dimanche 9 septembre 2012

Ikigami préavis de mort, tome 10 - Motorô Mase

Quatrième de couverture :
Alors que la guerre contre la Fédération est sur le point d'éclater pour de bon, les émeutes se multiplient contre la Loi de Prospérité Nationale.
La chasse aux éléments dégénérés redouble d'intensité, et quand le piège se referme finalement sur Fujimoto, tout ce qu'il s'était toujours efforcé de préserver s'effondre. Mais il est trop tard, désormais, pour jurer allégeance. Les seules issues qui lui restent sont la fuite, la résistance ou la mort.
Que feriez vous de vos dernières 24 heures ?


Mon avis :
Ce dernier tome est vraiment très prenant et je l'ai dévoré. Cette fois-ci il ne contient pratiquement qu'un seule histoire, principalement basée sur Fujimoto. Bon il y a bien une première partie, où l'on suit encore le destinataire d'un Ikigami, mais Fujimoto, la loi de prospérité nationale et la guerre sont bien quand même les sujets principaux de ce tome. Comme il est dit dans le quatrième de couverture, le piège se referme. On découvre que certains personnages récurrents de la saga, ne sont pas qui ils semblaient être. Et surtout on découvre que le but de l'ikigami n'est pas non plus celui que l'on croyait. Bref ce tome, un peu plus long que les autres en nombre de pages, est plein de révélations. On a même droit à quelques images flashback sur des tomes précédents.

Moi qui avait quelques craintes, il y a bien une fin et même des surprises et des rebondissements. Bon elle est peut être un peu rapide, et certains sujets, notamment par rapport à la guerre, auraient peut être pu être plus exploités. Mais je suis quand même contente de la fin et je me serai régalée avec cette série qui, malgré des hauts et des bas, ne m'a jamais déçue ou lassée. Bien sur certaines histoires étaient plus marquantes que d'autres et je retiendrai particulièrement celle de la jeune fille aveugle à qui son frère veut donner ses yeux et celle de la mère qui veut fuir le pays pour que sa fille ne soit pas vaccinée. Bref une série pleines d'émotions sur la valeur de la vie.

En parlant d'émotions, à l'heure où je fini cette série, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour El Jc qui m'avait fait découvrir cette série, et lire pour la première fois un manga.

Avec ce tome, je fini une nouvelle série pour mon challenge Fin de séries.

Les autres tomes :
Ikigami préavis de mort, tome 1
Ikigami préavis de mort, tome 2
Ikigami préavis de mort, tome 3
Ikigami préavis de mort, tome 4
Ikigami préavis de mort, tome 5
Ikigami préavis de mort, tome 6 et 7
Ikigami préavis de mort, tome 8 et 9

Impression :

Auteur : Motorô Mase (1969 - Japan)
Editeur : Kazé
Collection : Seinen
Parution :juin 2012
Pages : 254

mardi 4 septembre 2012

Le mois de Benedict Taffin sur Bookenstock

Le mois d'Octobre sera le Mois de ...
Benedict Taffin
sur Bookenstock

Bénédicte Taffin sera sur Bookenstock tout le mois d'octobre pour répondre à toutes vos questions. N'hésitez pas à venir participer.

Bénédicte Taffin est l'auteur de Les yeux d'Opale, qui est dans ma PAL mais que je n'ai toujours pas eu le temps de lire, et La pucelle et le démon, que je viens de commencer.

Oui je sais parfois j'écris Bénédicte Taffin et parfois j'écris Benedict Taffin, mais avant de vous dire que j'ai besoin de vacances (ce qui n'est pas totalement faux remarquez ) regardez sur les couvertures ci-dessous et allez lire ceci.


Bon en attendant, moi, je vais continuer La pucelle et le démon


dimanche 2 septembre 2012

Fahrenheit 451 - Ray Bradbury

Quatrième de couverture :
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.

J'ai enlevé le dernière phrase car je trouvais qu'elle en révélait trop.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois d'août sur le Cercle d'Atuan. En hommage à Ray Bradbury, décédé le 5 juin 2012, nous avons fait un mois Bradbury en août. C'était pour moi l'occasion parfaite de lire deux classiques de la science-fiction, Fahrenheit 451 et Chroniques martiennes dont je vous parlerai un peu plus tard.

Ce livre manque peut être un peu de rythme à mon goût, mais il faut reconnaître qu'il est très intéressant. J'ai été tout de suite intriguée par ce monde, où les gens sont submergés d'activités pour ne pas penser et pour se croire heureux. Et bien sur dans ce cadre là, les livres sont dangereux car ils poussent les gens à réfléchir.

Pour découvrir ce monde dystopique, on suit les aventures de Montag qui petit à petit commence à se poser des questions. On se prend vite d'affection pour Montag et on a hâte de savoir ce qu'il va lui arriver.

J'ai bien aimé le style de Bradbury que j'ai trouvé presque poétique. Si le livre manquait un peu de rythme au début, les choses s'accélèrent et il y a un peu plus d'action sur la fin.

De façon générale, j'ai bien aimé ce livre. Il est parfois un peu vieillot, mais aussi plutôt visionnaire avec la "Famille" que j'ai interprété comme un réseau social vidéo. Les gens sont accros à ce genre de trucs, ils ne sortent plus de chez eux, discutent uniquement par écrans interposés et n'ont pratiquement plus de contacts humains. C'est intéressant de ce dire que ce livre a été écrit en 1953 et qu'il parlait déjà des dérives de ces moyens virtuels de communication.
Bien sur la destruction des livres, car ils donnent à réfléchir et sont donc dangereux, est le thème principal du livre. En plus ce n'est finalement pas si science-fiction que ça puisqu'on retrouve malheureusement des évènements similaires dans l'Histoire.

Je vais bien sur compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF.

Impression :
Lu : du 13 au 19 août 2012

Auteur : Raymond Bradbury (Etats-Unis - 1920-2012)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2000
Titre original : Fahrenheit 451
Parution originale : 1953 aux Etats-Unis et 1955 en France
Format : poche
Pages : 213

Les Atuaniens en parlent : Euphemia, Julien, Olya, Rose, Tigger Lilly

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