lundi 26 décembre 2011

Death note, tome 4 - Tsugumi Ohba, Takeshi Obata

Mon avis :
Je continue à enchainer les tomes de Death Note mais celui ci m'a moins plu que les précédents d'où une note un peu plus basse. On peut s'en douter vu la couverture, ce tome développe le deuxième Kira apparu à la fin du tome 3. Au début le jeu des petites messages secrets entre les deux Kira est assez intéressant, mais le deuxième Kira devient petit à petit de plus en plus présent et je dois dire qu'au bout d'un moment elle m'a un peu tapé sur le système. En même temps son côté plus provocateur et beaucoup moins prudent que Light fait monter la tension tout au long du tome. Et puis grâce à son dieu de la mort, elle nous en apprend plus sur les règles du Death Note.
L lui continue son enquête, un peu perdu par ces deux Kira.
J'ai trouvé que l'histoire évolue plus vite que dans les précédents tomes avec une fin plus sombre, mais les méthodes de L m'ont quand même un peu gêné.
Je vais probablement continuer cette série, mais mon intérêt a quand même baissé d'un cran.

Les autres tomes :
Death note, tome 1
Death note, tome 2
Death note, tome 3

Impression :

Auteur : Tsugumi Ohba (Japon)
Dessinateur : Takeshi Obata (Japon - 1969)
Editeur : Kana
Collection : Dark Shonen
Parution : mai 2007
Pages : 204

vendredi 23 décembre 2011

Ikigami, préavis de mort, tome 4 - Motorô Mase

Quatrième de couverture : Lorsque l'on reçoit l'Ikigami, c'est qu'il ne nous reste plus que 24 heures à vivre. Tout semble se dérouler parfaitement pour le fonctionnaire Fujimoto, qui maîtrise à merveille les rouages de son métier, mais son ressentiment à l’égard de la loi est de plus en plus violent. Il ne se doute pas qu’au sein de son service, d’autres que lui cultivent des velléités de rébellion.
Quant à ceux qui ont reçu l’Ikigami, ils tente à leur échelle, de s’opposer au système qui les a condamnés, mais ce qu’ils découvrent à l’issue de leurs errements est parfois bien différent de ce qu’ils cherchaient...

Mon avis :
On garde le même principe, deux histoires par tome.

Dans la première histoire j'ai été surprise par qui reçoit l'Ikigami mais je n’ai finalement pas trop accroché. C’est un peu une critique pour savoir si l’éducation des enfants doit se faire à l’école ou à la maison, et si les enfants se comportent mal, de qui est-ce la faute. Mais finalement je l’ai trouvé assez irréaliste et peu plausible. Après je ne connais pas trop le système d’éducation japonais, peut être qu’à eux cette histoire leur a plus parlé.
Par contre, on en apprend un peu plus sur le passé du supérieur de Fujimoto, Monsieur Ishii, et sur son opposition à la loi de prospérité dans sa jeunesse.

La deuxième histoire m’a beaucoup plus plu. Elle est très prenante, avec pas mal de suspens à la fin. J'ai vite trouvé qui allait recevoir l'Ikigami mais je me demandais vraiment comment cela allait finir. En plus pour une fois, on voit quelqu’un qui reçoit l’Ikigami et qui au lieu de s’occuper de lui pendant ses dernières 24 heures, essaie plutôt d’éviter l’Ikigami à son enfant. Jusqu'à présent on avait les doutes de Fujimoto sur l'utilité de cette loi, mais là on a un personnage qui se rebelle plus contre la loi que contre ce qu'il lui arrive à lui. Le ressenti sur cette loi continue à évoluer et cela reste un fil rouge sur les différents tomes qui donne toujours envie de lire la suite.

Côté dessin l’auteur recommence à abuser des photos retouchées, mais bon on lui pardonne aisément vu le niveau des scénarios.

