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dimanche 23 février 2014

Le sabre de sang, tome1 : Histoire de Tiric Sherna - Thomas Geha

Quatrième de couverture :
Mon nom est Tiric Sherna.
J'ai survécu à la guerre. Mais la défaite que vient de subir mon peuple, les Shaos, me laisse un sale goût dans la bouche, comme une envie de vengeance. Les Qivhviens - des humanoïdes reptiliens - nous ont massacrés ou, pire encore, réduits en esclavage. Une caravane nous convoie vers Ferza, la capitale de l'empire qivhvien. Dans ce nid de vipères, les plus forts d'entre nous seront destinés aux arènes. Autant dire que je suis voué à une mort certaine...
Mais je suis un Shao ! Et un jour viendra, je le jure, où nous nous relèverons et vaincrons l'ennemi. Oui, un jour, j'aurai ma revanche
Thomas Geha fait une entrée remarquée en fantasy avec Le sabre de sang, diptyque où aventure, magie et suspense sont les maîtres mots.

Mon avis :
Après avoir beaucoup apprécié toutes les histoires se situant dans l'univers des Planètes Pirates, univers créé par Thomas Geha, j'ai maintenant l'occasion de découvrir son talent en fantasy, grâce au partenariat organisé par Book en Stock et les éditions Folio SF. Un grand merci à eux car je me suis régalée avec ce livre.

Au début j'avais l'impression de me retrouver dans Gladiator, le film de Ridley Scott, alors comme j'ai adoré ce film (j'ai quand même été le voir trois fois au cinéma) j'ai forcément été tout de suite happée par ce livre. Alors pourquoi Gladiator ? Et bien parce que Tiric Sherna est destiné aux arènes de Ferza. Alors après bien sur il se passe plein d'autres choses, ne vous attendez pas à un remake de Gladiator, pas du tout, seul le début des histoires se ressemble, mais pour moi cela m'a permis de rentrer très rapidement dans cette histoire.

Et pour parler plus en détail de cette histoire du Sabre de Sang, je dois dire que l'on ne s'ennuie pas. Les châpitres sont courts, rythmés et il se passe toujours quelque chose. C'est varié, il y a de l'action, des combats, des voyages, du suspens, un soupçon de magie, mais pas trop. J’emmétrais juste une très légère critique, c'est que parfois j'ai trouvé les choses trop faciles pour les personnages. Mais cela ne nuit pas du tout à l'histoire. Ce livre se lit tout seul, c'est vraiment un très bon divertissement.

Le livre contient un petit lexique très utile et j'ai trouvé que cela rendait ce monde plus réel, comme si on visitait un pays étranger. Surtout que la faune, la flore et les différentes coutumes des différentes races sont très variés et très développés dans ce roman, mais encore une fois pas trop. Ce que je veux dire par là c'est Thomas Geha nous fait découvrir ce monde petit à petit, par de petites phrases et pas des descriptions à n'en plus finir et ça, j'aime beaucoup.

Le livre est écrit à la première personne, c'est Tiric qui raconte son histoire et cela m'a permis de très vite m'attacher au personnage. Mais j'ai quand même un petit faible pour Kardelj, je ne saurais dire pourquoi. Peut être son côté posé, parfois un peu taciturne, en tout cas j'ai hâte de le retrouver dans le tome 2. Et oui car il y a un tome 2 et je vous conseille d'ailleurs de l'avoir sous la main, car j'ai commis la terrible erreur de ne pas l'avoir et il va falloir que je me précipite dans une librairie. Heureusement que Folio SF a une l'excellente idée de sortir les deux tomes en même temps. Alors encore un grand merci aux éditions Folio SF et à Dup et Phooka pour l'organisation du Mois de Thomas Geha sur Book en Stock


Impression :
Lu : février 2014
Auteur : Thomas Geha (France - 1976)
Editeur : Folio SF
Collection : Fantasy
Parution : janvier 2014
Format : poche
Pages :291

