mardi 30 octobre 2012

Au rapport Mr. Spock [1]

Cela fait maintenant un peu plus de 3 ans que je maintiens ce blog. Jusqu'à présent je m’astreignais à chroniquer tout ce que je lisais, livres, BD, manga, comics, etc. Seulement voilà plus ça va, moins j'ai le temps, ou parfois le courage, de tout chroniquer. Il m'arrivait même de me dire que je n'allais pas lire ce livre car j'avais trop de chroniques en retard ou bien que je n'allais pas lire cette BD car c'est plus vite lu que chroniqué. Alors là je me suis dit "STOP", je lis par plaisir, pas pour remplir un blog. J'ai songé à arrêter ce blog. Mais j'ai aussi réalisé qu'il me servait de référence sur ce que j'ai lu, quand, ce que j'en ai pensé, ou même à suivre ma liste de séries en cours. Et puis surtout il me permet de partager avec les autres lecteurs de la bloggosphère. J'ai donc décidé que pour l'instant je n'allais pas le fermer complètement. Qui sait, ce n'est peut être qu'un passage à vide. Je vais plutôt faire comme plusieurs autres blogueuses et m'inspirer des Ronds de Sorcière d’Acro, des So Many Books So Little Time de Val ou encore des L'heure Des Fées d'Olya. Je vais donc alterné les chroniques complètes lorsque j'aurai le temps, des chroniques très courtes, ou des bilans que je vais appeler "Au rapport Mr. Spock" qui contiendront en quelque lignes mon avis sur les livres que je n'aurai pas pu chroniquer.

Voici donc le premier "Au rapport Mr. Spock" avec mes lectures de septembre :

La pucelle et le démon de Benedict Taffin

Impression :
En sachant que l'auteur avait choisi de suivre l'histoire de Jeanne d'Arc j'ai eu peur que l'histoire soit un peu trop prévisible. Mais finalement ce fut vraiment très intéressant de découvrir les aventures d'Oriane et surtout l'auteur a su me surprendre. on ne s'ennuie jamais, l'écriture est fluide et l'on se laisse emporté par les aventures de Sidoine.
Chronique complète


Chroniques martiennes de Ray Bradbury

Impression :
Un classique de la Science-Fiction sous forme d'un recueil de nouvelles. Le côté nouvelles m'a comme d'habitude un peu gêné mais certaines nouvelles plutôt fantastiques m'ont quand même bien plu. Même si les technologies sont plutôt désuètes, l'écriture presque poétique de Bradbury compense sans souci et renforce même le plaisir de lecture.
Chronique complète


Pirates de Michael Crichton

Impression :
Un livre lu pendant des vacances en Sardaigne et parfaitement adapté à ce voyage. Cela se lit très facilement, le rythme est soutenu, c'est bourré de rebondissements, il y a de l'action et du suspens, et on se s'ennuie vraiment jamais. Malgré tous les films tirés de livres de Michael Crichton que j'ai vu, Pirates est le premier livre de cet auteur que je lis, mais probablement pas le dernier, car je me suis régalée.



vendredi 26 octobre 2012

Chroniques Martiennes - Ray Bradbury

Quatrième de couverture :
«"J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.- Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...»



Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois d'août sur le Cercle d'Atuan. En hommage à Ray Bradbury, décédé le 5 juin 2012, nous avons fait un mois Bradbury en août. C'était pour moi l'occasion parfaite de lire deux classiques de la science-fiction, Fahrenheit 451 que j'ai déjà chroniqué ICI et Chroniques martiennes .

Au début j'ai beaucoup apprécié. Je ne m'attendais pas du tout à ça en fait. Les nouvelles ont un ton plutôt fantastique et le côté science-fiction, c'est juste que cela se passe sur Mars. L'écriture de Bradbury est très poétique, les descriptions font rêver, car les paysages martiens, les maison et les technologies sont très idylliques. Qui n'a jamais rêvé de dormir sur un nuage de brume ? Ou de se faire une fondu bourguignonne avec un bol de lave ?