Une petite information, depuis que j'ai lu les deux premiers tomes en 2009, cette série a enchainé les récompenses :
  • Novembre 2009 : Prix spécial de la BD aux Utopiales 2009
  • Décembre 2009 : Sélection officielle à Angoulême 2010
  • Avril 2010 : Grand prix du divertissement catégorie meilleur Seinen à Polymanga 2010
  • Mai 2010 : Grand prix de l'imaginaire à Étonnant voyageurs 2010
  • Juillet 2010 : Meilleur Seinen au Japan Expo Awards 2010
Liste prise sur le site officiel Ikigami.fr

Je vais continuer à lire cette série avec grand intérêt mais j'ai mis 3/5 à ce tome, au lieu des 4/5 habituel, à cause de la première histoire qui m'a moins plu que d'habitude.

Avec ce tome, je continue mon challenge Fin de séries.

Les autres tomes :
Ikigami préavis de mort, tome 1
Ikigami préavis de mort, tome 2
Ikigami préavis de mort, tome 3

Impression :

Auteur : Motorô Mase (1969 - Japan)
Editeur : Asuka
Collection : Seinen
Parution : septembre2009
Parution originale : 2006
Pages : 214

On en parle sur le web :
Fant'asie

mercredi 21 décembre 2011

Walking Dead, tome 12 : Une monde parfait - Robert Kirkman

Quatrième de couverture :
Le voyage jusqu'à Washington aura été long, semé d'embûches, mais aussi de drames. Avant la fin de ce périple, l'un des compagnons de Rick se révélera être autre chose que celui qu'il prétendait. La colère passée, l'espoir renaît néanmoins avec l'apparition providentielle d'une communauté visiblement épargnée par le fléau qui ravagea l'humanité voici un an déjà.
Après de longs mois passés sur la route, Rick et ses compagnons entrevoient l'espoir de reprendre une vie normale. En sont-ils seulement encore capables ?

Oeuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking Dead s'impose par sa qualité d'écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. A partir de ce tome, Robert Kirkman renvoie son héros Rick à sa condition de survivant, seul face à un monde hostile et affamé. Vous étiez prévenus, plus rien ne sera jamais comme avant !

Mon avis :
Après avoir fait une chronique sur les tomes 1 à 3 il y a maintenant un an, j'ai continué à les dévorer jusqu'au tome 11, sans forcément faire une chronique à chaque fois. J'en suis maintenant au tome 12 et je profite du challenge fin du monde qui se fini bientôt pour enfin refaire un billet sur cette série maintenant ultra connue.

J'ai fait une pause plutôt longue entre le tome 11 et le tome 12, heureusement au début du comics on trouve un résumé très bienvenu de l'album précédent. On retrouve aussi le trombinoscope maintenant connu par les lecteurs de cette série et qui permet de faire le point sur qui est décédé dernièrement et comment, ou qui a survécu et quel est leur statut actuel.

Ce tome intitulé Un monde parfait est encore une énième découverte d'un camp humain. Oui on nous l'a déjà fait dans des tomes précédents, mais c'est aussi l'attrait de cette série. Le danger ne vient pas uniquement des zombies, il vient aussi, et je dirais presque surtout, des autres humains qui ont survécus. L'auteur nous fait réfléchir sur la nature humaine et sur jusqu'où les circonstances peuvent excuser les actes. Parce qu'il faut bien se dire que parfois dans cette série n'est pas inhumain qui l'ont croit. Alors la suspicion, le doute gangrène notre équipe d'origine. Est ce trop beau pour être vrai ? Seront-ils capables de retrouver une vie normale ?

J'ai parfois trouvé certains tomes trop gore à mon gout, oui je sais, c'est un comics avec des zombie, mais les scènes de torture pendant des pages, c'est pas trop mon truc. Mais ce tome est finalement assez soft côté zombie et côté gore. Petit détails comme ça en passant, j'aime bien la couverture de ce tome.

L'auteur a su se renouveler tout au long de la série. La mort de certains personnages fait que l'on se dit que personne n'est à l'abri, personne n'est épargné par l'auteur et il peut faire mourir n'importe lequel de l'équipe. Cela permet aussi l'apparition de nouveaux personnages pour compenser la diminution du groupe d'origine. Le temps passe, les amours se font et se défont, et sur fond de survie on suit l'évolution des personnages, de leur tempérament ou de leur état d'esprit.

