dans l'ambiance. Mais parfois j'ai trouvé les dessins pas très clair, surtout sur les vues de loin, les paysages et les scènes d'action. Parfois aussi il se passe trop de chose entre deux cases. Ces deux derniers point ont probablement contribué à ce problème d'histoire confuse dont je parle plus haut.

Pour parler un peu de la forme de cette intégrale, j'ai été un peu déçu. Tout d'abord ce n'est pas le format habituel des BD européennes, c'est un format plus petit. Pourtant le format des albums constituant cette intégrale était normal. Cela veut donc dire qu'ils ont réduit les planches, et donc les cases et les dessins. Cela explique peut être que parfois je trouvais les dessins pas très clair, ils étaient peut-être tout simplement trop petit. La deuxième chose qui m'a déçu c'est que cette intégrale contient quand même 7 tomes mais que le changement de tome n'est signalé que pour les 3 premiers tomes. Et encore il est signalé par du texte dans un carré noir. A aucun moment on n'a par exemple les couvertures des 7 albums, ce qui est dommage, non seulement pour séparer les albums de cette intégrale, mais aussi parce que souvent les couvertures de BD sont superbes. Sur la forme cette intégrale donne donc l'impression d'avoir été faite à la va vite.

J'ai finalement un sentiment mitigé sur cette intégrale. Cet univers de la Compagnie des glaces me plait beaucoup, la vie des hommes sous des domes, les déplacements uniquement par les voies ferrées, je trouve tout cela très original. Mais le format BD n'est peut être pas adapté. Cependant ces BD ont le bénéfice de m'avoir permit de découvrir cet univers, ce que je n'aurais peut être pas eu le courage de faire avec les livres. Cette intégrale qui contient 7 albums représente quand même 4 tomes de la Compagnie des glaces soit le premier omnibus. Elle m'a donc permit de progresser rapidement dans cette saga. Et puis j'ai finalement passé un bon moment avec ces albums, malgré les défauts que je cite plus haut. Je lirai d'ailleurs très prochainement la seconde intégrale que j'ai dans ma PAL, surtout que la fin de cette première intégrale donne quand même envie de lire la suite. Mais je lirai peut être un jour les livres, ou du moins les premiers tomes, pour approfondir cet univers.

Avec cette intégrale, je démarre enfin mon challenge Fin du monde organisé par Tigger Lilly

Impression :

Auteur : G.J. Arnaud (France - 1928)
Editeur : Dargaud
Dessinateur, Scénariste, Coloriste : Studio Jotim
Parution : juin 2007
Format : Bande Dessinée (17x24)
Pages : 328

samedi 2 juillet 2011

Cycle Elijah Baley, tome 2 : Face aux feux du soleil - Isaac Asimov

Quatrième de couverture :
Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans Les cavernes d'acier. C'est désormais sur la lointaine planète Solaria qu'ils vont exercer leur talent.

Mon avis :
Ce livre est le deuxième tome du cycle d'Elijah Baley, dont j'ai lu le premier tome Les cavernes d'acier il y a quelques mois. L'histoire du deuxième tome se déroule d'ailleurs aussi quelques mois après les évènements du premier tome. Le travail d'Elijah Baley a été reconnu par les Spaciens et ceux-ci font donc appel à lui pour une seconde enquête. Pour retrouver notre duo de détectives, on lui adjoint à nouveau Daneel R. Olivaw pour l'aider dans cette enquête. On reprend donc où l'on s'était arrêté, on connait les deux personnages principaux, et il n'y a pas de présentation ou d'introduction de ces derniers. Je conseille d'ailleurs fortement d'avoir lu Les cavernes d'acier avant.

Puisqu'il n'y a pas de présentation d'Elijah Baley par l'auteur, il est rapidement envoyé sur Solaria et l'enquête démarre très vite. Après la découverte de la Terre dans le tome précédent, cette fois-ci nous allons donc découvrir Solaria. C'est finalement ce qui m'a le plus plu dans ce roman. La découverte de ce monde et de la façon dont les gens y vivent, surtout en comparaison de la Terre décrite dans le premier tome. Le titre du livre, qui peut paraitre bizarre, prend alors tout son sens.

L'enquête est assez simple mais elle reste le fil conducteur du roman. Ce livre a donc tout de même la trame d'un roman policier, avec des discussions avec les témoins ou les suspects, et avec une fin façon Agatha Christie, où Elijah réuni tous les protagonistes de l'enquête.
Cette enquête est d'ailleurs principalement mené par Elijah. Daneel est cette fois très peu exploité, à part pour faire la nounou d'Elijah. Cela m'a un peu déçu car j'avais appris à apprécié ce robot dans le premier tome.

Ce billet est plutôt court mais je n'ai pas voulu trop en dévoiler sur Solaria pour vous en laisser la découverte. J'ai d'ailleurs supprimé la fin du quatrième de couverture qui je trouve en révélait trop et gâchait cette découverte. Je ne l'avais moi même pas lu avant la lecture de ce roman et je m'en félicite.

En conclusion, j'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir. Il se lit facilement et on ne s'ennuie pas. A la fin on retrouve le fils rouge sur l'idée du départ des terriens dans l'espace. Cela laisse une ouverture pour la suite Les Robots de l'aube, et cela donne vraiment envie de la lire. J'ai hâte de retrouver Elijah et Daneel dans de nouvelles aventures et peut être de découvrir une nouvelle planète.

Ce livre est mon deuxième billet pour le challenge les Chefs-d'oeuvre de la SFFF. Avec 10 livres à lire, j'ai encore du travail.

Impression :

Auteur : Isaac Asimov (Russie - 1920 /
                                Etats-Unis - 1992)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : septembre 2002
Titre original : The Naked Sun
Parution originale : 1953
Format : poche
Pages : 308