On en parle sur le web : Phooka chez Book en Stock, Dup chez Book en Stock, Lelf, BlackWolf

jeudi 26 décembre 2013

Le spectre des abysses - Kat Falls

Quatrième de couverture :
Ty, 15 ans, a toujours vécu sous les mers, il y est même né. Ses parents sont des "Luciférins", des pionnies qui, après la montée des eaux qui a submergé la Terre, ont choisi de créer une ferme sous-marine. Mais, depuis quelques semaines, la colonie est menacée par des hors-la-loi qui pillent les sous-marins de ravitaillement. Aidé de Gemma, une fille venu d'En Haut dans l'espoir de retrouver son frère, Ty est prêt a risquer sa vie pour sauver le monde fascinant dans lequel il a grandi.

Mon avis :
J'ai gagné ce livre grâce au concours organisé par Dup et Phooka sur leur blog Book en Stock. Alors vraiment un grand merci à Dup, Phooka et aux Editions Bayard Jeunesse parce que je me suis régalée.

Comme je l'ai déjà dis dans certaines de mes chroniques, j'adore la mer et la plongée sous-marine (La mélancolie des sirènes par 30 mètres de fond ou La vieille anglaise et le continent). L'été 2012, je ne sais pas pourquoi, la plongée me manquait sans doute, j'ai eu envie de lire une histoire qui se passait sous l'eau, une histoire avec un monde sous-marin. J'en ai cherché et je n'ai finalement pas trouvé grand chose. Et puis quand j'ai lu la chronique de Dup sur Le spectre des abysses j'étais bouche bée. Je n'en croyais pas mes yeux. J'ai pensé : "vous en avez rêvé, Kat Falls l'a fait".
Alors ce livre je comptais bien le lire un jour et en plus je l'ai gagné, elle est pas belle la vie.

Tout d'abord je dois dire une chose, la couverture est superbe. Pour ce qui est du roman, c'est de la lecture jeunesse plutôt classique et certaines surprises sont plutôt prévisibles mais sur ce livre j'ai été bon public et je me suis laissée porter par cet univers qui me fait rêver. Car oui vivre sous l'eau ça me fait rêver alors si la partie technique n'était peut être pas très réaliste au niveau vie sous-marine, et bien tant pis.
Pour ce qui est des personnages je les ai trouvé plutôt fouillés pour de la jeunesse, et on découvre petit à petit leur passé. Bon les héros sont des adolescents avec des réactions d'adolescents et certains personnages ont des réactions un peu caricaturales, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, c'est vraiment de la lecture jeunesse. Mais le côté aventure de la vie sous-marine et l'action qui s'accélère une fois le décor posé, fait que je me suis laissée embarquer et que je ne me suis pas du tout ennuyé. Pour les adultes je le recommande quand même plutôt aux amoureux de la mer mais pour les lecteurs jeunesse je pense que c'est vraiment très sympa et surtout très original.


pour la lettre F


Impression :
Lu : juin 2013

Auteur : Kat Falls (Etats-Unis)
Editeur : Bayard Jeunesse
Parution : octobre 2012
Titre original : Dark Life
Parution originale : 2010
Format : grand format
Pages : 328