Je pensais me lasser mais pas du tout. J'avais lu les 11 premiers tomes sans m'en apercevoir, et j'ai repris ce tome 12 avec plaisir, même après une longue pause. Les tomes finissent presque chaque fois en cliffhanger et chaque fois que j'en finissait un, je voulais lire le suivant pour voir comment ils s'en sortaient. Vous être prévenu, si vous commencez, vous ne pourrez plus vous arrêter.

Je vais donc continuer cette série dès que disponible à la bibliothèque, les tomes 13 et 14 étant sortis et France, et le tome 15 sortant aux Etat-Unis à la fin de l'année 2011. Par contre on se demande quand même si cette série va finir un jour.

Cette lecture me permet de finir mon challenge Fin du monde, avec ma troisième lecture pour le niveau Guerre bactériologique. Mais bon s'il est prolongé, comme l'a proposé Tigger Lilly, ça ne m'empêchera pas de lire d'autres romans post-apocalyptiques l'année prochaine, et peut être de passer au niveau Hiver nucléaire.

Impression :

Auteur : Robert Kirkman (Etats-Unis - 1978)
Editeur : Delcourt
Parution : septembre 2010
Titre original : Life Among Them
Format : comics
Pages : 138

On en parle sur le web :
Chez Hugin & Munin, une chronique sur la série en général, jusqu'au tome 12

lundi 19 décembre 2011

Challenge Winter Time Travel saison 2

Après avoir participé cet été au Summer Star Wars pour le deuxième été, je n'ai pas pu résister et je vais donc participer aussi au Winter Time Travel pour le second hivers. Ce challenge organisé par Lhisbei sur le RSF Blog consiste à lire une ou plusieurs Uchronies entre le 21 décembre et le 21 mars 2012.
Comme d'habitude j'ai une petite liste de lectures possibles en tête comme Léviathan, Le maître du haut château ou Wang. Mais bon je verrai bien, parce que chaque fois que je prévois une liste pour un challenge, au final je lis d'autres livres.
En tout cas merci Lhisbei pour l'organisation de ce challenge.

samedi 17 décembre 2011

8ème rencontres de l'imaginaire de Sèvres

Un petit article rapide pour vous parler de ma journée aux Rencontres de l'imaginaire de Sèvres, de mes achats et de mes dédicaces.
Comme chaque année depuis maintenant trois ans je suis donc allée passer mon samedi 10 décembre 2011 à Sèvres. C'est vraiment un de mes salons préféré et celui auquel je suis allée avec le plus de régularité depuis 3 ans.

J'ai commencé ma journée par la conférence sur le Steampunk qui m'intéressait beaucoup vu que c'est un sous-genre de la Science Fiction que j'affectionne beaucoup. Les images qui défilait derrière Etienne Barillier, ainsi que toutes les références qu'il citait, donnait vraiment envie de lire du Steampunk. Je n'ai pas pu les noter, mais il m'a confirmé lors de sa dédicace que je les retrouverai toutes dans son livre, mais ça j'en parlerai un peu plus tard.
Après une conférence fort intéressante nous nous sommes retrouvés entre bloggueurs pour un repas asiatique au restaurant en face du SEL. Le repas a été long mais le service quand même rapide quand on pense qu'on était 18 autour de la table. Je ne connaissais pas tout le monde, mais j'ai retrouvé avec plaisir Brize, Calenwen, Dr Mabuse, Efelle, Elysio, Endea, Férocias, Guillaume et Astrid, Isil, Martlet et Tigger Lilly. J'ai aussi retrouvé un peu plus tard au SEL Lhisbei et Mr Lhisbei.

