jeudi 19 août 2010

Défi Robert Heinlein

Et bien voilà, j'avais dit que le Challenge Re-reading Harry Potter serait mon dernier, du moins pour quelques temps, mais finalement je n'ai pas résisté bien longtemps et je vais m'inscrire à mon 6ème challenge. Il s'agit du défi organisé par Le traqueur Stellaire : Le défi Robert Heinlein. Pour l'instant je vais choisir le niveau Space Cadet, probablement avec Révolte sur la Lune qui me tente depuis quelques temps. Je verrai plus tard si je passe au niveau Time enough for Heinlein.

dimanche 15 août 2010

Star Trek - Spock doit mourrir - James Blish


Quatrième de couverture :
Les Klingons attaquent ! Et les êtres mystérieux qui vivent sur Organia les laissent faire... Heureusement, l'ingénieur Scott n'est jamais à court d'idées : il envoie une réplique de Spock sur la planère envahie. Mais rien n'est simple, et Jim Kirk se retrouve face à face avec DEUX Spock !
Lequel est le bon ?
Lequel doit mourir ?

Mon avis :
Cela faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas lu de roman de Star Trek. Et je dois dire que cela me manquait.

Tout d'abord, un petit historique :
James Blish était connu dans l'univers de Star Trek pour ses novélisations d'épisodes. Pendant une décennie, de 1967 à 1977, il écrivit 12 recueils contenant en moyenne 7 à 8 novélisations d'épisode. Lorsqu'il a écrit Spock doit mourir c'était le premier roman original écrit pour la franchise Star Trek. L'histoire de Spock doit mourir fait suite à l'épisode Errand of Mercy que James Blish avait novélisé pour le recueil Star Trek 2 en 1968. Errand of Mercy, traduit en français Les Arbitres du cosmos, est l'épisode 27 de la saison 1 (et oui à l'époque les saisons faisaient 29 episodes) et fut diffusé aux Etats-Unis en 1967. Cet épisode se passe en 2267 sur la paisible planète Organia, la seule planète de classe M dans une zone que se disputent la Fédération et l'Empire Klingon. Kirk et l'Enterprise sont envoyés sur cette planète pour prévenir les organiens d'une possible invasion des Klingons. C'est d'ailleurs dans cet épisode que les Klingons sont apparus pour la première fois à l'écran.
Spock doit mourir se passe quelques mois plus tard, fin 2267 à début 2268.


Comme je le disais plus haut, ce roman est le premier, mais cela se sent. Il est un peu trop calqué sur un épisode. Deux ou trois chapitres pour situer le problème, les classiques inventions et miracles de Scotty, McCoy et ses états d'âme face au téléporteur, Sulu qui fait des miracles au pilotage et Uhura en déesse des communications. Bref par rapport à un roman de Star Trek écrit ces dix dernières années, on voit la différence. L'histoire n'est pas très originale : la duplication par le téléporteur avait déjà été vu dans The Enemy Within (en francais L'Imposteur) (saison 1 épisode 5). Et puis il y a des phrases comme "Je suis médecin, pas sorcier", qui est une copie conforme de la fameuse réplique "Je suis un docteur, pas un maçon !" de l'épisode The Devil in the Dark (Les Mines de Horta) (saison 1 épisode 26). Bref tout cela est très classique et malheureusement pas très original.

Mais en tant que fan, j'ai quand même passé un bon moment à retrouver le trio Kirk, Spock et McCoy et leurs discussions qui ont fait une des forces de la série. Il y a aussi la petite énigme pour savoir lequel est le vrai Spock qui assez plaisante. Des fois on se dit "c'est lui", puis on se dit, "non c'est trop évident, l'auteur cherche à me piéger". Bref sans être palpitant, c'est amusant. Les discussions entre les 2 Spock sont aussi assez jubilatoires pour quelqu'un comme moi qui est fan de Spock. J'ai bien aimé aussi les allusions aux autres épisodes comme par exemple l'allusion à Amok Time (Le Mal du pays) avec le Pon Farr de Spock. C'est quelque chose que j'apprécie dans un roman Star Trek, ca créé un tout, un univers qui nous est familié, que l'on apprécie, et on a l'impression de connaitre les personnages comme si c'était nos amis depuis toujours.
A la manière d'un épisode, chaque chapitre commence par un journal de bord du capitaine, et j'ai bien aimé, cela re-situe bien l'histoire

Ce n'est surement pas un des romans Star Trek les plus notables, mais j'ai quand même passé un bon moment de fan, et il faut quand même être indulgent en se re-situant dans le contexte et en se rappelant que c'était le premier.