On en parle sur le web :
Dup sur Book en Stock

samedi 7 décembre 2013

Les Tiges - Thomas Geha

Mon avis :
Cette nouvelle fait partie de l'anthologie Destination Univers mais j'ai préféré la chroniquer séparément pour finir mon tour d'horizon des Planètes Pirates puisque cette nouvelle est située dans cet univers. Comme son nom l'indique elle permet d'en apprendre plus sur les Tiges que j'ai rencontré pour la première fois dans La guerre des Chiffonneurs. Au travers de plusieurs personnages et d'événements se produisant sur une période d'environ sept heures, on en apprend plus sur le rapport entre les Tiges et les humains et sur la guerre avec les Ailaidarlis. Elle permet aussi de retrouver au travers de quelques lignes Cinerna, un des héros dans La guerre des Chiffonneurs. Pour les lecteurs du cycle des Planètes Pirates cette nouvelle permet de découvrir un peu plus cet univers et j'avoue qu'à chacune de mes lectures j'ai envie d'approfondir cet univers créé par Thomas Geha. Mais pour les lecteurs qui lisent cette nouvelle comme juste faisant partie d'une anthologie, c'est une nouvelle qui bouge bien, qui met vite en place le décor et qui nous plonge rapidement dans l'action. Bref moi qui d'habitude n'apprécie pas trop les nouvelles là j'ai passé un très bon moment. Mais le fait qu'elle m'en apprenne plus sur l'univers des Planètes Pirates y contribue surement

Bon je ne finirai pas ce challenge mais je compte quand même cette nouvelle ce qui me fera 4 participations sur les 6 prévues.

Impression :

Auteur : Thomas Geha (France - 1976)
Editeur : Griffe d'Encre
Parution : février 2012
Pages de la nouvelle : 23

lundi 25 novembre 2013

Sous l'ombre des étoiles - Thomas Geha

Quatrième de couverture :
La guerre entre Salamandres et Humains a pris fin.
À la suite d’une dernière bataille épique, Kee Carson, tireur d'élite à bord du Templier, s’échoue sur une planète insignifiante, Seinbeck.
Resté deux siècles en hibernation, il s'y éveille et apprend qu’Humains et Salamandres, descendants des naufragés, ont fini par s'allier en tribus nomades pour faire face à une menace mutuelle : les indigènes de ce monde.



Mon avis :
J'avais déjà beaucoup aimé La guerre des Chiffonneurs dans le genre Space-Opera, et bien j'ai aussi beaucoup aimé Sous l'ombre des étoiles dans le genre Planet-Opera. C'est d'ailleurs du Planet-Opera plutôt classique où l'on découvre une planète et ses habitants, et c'est ce qui fait le charme de ce livre car Thomas Geha nous emmène sur un rythme plutôt calme et posé, à la découverte de cette planète, de sa flore, de sa faune, de ses habitants, de leurs conflits et de leurs espoirs. Il n'y a donc pas tant d'action que ça, rien à voir avec le rythme trépident de La Guerre des Chiffonneurs, mais pour moi ce fut une constante envie d'en savoir plus, d'en voir plus.

En plus de la découverte de la planète Seinbeck, ce livre est aussi une belle histoire d'amitié, et qui au passage aborde les thèmes de l'acceptation de l'autre, malgré ses différences, de la tolérance.

Côté personnages, j'ai bien aimé Sirval, tout comme j'avais beaucoup aimé Raugri dans La guerre des chiffonneurs. Faut croire que j'ai un faible pour les personnages non humains sortis de la plume de Thomas Geha, et j'ai d'ailleurs regretté de ne pas en savoir plus sur Sirval. C'est pratiquement le seul petit reproche que je peux faire à ce livre, qu'il soit trop court et que du coup les personnages ne soient pas assez creusés, ou du moins qu'on en sache pas assez sur leur passé, comme ce fut le cas dans La guerre des Chiffonneurs.

Je sais, je compare souvent Sous l'ombre des étoiles à La guerre des Chiffonneurs, mais c'est parce qu'ils font partie du même cycle Planètes Pirates, Sous l'ombre des étoiles étant le tome 0 et La guerre des Chiffonneurs étant le tome 1. Mais ils peuvent être lus tout à fait indépendamment, leur point commun c'est qu'ils se passent dans le même univers, un univers que l'auteur épaissi petit à petit, mais ils se passent à des époques différentes.

Bon aller j'arrête de comparer ces deux histoires, qui sont finalement très différentes mais toutes les deux très bien écrites, ce qui prouve que l'auteur a plusieurs cordes à son arc. En tout cas moi je les ai autant aimé l'une que l'autre. Et pour ce qui est de L'ombre sous les étoiles qui est quand même le sujet de ce billet, je ne me suis jamais ennuyée, c'est très varié, plein de découvertes, de surprises et j'espère vraiment que Thomas Geha nous écrira d'autres belles histoires dans cet univers des Planètes Pirates.