Et puis comme souvent avec les recueils de nouvelles, j'ai commencé à me lasser. Au bout d'un moment je décroche, j'ai du mal à enchainer les nouvelles. Quand j'en ai lu une, même une qui m'a plu, j'ai du mal à ré-ouvrir le livre pour lire la suivante. Bien sur il y le côté chronologique qui peut inciter à continuer, il y a l'intérêt de savoir comment les terriens vont finir. Mais dans ce cas je préfère lire un roman et suivre un personnage. Bon d'accord c'est difficile sur une telle période, mais alors plusieurs personnages sur différentes périodes. Il y a par exemple une nouvelle où on retrouve un personnage d'une nouvelle précédente, et là j'ai tout de suite mieux accroché. En tout cas au bout d'un moment j'ai ressenti la même lassitude qu'avec Demain les chiens. Mais bon en prenant mon temps, en lisant une ou deux nouvelles de temps en temps, j'ai finalement réussi à finir ce livre et je suis contente d'avoir persévéré car j'ai bien aimé certaines nouvelles de la fin et comment cela fini.

Pour en revenir aux nouvelles elles même, certaines sont plus politiques, essayant de dénoncer quelque chose, certaines sont plus fantastiques, et c'est d'ailleurs souvent ces dernières que j'ai préférées. Dans mes favorites plutôt situées au début du recueil je noterai :
  • Ylla : qui nous permet de découvrir Mars et ses habitants.
  • Les hommes de la Terre, La troisième expédition et Et la lune qui luit : qui nous content les expéditions terriennes.
  • Rencontre nocturne : une rencontre bien étrange.
Et passé le milieu qui m'a moins passionné, je noterai vers la fin du recueil les nouvelles :
  • Usher II : un clin d'oeil à la nouvelle d'Edgar Allan Poe.
  • Le Martien : une nouvelle très émouvante.
  • Les villes muettes : une nouvelle traitant de la solitude sur un ton humoristique
  • Les longues années : une nouvelle intrigante et touchante.

Certaines nouvelles ont un côté vraiment fantastique, vraiment étrange, on ne sait pas trop où on va et on attend la chute avec impatience. J'avais un peu l'impression de regarder des vieux épisodes de Twillight Zone (La quatrième dimension) avec leur côté étrange et une fin inattendue et surprenante.
Un classique de la Science-Fiction que je ne regrette pas d'avoir lu, mais qui risque d'être vite oublié, à part peut être une ou deux nouvelles.

Je vais bien sur compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF.

Impression :

Auteur : Raymond Bradbury (Etats-Unis - 1920-2012)
Editeur : Folio SF
Parution : janvier 2001
Titre original : The martian chronicles
Parution originale : 1950 aux Etats-Unis et 1954 en France
Format : poche
Pages : 334

Les Atuaniens en parlent :
Julien, Lune, Olya, Vert, Yume 

mardi 23 octobre 2012

A comme association, tome 4 : Le subtil parfum du souffre - Pierre Bottero

Quatrième de couverture :
Prénom: Ombe
Age: 18 ans
Description: cheveux blonds et courts en pétard, yeux bleus, allure sportive
Profession: Agent statiaire à l'Association et étudiante (officiellement)
Signe particulier: Incassable
Aime: sa moto, tabasser un bon gros monstre, qu'on lui fiche la paix
Mission: sauver la vie du loup-garou et éviter d'en tomber amoureuse

Mon avis :
J'avais préfère le tome 2 de par la présence d'Ombe, mais ce tome 4 devient définitivement mon favori des quatre premier tomes.
Déjà je ne me suis jamais ennuyée dans ce tome. C'est très rythmé, il se passe toujours quelque chose. Il y a de l'humour, de l'action et des sentiments. Oui car ce tome contient plus d'émotions que les autres, avec le personnage d'Ombe qui évolue, devient plus touchante. En plus le fait que Ombe ait 18 ans permet à l'auteur de raconter une histoire plus adulte, et dans ce tome, il ne s'en prive pas.
J'ai aussi retrouvé Erglug avec plaisir, même si c'est que pour un court instant.