Nous n'avons pas vu l'heure passer, et c'est finalement vers 15h que nous nous sommes décidés à aller au SEL voir les auteurs. Nous étions quand même venu pour ça. Et cette année j'ai été servi, j'ai rencontré des auteurs très bavards, ce qui m'a permis de discuter avec eux une bonne partie de la journée. Par contre je n'ai malheureusement pas pu trop re-discuter avec mes collègues bloggueurs, mais bon ce sera pour une autre fois

Pour en revenir aux dédicaces, j'ai commencé par deux livres que j'avais achetés quelques jours avant. Le chant du troll de Pierre Bottero illustré par Gilles Francescano que j'ai donc fait dédicacé par ce dernier. Il m'a dessiné Burph de profil et écrit quelques petits mots. Nous avons aussi discuté de la couverture qui n'est pas celle qu'il avait dessiné à l'origine, de sa collaboration avec Pierre, et il m'a conseillé de relire Le chant du troll avec avoir lu la trilogie des Marchombres.
Comme je vous l'ai dit plus haut, j'ai ensuite fait dédicacé Steampunk! par Etienne Barillier, qui m'a donc dit que sa conférence est un complément au livre, et que je peux y retrouver toutes les références de sa conférence. Il m'a aussi conseillé la BD Le réseau Bombyce en précisant que le format BD Steampunk était très français, et que les anglo-saxons écrivait plutôt des romans Steampunk.

J'ai ensuite fait quelques emplettes pour les faire dédicacer. Tout d'abord Druide pour le cadeau de Noël de Mr Spocky, et Olivier Peru en a profité pour me dessiner un druide en guise de dédicace.
Ensuite Les pilleurs d'âmes, qui a permit à Laurent Whale de me parler de ses prochaines parutions et notamment Les pierres du rêve qui va re-paraitre chez un autre éditeur, et être très rapidement suivi de la suite. Sa dédicace a été décorée d'un beau tampon pirate.

Je me suis ensuite dirigée vers Victor Dixen pour lui faire dédicacer le premier tome du Cas Jack Spark et nous en avons profité pour discuter des blogs, des Imaginales, ou de ce que je recherche dans une lecture.

Pour finir j'ai fait dédicacer le tome 2 de Krine par Stéphane Tamaillon qui l'a agrémenté d'un magnifique tampon qu'il a dessiné lui même et qui représente les personnages de ce tome. Nous avons aussi discuté des couvertures de ses livres, que je trouve particulièrement réussies et qui m'ont attirée vers cette série, et de la suite des aventures de Krine.

Je n'ai bien sur pas pu retranscrire tout ce dont j'ai discuté avec les auteurs, cela aurait été trop long. Déjà que ce billet devait être court
Mais en tout cas les auteurs sont de plus en plus imaginatifs pour leur dédicace et je suis quand même repartie avec 2 tampons et 2 dessins alors que je n'ai fait dédicacé que des romans, bon d'accord un des romans est un roman illustré.

Vous pouvez retrouver d'autres compte-rendus chez Calenwen, Efelle, Endea, Lhisbei, Tigger Lilly

mercredi 14 décembre 2011

Death note, tome 3 - Tsugumi Ohba, Takeshi Obata

Mon avis :
Une chronique assez courte car finalement je n'ai pas grand chose à rajouter par rapport aux deux tomes précédents. C'est toujours aussi prenant. Le jeu du chat et de la souris entre L et Light continue.

Le tome 3 fait directement suite au tome 2 avec la surveillance par caméra qui va encore pousser Light à jouer serré. Je vous laisse le lire pour savoir comment il s'en sort. L se dévoile beaucoup plus, au lecteur, comme à Light. Le père de Light est aussi beaucoup plus impliqué dans l'histoire. Les personnages continuent à évoluer sous nos yeux et c'est un aspect qui me plait bien dans ce tome. Il fini avec pas mal d'action, ce qui est un peu nouveau, mais contribue à relancer l'histoire. Encore une fois cela fini sur une révélation qui ne peut que nous pousser à se jeter sur le tome suivant.

Bon ben voilà je continue cette série pour mon challenge Fin de série.

Les autres tomes :
Death note, tome 1
Death note, tome 2

Impression :

Auteur : Tsugumi Ohba (Japon)
Dessinateur : Takeshi Obata (Japon - 1969)
Editeur : Kana
Collection : Dark Shonen
Parution : avril 2007
Pages : 194

jeudi 8 décembre 2011

Mercy Thompson, tome 3 : Le baiser du fer - Patricia Briggs

Quatrième de couverture :
"Je retroussai mes babines pour lui donner une bonne vue de mes crocs. J'avais beau ne pas peser plus de quinze kilos sous ma forme de coyote, j'étais néanmoins un prédateur..."