Un grand merci à Thomas Geha pour le service presse en epub.

Impression :

Auteur : Thomas Geha (France - 1976)
Editeur : Rivière Blanche
Parution : 2012
Format : poche
Pages : 212

On en parle sur le web :
Un papillon dans la Lune, Lorhkan et les mauvais genres, La Prophétie des ânes

samedi 21 septembre 2013

La guerre des Chiffonneurs - Thomas Geha

Quatrième de couverture :
Dur d'être un Terrien élevé par le peuple Jadoin, des pirates... surtout quand on s'entiche d'une femme promise à son frère adoptif! Marcus Mardel l'apprendra à ses dépends. Banni de son clan, il se retrouve sur la planète Tanope où il rencontre Raugri, un félin humanoïde bougon et asocial. Ensemble, dans le but de devenir prospecteurs, ils acquièrent un astronef, surnommé un soir de beuverie Le vieux mais joli lapin rose. Problème, pour le faire fonctionner, il lui faut un chiffonneur, et seul cet appareil permet la navigation intergalactique. Mais en ces temps troublés où certaines technologies se sont perdues, les chiffonneurs se font rares... de quoi déclencher, peut-être, la guerre des chiffonneurs...

Mon avis :
Au début ce livre m'a tout de suite fait pensé à Star Wars. Entre le félin humanoïde Raugri qui rappelle étrangement Chewbacca et le Vieux mais joli lapin rose qui ne peut que faire penser au Faucon Millénium, on ne peut pas passer à côté des références ou des clins d'oeil, appelez les comme vous voulez. Mais cela ne m'a pas déranger. Il y a assez d'originalité dans ce livre pour finalement se détacher de Star Wars. Nous suivons donc les aventures de Han Solo, euh non Marcus Mardel à la recherche d'un Chiffonneur.

Ces aventures sont plutôt variées, se passant sur une planète ou dans l'espace et avec pas mal d'action. L'univers qu'a créé Thomas Geha est plutôt riche avec pas mal de races, de créatures, et de conflits galactiques. Les chapitres alternent entre le présent et des flashbacks bienvenus qui nous expliquent comment Raugri et Marcus se sont rencontrés, ou nous raconte le passé de Marcus chez les Jadoin. Cela donne de l'épaisseur aux personnages, et explique certaines de leurs réactions ou les problèmes qui les poursuivent.

J'ai vraiment bien aimé ce petit livre, je dis petit car avec seulement 194 pages je l'ai trouvé trop court. C'est vraiment dommage car ce fut un bon moment de détente. J'espère vraiment qu'il y aura une suite et que l'on retrouvera ses personnages, surtout Raugri auquel je me suis vraiment attachée.


Un billet de dernière minute pour le challenge Summer Star Wars Episode I.


9/26 pour la lettre G

Impression :

Auteur : Thomas Geha (France - 1976)
Editeur : Rivière Blanche
Parution : 2012
Format : poche
Pages : 197

On en parle sur le web :
Lorhkan et les mauvais genres, Un papillon dans la Lune, Blog-O-Livre chez Blackwolf

samedi 7 septembre 2013

Timeville - Tim Sliders

Quatrième de couverture :
David Cartier fait partie des chefs étoilés les plus réputés de la planète et Anna Cartier est une brillante chirurgienne. Ce soir, David et Anna ont signé les papiers de leur divorce, et David s'apprête à passer une dernière nuit dans son ancienne maison.
Mais à son réveil, le décor a radicalement changé et son téléphone portable a disparu. Un hurlement à l'étage lui indique que sa fille Agathe vient de découvrir sa nouvelle coiffure à la Tina Turner et son immonde pyjama Duran Duran. Quand à Tom, le petit dernier, il se demande pourquoi la télé n'a que trois chaînes et où sont passés ses DVDs préférés. Seule Anna semble comprendre l'impossible réalité. La petite famille a voyagé dans le temps... et se retrouve au tout début des années 80, précisément à l'époque où Anna et David se sont rencontrés et se sont juré un amour éternel...
Qui les a envoyés là et dans quel but ? Et surtout comment feront-ils pour supporter cette cohabitation forcée et... rentrer en 2012 ?
Bienvenue dans la mystérieuse Timeville ! La ville de tous les temps et de tous les possibles...