Impression :

Auteur : James Blish (1921-1975 - Etats-Unis)
Editeur : Fleuve Noir
Parution : février 1993
Titre original : Spock Must Die
Parution originale : 1970
Format : poche
Pages : 181

On en parle sur le web :
La vallée des grenouilles séchées (blog de The Bursar)
Chez l'aventurier des rêves

dimanche 1 août 2010

Viktoria 91 - Pierre Pevel

Quatrième de couverture :
Londres, 1891.
Un tueur rôde dans le quartier de Whitechapel.
A la lueur blafarde d'un réverbère gît un bobby, le crâne défoncé... C'est un androïde que de braves londoniens s'apprêtent déjà à démonter !
Reporter impétueux, Norman Latimer se lance dans une enquête délicate : quel rôle jour la mystérieuse Lady Audrey Burton ? Pourquoi se confie-t-elle à lui ? Craindrait-elle de faire appel à Scotland Yard ?
Latimer est perplexe. Il se trouve confronté à d'étranges phénomènes. Heureusement son vieil ami, l'inspecteur Doty et Kate Harbuck, la prostitue au grand coeur, vont lui venir en aide, chacun à sa façon.
Dans ce monde singulier, où les fiacres conduits par des cochers-robots sont attelés à des chevaux mécaniques, la tenacité de Doty et de Latimer sera mise à rude épreuve !

Mon avis :
De Pierre Pevel, je n'ai finalement lu que Les lames du cardinal, mais ce fut un de mes coups de coeur de la fin d'année 2009. Grace à Olya, qui est une grande fan de Pierre Pevel, j'ai découvert Viktoria 91, dont je n'avais absolument jamais entendu parlé. Pour tout vous avouer, en plus d'avoir été écrit pas Pierre Pevel, c'est le côté court du roman qui m'a attiré. Cela fait du bien parfois de se plonger dans une histoire et d'avoir le dénouement en quelques heures. D'autant plus que l'auteur trouve quand même le temps de nous fait découvrir un Londres à l'époque victorienne, mais où les fiacres sont conduits par des robots et tirés par des chevaux mécaniques. Et oui ce roman est classé dans la catégorie steampunk. C'est d'ailleurs le premier roman que je lis dans ce sous-genre de la Science-Fiction. C'est peut être aussi une des raisons qui m'a fait lire ce livre. J'étais très curieuse de découvrir le steampunk. Bon ce roman n'est peut être pas le plus détailler sur les technologies spécifiques à ce genre, mais il y a quand même quelques petits détails, comme les moyens de transport que j'ai mentionné plus haut, mais il y en a d'autres que je vous laisse découvrir. Je pense d'ailleurs que ce ne sera pas le dernier roman steampunk que je lirai

Pour en revenir au livre, c'est en fait un roman policier où l'on suit l'enquête de Norman Latimer aider de son ami l'inspecteur Doty. Si vous y voyez une petite allusion à Sherlock Holmes et Watson, deux enquêteurs très connus de l'époque victorienne, sachez qu'un petit clin d'oeil leur est fait dans ce livre.
J'ai trouvé l'intrigue est bien menée, et tout au long de l'enquête, l'auteur nous donne de petits indices, par ci, par là, au travers des découvertes et de réflexions de Latimer. Mais rien ne peut vous préparer à la fin sublime de ce récit, qui explique tout, y compris le titre. Mais là, je vous laisse la découvrir.

Les termes anglais comme "Criminal Investigation Division" ou "Police constables" sont conservés avec des notes de bas de pages pour les explications. J'ai trouvé ça une excellente idée, cela renforce notre impression d'être à Londres. En plus bien sur des descriptions de l'auteur, que j'avais eu le plaisir de découvrir dans Les lames du cardinal avec le Paris de 1633. Ici Pierre Pevel nous décrit avec toujours beaucoup de réalisme, un Londres de 1891 et le quartier malfamé de Whitechapel.

Un livre que je vous recommande donc pour passer un bon petit moment de lecture, ou pour comme moi, découvrir le genre Steampunk.


Impression :

Auteur : Pierre Pevel (1968 - France)
Editeur : Imaginaires Sans Frontière
Parution : mai 2002
Pages : 186

On en parle sur le web :
OlyaElixirsMes imaginaires