La forme de Mercy Thompson est peut-être changeante, mais ce n'est pas le cas de sa loyauté. Lorsque son ancien patron et mentor est arrêté pour meurtre et abandonné par les siens, Mercy est la seule à vouloir l'innocenter, qu'il le veuille ou non.
Le coeur de Mercy , quant à lui, est à l'image de la nature de sa propriétaire : partagé. il balance entre deux loups-garous. Or, ces derniers ne sont pas réputés pour leur patience, et si elle ne parvient pas à faire un choix, Sam et Adam s'en chargeront peut-être pour elle...

Mon avis :
Ayant bien apprécié le tome 2, la lecture commune organisée par Mia sur son blog et sur Livraddict était l'occasion parfaite de continuer cette série, et j'en suis ravie car j'ai vraiment bien apprécié ce tome 3.

Le développement des différents peuples du monde de Mercy continue. Après un premier tome plus orienté loups-garous, d'où le titre L'appel de la lune, et un second tome plus orienté vampires, d'où le titre Les liens du sang, voici un troisième tome plus orienté Faes intitulé Le baiser du fer. Pourquoi Le baiser du fer, et bien car Zee, qui est quand même un des sujets principal de ce tome, supporte le contact du fer, ce qui est loin d'être le cas de tous les Faes. J'aime bien cette façon qu'a l'auteur de donner un titre qui donne un indice sur le sujet, mais sans trop en dévoiler.

Comme dans les tomes précédent notre pauvre Mercy se retrouve encore en danger. Mais finalement ce n'est pas qu'elle cherche les ennuis, c'est que tout est lié au premier tome. En fait elle se retrouve dans des situations périlleuses parce ce qu'elle rend service, ou plutôt parce qu'elle doit une faveur à quelqu'un. Dans le tome 1, Stefan aide Mercy, du coup elle lui doit un service, qu'elle lui rend dans le tome 2, mais pour cela Zee lui file un coup de main, du coup elle lui rend la pareille dans le tome 3. J'espère que vous avez suivi . En tout cas cette liaison entre les tomes me plait beaucoup. On a vraiment l'impression de suivre la vie de Mercy comme si c'était une amie qui nous raconte ses ennuis.

Ce tome est donc principalement sur les Faes. Je dois dire qu'au début cela me rebutait un peu, ce n'est pas le peuple qui m'intéresse le plus. Et puis finalement, leur côté magique, leur hiérarchie, leur amour des secrets, les Seigneurs Gris, tout ceci est bien recherché et finalement très intéressant. En explorant les Faes, on en apprend aussi plus sur comment Zee, Tad et Mercy se sont rencontrés. Ce passage est aussi détaillé dans le comics Retour aux sources, que j'ai lu mais pas encore chroniqué.

Autre sujet qui avance dans ce tome, le choix cornélien que Mercy doit faire entre Adam et Samuel. Je n'en dirais pas plus pour vous laisser la surprise, mais j'ai quand même hâte de voir ce que cela va donner dans le tome suivant.

J'ai malheureusement retrouvé le problème de rythme du premier tome, avec la partie du milieu un peu mollassonne. Cependant tout ce rejoint à la fin et quelle fin !! Durant les 150 dernières pages, je suis restée scotchée à mon livre.
Encore une fois Mercy mène une sorte d'enquête, mais cette fois j'ai trouvé l'intrigue un peu plus complexe et je n'ai découvert le coupable que quand l'auteur nous l'a dénoncé.

Malgré ce léger problème de rythme j'ai encore beaucoup apprécié ce tome, et je continuerai donc la lecture commune de cette série organisée par Mia, d'autant plus que cela me permet de continuer mon challenge Fin de séries.