Mon avis :
J'ai découvert ce livre sur le blog de Lune et j'ai tout de suite voulu le lire. C'est maintenant chose faite et vraiment je ne le regrette pas car je me suis régalée. Alors un grand merci à elle.
Pourtant il ne ressemble pas à mes lectures habituelles, pas d'action, finalement très peu d'aventure, pas d'extraterrestres, pas de vaisseaux spatiaux, pas de dragons ou de chevaliers, juste l'histoire d'une famille et d'un voyage dans le temps. Seulement voilà, c'est un voyage dans le temps dans les années 80, et c'est là que ce bouquin m'a vraiment conquise car j'ai voyagé avec eux dans les années 80. Si cela avait été dans les années 60 par exemple, je n'aurais probablement pas réagi de la même façon, mais là, à chaque page, j'ai retrouvé les années 80 de mon enfance, la vie de l'époque, parfois avec nostalgie, mais en réalisant aussi toutes la technologie qu'on utilise de nos jours au quotidien sans s'en rendre compte et qui n'existait pas à l'époque. Il ne s'est pas passé un chapitre sans que je me dise, "Ah oui il y avait ça". Je n'en ferai pas une liste ici pour laisser la surprise aux lecteurs, mais cela va des émissions TV au Rubik's Cube en passant par les voitures, et j'en passe. Pour moi ce livre a vraiment été une plongée dans mes souvenirs.

Voilà donc un livre que j'ai dévoré et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il faut dire qu'il est bourré d'humour surtout dans les dialogues. En plus les personnages sont attachants et on se demande à chaque page qu'est ce qu'il va bien encore pouvoir leur arriver et s'ils vont pouvoir rentrer chez eux.

Quand j'ai commencé ce livre je ne m'attendais pas du tout à pouvoir le compter pour mon challenge My Summer of (SFFF) Love et pourtant l'histoire d'amour entre David et Anna tient une place importante dans ce roman.

Alors il faut peut être avoir plus de 40 ans pour éprouver de la nostalgie pour les années 80 mais dans tous les cas ce livre est très fun, une excellente lecture détente pour l'été.


8/26 pour la lettre S

Impression :

Auteur : Tim Sliders
Editeur : Fleuve Noir
Parution : novembre 2012
Format : Broché
Pages : 380

On en parle sur le web :
Un papillon dans la Lune, Une interview de Time Sliders sur ActuSF

samedi 17 août 2013

Le volcryn - George R.R.Martin

Quatrième de couverture :
Les légendes parlent d’une race d’extraterrestres fabuleuse parcourant lentement l’espace, aux manettes de gigantesques vaisseaux à l’apparence de cités d’ombre...
Moi, Karoly d’Branin, je leur ai voué ma vie, et mes inlassables recherches m’ont enfin permis de les localiser. Avec mon équipe, nous avons embarqué à bord de l’Armageddon, vaisseau du commandant Royd Eris. Et dans peu de temps, les volcryns seront enfin à notre portée.
Mais en attendant, l’ambiance est de plus en plus pesante entre nous... Royd Eris refuse d’apparaître physiquement, préférant user d’hologrammes et de communicateurs muraux ... Et Thale Lasamer, notre télépathe, fait état d’une menace sourde et mystérieuse...
Peu importe ! Mes volcryns sont tout proches, et je ne les laisserai pas filer !