L'intrigue s'épaisie, aussi bien au niveau des problèmes avec les anormaux que du passé d'Ombe. En plus moi qui aime les histoires de loups-garous, je suis vraiment comblée avec ce tome dans lequel on retrouve les notions de clans, d'alphas et de domination.
J'ai profité d'avoir encore le tome 3 sous la main (je les emprunte à la bibliothèque ) pour relire quelques passages et faire quelques comparaisons et tout s'emboite très bien. C'est un attrait supplémentaire de cette série et j'espère que cela ne va pas disparaître maintenant que tous les tomes vont être écris par Erik L'homme.
Ce tome est le dernier écrit par Pierre Bottero et il nous fait réaliser combien nous avons perdu un grand auteur francais.
Je citerai d'ailleurs un passage de la fin du livre, "Une précision..." par Erik L'Homme que je trouve très belle :
"Pierre le disait souvent: Il existe quantité de mondes fantastiques qui côtoient le notre, les auteurs sont des passeurs et les livres des portes permettant d'y accéder."

Les autres tomes
La pâle lumière des ténèbres
Le limites obscures de la magie
L'étoffe fragile du monde

Impression :
Lu : du 28 au 30 août 2012

Auteur : Pierre Bottero (France - 1964-2009)
Editeur : Gallimard Jeunesse et Rageot
Parution : mars 2011
Pages : 180

On en parle sur le web : Nevertwhere (chez Vert), Mes lectures de l'imaginaire (chez Olya), Clair et obscur (chez Endea), Imaginelf (chez Lelf), Bulle de livre (chez Snow)

mardi 16 octobre 2012

La mélancolie des sirènes par trente mètres de fond - Serge Brussolo

Quatrième de couverture :
Femme scaphandrier, Lize Unke appartient à la brigade de police fluviale chargée d'enquêter sur la catastrophe du métro englouti. Qu'est-il réellement arrivé, ce jour-là, quand le plafond du tunnel a crevé, laissant le fleuve s'engouffrer dans le réseau souterrain pour noyer des kilomètres de galeries, de rames... et des milliers d'usagers ?
Bien des années ont passé depuis le drame, mais l'énigme reste entière. On parle de survivants, prisonniers de poches d'air. Des survivants qui connaîtraient la vérité... mais que personne ne semble pressé de ramener à la surface.
La solution du mystère est là, quelque part dans le labyrinthe des tunnels inondés. Lize, qui a perdu sa jeune sœur dans la catastrophe, s'est donné pour mission de faire la lumière sur cette étrange histoire. Décision imprudente s'il en est, car quoi de plus vulnérable qu'un scaphandrier perdu sous les eaux !
Dans la lignée du Chien de minuit et du Sourire noir, un thriller aux images hallucinantes.

Mon avis :
Pourquoi ce livre ? Et bien parce que cela faisait plusieurs fois que j'en entendais parler, parce que je n'avais jamais rien lu de Serge Brussolo, parce que le titre m'intriguait, parce ce que la couverture m'attirait pour son côté plongée sous marine et pour finir parce que je n'ai pas pu résister au quatrième de couverture. Bref que de bonnes raisons pour passer un bon moment. Et je n'ai pas été déçue. Certes ce n'est pas vraiment de la plongée sous marine, ou du moins en scaphandre autonome, puisqu'il s'agit ici de scaphandriers pieds-lourds. Mais cela n'empêche pas certaines scènes sous l'eau d'être très stressantes, limite suffocantes par moment. Et peut-être même plus avec des scaphandriers que seul leur tuyau d'air relie à la vie.

Bien que ce livre soit classé en science-fiction, il n'est nullement question de vaisseaux spatiaux et il ne se passe pas dans l'espace, bien que l'atmosphère soit parfois tout aussi irrespirable. Cela se passe en fait sur Terre dans une ville aux noms de rues et de stations de métro à consonance allemande. Du coup ce décor presque familier donne à certaines visions de cauchemar de ce roman, un côté réel qui fait froid dans le dos. Que ce passerait-il à Paris si le plafond d'une station de métro qui passe sous la Seine s'écroulait ? Que ce passerait-il si la Seine envahissait les stations du métro parisien ? Bon bien sur, une partie de l'histoire peut paraître irréaliste, et c'est là que le côté science fiction entre en scène.

Un petit livre très court mais très prenant et qui se lit presque d'une traite. En plus c'est un one-shot et cela fait du bien de temps en temps. C'est le premier livre de Serge Brussolo que je lis, mais surement pas le dernier. J'ai beaucoup aimé sa façon de vous mettre dans l'ambiance, de vous sentir étouffer dans certaines scènes, de faire monter l'angoisse petit à petit. Les phases sous l'eau sont très bien retranscrites et je soupçonne que cet auteur fait lui même de la plongée sous marine.
En tout cas, difficile d'en parler plus sans trop en dire, mais je me suis vraiment régalée.