Les autres tomes :
Mercy Thompson, tome 1 : L'appel de la lune
Mercy Thompson, tome 2 : Les liens du sang

Impression :

Auteur : Patricia Briggs (Etats-Unis - 1965 )
Editeur : Milady
Parution : août 2009
Titre original : Iron kissed
Parution originale : janvier 2008
Format : poche
Pages : 410

Les participants à cette lecture commune :
Mia, Belladouce, Candyshy, Kassandra

lundi 5 décembre 2011

La maison de la nuit, tome 1 : Marquée - P.C. Cast et Kristin Cast

Quatrième de couverture :
Dans un monde qui pourrait être le nôtre vit Zoey Redbird, une adolescente presque comme les autres. Un soir après les cours, un jeune homme inquiétant s'approche d'elle. Soudain, il la désigne du doigt et lui dit : " Zoey, ta mort sera ta renaissance, ton destin t'attend a la Maison de la Nuit ". A ces mots, une marque mystérieuse apparaît sur son front. Zoey est terrifiée niais - elle le sait - elle doit intégrer le pensionnat où sont formés les futurs vampires, pour y réussir sa Transformation ou... mourir.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune organisée par Mia sur son blog et sur Livraddict

Bon c'est un peu inévitable, à partir du moment où cela se passe dans une école, dans un univers un peu particulier, ici les vampires au lieu des sorciers, on pense à Harry Potter. Enfin moi j'y pense. Alors au début je dois avouer que je comparais, et forcément j'ai trouvé des points communs : Zoey est très malheureuse et incomprise dans sa famille, une fois à l'école elle va vite se faire une ennemi genre Malfoy et bien sur avoir des amis pour l'aider et la protéger, et elle va suivre des cours adaptés aux vampires. Mais malgré cela j'étais curieuse de voir comment le sujet "école de vampires" allait être traité. Au final même si ce n'est pas du tout aussi riche que l'univers d'Harry Potter, cela reste quand même original avec quelques inventions intéressantes. Je ne vais pas les détailler ici, mais par exemple l'idée que Zoey et ses camarades ne sont pas encore des vampires, mais des novices qui vont suivre une formation de quatre ans dans cette école pour pouvoir devenir des vampires. Seulement voilà, cette transformation progressive ne se passe pas toujours bien et certains en meure durant l'une de leurs années scolaires. Cet aspect donne un petit côté sombre à l'histoire qui est plutôt bienvenue, le reste étant parfois trop léger.

La Bit-Lit se passe toujours de nos jours, dans notre monde, et celui-ci ne déroge pas à la règle, mais dans un monde d'adolescent. Les attitudes, les références et les expressions des élèves y contribuent. Dans les remerciements, P.C. remercie d'ailleurs sa fille qui l'a aidé à ce que les personnages s'expriment bien comme des adolescents. Des adolescents qui gardent leur problèmes pour eux, de peur d'être exclu du groupe, qui veulent s'intégrer, ne veulent pas être différent des autres. Des adolescent qui n'osent pas se confier aux adultes. Bref des personnages auxquels les adolescents de nos jours devraient d'identifier sans problème ce qui fait de ce livre une bonne entrée dans le monde de la Bit-Lit et qui devraient bien leur parler. Pour les adultes, c'est une lecture plaisante, qui se lit facilement mais qui reste une lecture jeunesse. Je veux dire par là que les personnages sont quand même assez stéréotypés avec un peu trop de manichéisme, tout est un peu trop facile pour Zoey et certains passages qui pourraient être effrayants sont finalement un peu trop édulcorés.

L'histoire se fini, et l'on ne reste pas sur un cliffhanger haletant, mais la scolarité de Zoey à la Maison de la nuit ne fait que commencer alors je pense que je lirai le tome suivant un jour, pour connaitre la suite de ses aventures, mais pas tout de suite.

Impression :

Auteur : Phyllis Christine Cast (Etats-Unis - 1960) Kristin Cast (Etats-Unis - 1986)
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : janvier 2010
Titre original : Marked
Parution originale : 2007
Format : poche
Pages : 328

Les participants à cette lecture commune :
Danouna, Lebbmony, Petitepom, Mia, Frankie, Kalea, Soevangeline, Yumiko


dimanche 4 décembre 2011

Chien du Heaume - Justine Niogret

Quatrième de couverture :
Chien du heaume, surnom gagné au prix du sang et de la sueur par celle qui ne possède plus rien que sa hache, dont elle destine la lame à ceux qui lui ont pris son nom. Mais en attendant de pouvoir leur sortir les viscères, elle loue son bras et sa rage au plus offrant, guerrière parmi les guerriers, tueuse parmi les loups. De bien curieuses rencontres l'attendent...