Mon avis : Voici une novella bien sympathique. Autant je n'accroche toujours pas trop aux nouvelles, autant les novellas semblent mieux me convenir. Cela ressemble déjà un peu plus à un roman, où l'on prend un peu de temps pour découvrir un monde ou des personnages, mais un roman court. En tout cas j'ai vraiment bien accroché à Le Volcryn. On s'attend à de l'exploration spatiale, à la découverte d'une race extraterrestre et finalement on n'a qu'un huis clos dans l'espace. Quand je dis "on n'a qu'un huis clos" ce n'est pas péjoratif. Simplement quand on est prévenu comme je l'étais, ça passe bien, mais cette novella n'a pas du tout plût à Mr. Spocky car pour lui ce n'est justement qu'un huis clos et il n'y a pas assez de réponses, sur les Volcryns notamment.

Vous l'aurez donc compris, ce livre est principalement un huis clos, basé presque uniquement sur les personnages. On découvre petit à petit les protagonistes, et particulièrement Royd Eris, le commandant de l'Armageddon. L’atmosphère devient de plus en plus intrigante et même au bout d'un moment étouffante. Cette histoire m'a fait penser au film Sphère, sauf que là cela se passe dans l'espace. Bien sur on se doute de comment cela va finir mais je me suis laissée prendre au jeu de qui allait mourir, comment ou quand. Je me suis laissée happer par le suspens, et finalement je me suis bien régalée. Mais vous êtes prévenu, ce n'est pas de la grande exploration spatiale.

Je rajouterai que ce livre a eu le prix Locus de la novella en 1981 et qu'il a été écrit bien avant la saga du Trône de fer.


Je vais compter Le Volcryn pour mon Challenge "Je lis des nouvelles et des novellas" et pour mon challenge Summer Star Wars Episode I


Impression :

Auteur : George R.R. Martin (Etats-Unis - 1948)
Editeur : ActuSF
Collection : Perles d'épice
Parution : mai 2010
Titre original : Nightflyers
Parution originale : 1980
Pages : 155

On en parle sur le web :
BlackWolf, Imaginelf, Naufragés Volontaires

vendredi 22 février 2013

Star Trek Titan, Sword of Damocles - Geoffrey Thorne

Quatrième de couverture : Fate: It is an idea as old as life itself. Do our choices shape the future, or is it the other way around? And if the path we walk is predestined -- if the way we are to meet our end is knowable -- what might that knowledge compel us to do?

Titan's travels take it to a world at the edge of reason. Orisha is a planet whose people have lived for centuries beneath an unfathomable celestial body in their sky. From the moment it first appeared, the object was thought to be something unnatural, an ill omen that has made them feel watched, exposed, vulnerable -- provoking a primal fear that has steered the course of their civilization. The Orishans call it the Eye of Erykon, and because it has consistently defied every scientific attempt to decode its true nature, many are convinced it represents an intelligence that is studying their world...and perhaps waiting to destroy it.

But the secret behind the Eye threatens Titan as well as Orisha...and it holds a special meaning for one member of Captain Riker's crew in particular, whose lifelong quest to balance faith and scientific truth is tested against the harsh, unblinking glare of inevitability.

Mon avis :
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre. Le prologue qui est en fait nommé épilogue, n'est vraiment pas clair. Le début est plutôt lent et j'ai eu du mal à accrocher. Alors certes au début on suit les différents aliens de l'USS Titan, on creuse un peu les personnages, mais c'est long à se mettre en place et cela manque quand même un peu de rythme pour moi. Et des fois ça fait un peu disputes de cours d'école.
Par contre à partir du moment où la navette est envoyée en exploration, cela change tout. Là j'ai vraiment été captivée. Les personnages sont en danger, il y a du suspens, la tension monte au fur et à mesure. Il y a des rebondissements et l'auteur a vraiment réussi à me surprendre, surtout quand apparait la notion de temps. Les chapitres finissent souvent en cliffhanger ou sur une révélation et on ne peut plus lâcher le livre.