Impression :
Lu : du 20 au 27 août 2012

Auteur : Serge Brussolo (France - 1951)
Editeur : Le Livre de Poche
Parution : janvier 2006
Format : poche
Pages : 284

dimanche 7 octobre 2012

La pucelle et le démon - Benedict Taffin

Quatrième de couverture : Le mercennaire Sidoine de Valzan est chargé d'escorter la prophétesse Jehanne. La jeune femme prétend pouvoir remettre le Dauphin sur le trône et rétablir la paix dans le royaume. Mais à son arrivée Sidoine découvre qu'elle a été assassinée par des démons. Il lui faut absolument trouver. une femme pour sauver le royaume, mais qui ? Il ne connaît personne en ces terres étrangères. Personne, hormis la
prostituée avec laquelle il a passé la nuit précédente : Oriane.
Oriane... Jehanne... qui verra la différence ?

Mon avis :
J'ai lu ce livre en ebook grace à un partenariat organisé par Book en Stock à l'occasion du mois de Benedicte Taffin. Un grand merci à Dup et Phooka et aux éditions Asgard.

En sachant que l'auteur avait choisi de suivre l'histoire de Jeanne d'Arc j'ai eu peur que l'histoire soit un peu trop prévisible. Même si je ne connais pas l'histoire de Jeanne d'Arc par coeur, on connait tous la fin. Mais finalement j'ai réalisé que je ne connais pas l'histoire de Jeanne d'Arc dans le détail, donc ce fut vraiment très intéressant de découvrir les aventures d'Oriane et parfois de les comparer à l'original. Et surtout l'auteur a su ménager des surprises .
Et puis j'aime bien cette façon de revisiter l'Histoire, un peu comme le fait Pierre Pevel dans les Lames du Cardinal. Mais ici au lieu d'avoir des dragons, on a des démons. J'ai d'ailleurs trouvé que ces éléments de fantasy était très bien intégrés à l'histoire. Les démons sont présents mais pas trop, et permettent de créer des ennemis très inquiétants et dangereux. Il y a aussi des magiciens mais là encore ils n'ont pas des pouvoirs super hyper puissants et interviennent avec parcimonie.

Finalement les aventures, les rebondissements, les combats et les personnages restent les attraits principaux de cette histoire. Les combats sont d'ailleurs très bien décrits et très réalistes, aussi bien les combats à deux ou trois que les grands combats épiques où deux camps s'affrontent. J'ai vraiment bien apprécié cette partie action.
Côté personnage, j'ai beaucoup aimé le personnage de Sidoine et son démon Arkshaar. Les échanges entre Arkshaar et Sidoine sont parfois très drôles. Mais cette perpétuelle lutte entre le démon et son possédé rend Sidoine vraiment très attachant. Sa façon de s'exprimer lui donne un côté bourru mais réaliste. Mais on devine finalement sous sa carapace un homme droit, avec des faiblesses. Je me suis un peu moins attachée à Oriane, je ne sais pas trop pourquoi. Je l'aimais bien au début mais un peu moins par la suite. Mais des révélations nous expliquent quand même sont changement de personnalité donc ça reste cohérent.

La fin est peut être un peu trop rapide à mon goût, j'aurais aimé en savoir plus, mais c'était probablement car j'étais triste de finir ce livre. La couverture est superbe, et ça me ferait presque regretté de l'avoir reçu en ebook.

En conclusion je dirai que je me suis vraiment régalée avec ce livre, je l'ai littéralement dévoré, on ne s'ennuie jamais, l'écriture de l'auteur est fluide, les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte et l'on se laisse emporté par les aventures de Sidoine.

Impression :
Lu : du 1er au 9 septembre 2012

Auteur : Bénédicte Taffin (France)
Editeur : Asgard
Collection : Science Fiction
Parution : juin 2012
Format : grand format
Pages : 354

On en parle sur le web :
Phooka, Dup, Livement (chez Acr0), Mes lectures de l'imaginaire (chez Olya), Lectures Trollesque (chez Ptitetrolle)