Mon avis :
J'ai préféré ne pas copier le quatrième de couverture en entier, car comme souvent j'ai trouvé qu'il en disait trop. Moi personnellement je ne l'avais pas lu. Mais j'ai quand même voulu copier le début, car je trouve qu'il donne bien le ton du livre. J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de novembre du Cercle d'Atuan et je ne m'étais pas autant régalé depuis la lecture de juillet 2010. Il était temps

Déjà je dois dire que je me suis fait happée d'entré par le prologue de ce livre. Je me suis fait d'entré piégée par l'auteur et ça j'aime bien J'aime bien me faire surprendre par un auteur.

J'ai aussi beaucoup apprécié la plume de Justine Niogret. Elle a su donné un style médiéval aux dialogues, les personnages font rustres, bourrus et cela les rend très réalistes. Mais en même temps ses descriptions peuvent être presque poétiques et pourtant toujours réalistes. Par exemple ses descriptions de paysages gelés et de la lutte des personnages contre ce froid intense, vous font presque frissonner. Voici quelques passages :
"Le chemin était figé comme sous le cours d'une rivière immobile; il était gelé, pris sous un pied de givrure transparente que le vent avait rendu lisse comme de l'acier poli".
ou bien
"Quand elle réussi à s'asseoir, elle se frotta les joues et s'aperçut que ses larmes de douleur avaient gelé sur sa peau. Elle les gratta sans plus y penser. Les brumes noyaient la cour, et lorsque les gardes passèrent, ils creusèrent derrière eux un remous comme s'ils marchaient dans une eau blanche"
On s'y croirait.
Autre exemple elle donne la couleur des yeux ou des cheveux par rapport à des objets connus à l'époque : "aux cheveux d'un blond d'épi de blé humide" ou "ses yeux avaient la couleur du cuir mouillé". Elle décrit les choses comme les gens devaient les décrire à l'époque. Cela vous immerge bien dans l'ambiance, dans l'époque. A cela s'ajoute des lieux de l'époque, un château gris et froid, une auberge, un monastère, un scriptorium, ou des métier de l'époque, un forgeron, des moines, des conteurs, des paysans. Bref tout y est pour créer cette ambiance médiéval très réaliste.

On apprend assez rapidement que Chien du Heaume cherche son véritable nom et une partie de l'histoire est basée sur cette quête. Cela fait un peu enquête policière. Elle est envoyé d'une personne à l'autre pour glaner des informations sur son nom. C'est plutôt prenant et on a envie d'en savoir plus.
Mais par moment Chien du Heaume oublie un peu sa quête, et reste quelques temps au même endroit. On a alors droit à des histoires racontées par divers personnages, des anecdotes, diverses petites histoires qui ponctuent la vie du château. Et puis on alterne avec des scènes plus d'action, d'aventure où l'on sort du château. Bref il se passe toujours quelque chose, on ne s'ennuie jamais.

En général j'aime bien les romans initiatiques, et heureusement car on se retrouve souvent dans ce cas de figure, dès qu'on ouvre un livre de fantasy. Mais ici ce n'est pas du tout le cas. C'est de la fantasy plutôt originale, sans héros qui doit sauver le monde. On suit juste Chien du Heaume, qui n'est pas très jolie, qui est sale, mais qui avance dans la vie comme elle peut, en se battant pour survivre.
Chien du Heaume est finalement un petit livre original, intéressant, qui change de la fantasy habituelle, et qui fait du bien.

Impression :

Auteur : Justine Niogret (France - 1979)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Fantasy
Parution : 2009 chez Mnemos, 2011 chez J'ai Lu
Format : poche
Pages : 222

Les Atuaniens en parlent :
Elysio, Endea, Kactusss, Lelf, Lhisbei, Roxane, Vert

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