J'aime bien les livres sur les voyages dans le temps où je dois me creuser un peu la tête et ce fut le cas pour celui-ci. Alors c'est parfois un peu confus et j'ai bien apprécié de lire les annotations de l'auteur ou le topic sur le TrekBBS Board qui m'ont clarifié les choses. Mais cela n'a rien enlevé à mon plaisir de lecture.

J'aurais aimé avoir un chapitre final plus clair, les personnages étant anonymes. J'aurais aimé lire plus en détails les réactions de certains personnages à ce qu'il s’était passé et clarifié la relation entre Riker et Troi. D'ailleurs étant une grande fan de Riker, il n'était pas assez présent pour moi, mais j'aurai peut être plus de chance dans les prochains tomes.

Enfin ce petit défaut est un détail et j'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire ce quatrième tome de la série Titan. Je vais donc maintenant passer à Greater than the sum pour enfin arriver à la fameuse trilogie Destiny.

Je n'y avait pas pensé, mais c'est Vert avec son billet sur Star Trek (2009) qui m'a fait penser que le Winter Time Travel cette année concernait aussi les histoires de voyages dans le temps et pas seulement les uchronies, et pour sur ce livre rentre dans la catégorie voyage dans le temps.



4/26 pour la lettre T

Impression :
Lu : du 28 janvier au 10 février 2013

Auteur : Geoffrey Thorne (pays - naissance)
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : novembre 2007
Format : poche
Pages : 384

mercredi 13 février 2013

Star Trek Enterprise, The good that men do - Andy Mangels et Michael A. Martin

Quatrième de couverture :
Pax Galactica. Enemies become allies. Old secrets are at last revealed. Long-held beliefs and widely accepted truths are challenged. Man turns to leisurely pursuits.

In this golden age, two old friends are drawn together. They seek to understand, and wonder how what they have long believed, what they have been taught, was never so.

Over two hundred years ago, the life of one of Starfleet's earliest pioneers came to a tragic end, and Captain Jonathan Archer, the legendary commander of Earth's first warp-five starship, lost a close friend. Or so it seemed for many years. But with the passage of time, and the declassification of certain crucial files, the truth about that fateful day -- the day that Commander Charles "Trip" Tucker III didn't die -- could finally be revealed.

Why did Starfleet feel it was necessary to rewrite history? And why only now can the truth be told?

Mon avis :
ATTENTION spoiler : celles et ceux qui n'ont pas fini la série TV Star Trek Enterprise, ne lisez pas plus loin !!!

Ce livre fait suite à 'Terra Prime', l'avant dernier épisode de la série TV Enterprise. Nous sommes donc en 2155 et on retrouve une bonne partie des personnages de la série en général et de cet épisode en particulier. Trip et T'Pol pleurent leur fille, Archer aide le premier ministre à former l'alliance avec les Vulcans, les Andorians, les Telarites et les Coridanites qui avait échouée suite aux actions de l'organisation Terra Prime dans l'épisode du même nom. On retrouve aussi des personnages de l'épisode 'Aenar', comme par exemple Shran, Jhamel ou même le romulan Valdore.
Je trouve que ce livre est vraiment très bon comme premier tome de la série "relaunch" car il reprend vraiment tous les éléments de la quatrième et dernière saison d'Enterprise, que ce soit les personnages ou les lieux, comme par exemple T'Pau ou le sanctuaire T'Karath de l'épisodes 'Awakening'. Les auteurs profitent d'ailleurs des premiers chapitres pour nous faire quelques rappels des épisodes précités. J'adore les livres comme ça, aussi bien imbriqué avec ce qu'il s'est passé dans la série TV.

C'est excellent aussi comme on retrouve un parallèle entre le dernier épisode 'These Are the Voyages' et le livre. Sauf qu'on n'est pas trois jours avant la signature de la Fédération (2161) comme dans l'épisode, mais 3 semaines avant la signature du Coalition Pact (2155). Shran vient demander de l'aide, non pas pour sauver sa fille, mais pour sauver Jhamel. Il y a même certains dialogues de l'épisode qui sont repris tel quel dans le livre, comme par exemple la discussion entre Archer et T'Pol où elle lui dit qu'elle ne fait pas confiance à Shran. J'ai vraiment apprécié comment les auteurs ont réutilisé mots pour mots certains dialogues du dernier épisode, mais en changeant les circonstances.

Je dois avouer que je fait partie de ceux qui n'ont pas du tout aimé ce qu'il se passe dans le dernier épisode et surtout comment cela se passe. Les auteurs réparent un peu ce gâchis et nous expliquent que ce n'est pas forcément vrai, que ça ne s'est pas forcément passé comme ça, et nous donnent une autre version des faits. Et j'aime beaucoup cette nouvelle version des faits. Ce livre m'a vraiment réconcilié avec la série. On dit souvent que seul ce qui est dans les séries est "canon" et bien pour moi c'est ce livre qui sera "canon".

En plus si j'arrête de le comparer à 'These Are the Voyages' et que je le regarde comme livre de science-fiction à part entière, il a vraiment tout pour me plaire. Il y a de l'action assez rapidement ce qui nous fait rentrer très rapidement dans l'histoire. Il y a de l’espionnage, du suspens, des batailles spatiales et les personnages sont vraiment comme dans la série. A part peut être Trip, mais on peut facilement imaginer que durant les deux dernières saisons de la série, il a quand même un peu muri.

Bref vous l'aurez compris, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. C'est presque un coup de coeur. Pour moi il relance très bien la série TV et prépare très bien le chemin vers la guerre avec les Romulans, qui n'a finalement jamais été traitée dans la série TV. Je vais donc continuer cette série de livres avec grand intérêt.

Impression :
Lu : du 13 au 27 janvier 2013

Auteur : Andy Mangels et Michael A. Martin
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : février 2007
Format : poche
Pages : 464

vendredi 7 décembre 2012

Les Peaux-Epaisses - Laurent Genefort

Quatrième de couverture :
Lark et Roko : deux mercenaires parmi les plus doués et les plus chers.
Le premier est un ancien peau-épaisse, un humain modifié pour résister aux conditions de travail dans l'espace. Après trente ans de métier, il décide de raccrocher et de rejoindre les siens.
Le second, formé par Lark, déteste les Peaux-Épaisses. Depuis une affaire qui a mal tourné, il les chasse pour revendre leurs peaux, véritables combinaisons spatiales vivantes. Quand on l'engage pour éliminer le clan de Lark, son chemin va à nouveau croiser celui de son ancien mentor.
Lark parviendra-t-il à retrouver et sauver son clan ? Et Roko assouvira-t-il enfin sa vengeance ? Une seule certitude : il y a des comptes à solder... d'un côté comme de l'autre.

Mon avis :
Malgré que j'ai plusieurs fois croisé Laurent Genefort sur des salons, c'est la première fois que je lis un de ses livres, et ce n'est surement pas la dernière, car j'ai vraiment passé un excellent moment dans la Panstructure.
La version de Les Peaux-Epaisses que j'ai lue est la version publiée cette année par les éditions Critic; c'est une version revue et corrigée car ce roman avait déjà été publié en 1992 chez Fleuve Noir Anticipation et en 1998 chez Mnémos.

Dans la première partie, l'auteur nous présente les deux personnages principaux, Lark et Roko, et tous les personnages secondaires. Il y a d'ailleurs une petite liste bien pratique au début du roman. Chacun est bien développé, a un passé qui explique son aspect physique et psychique. Petit à petit l'auteur parsème son récit de discussions entre personnages qui nous permettent de découvrir leur passé respectif.

Le fait d'avoir créé deux personnages principaux est très ingénieux car on se surprend à apprécier les deux antagonistes et on a hâte de connaître la fin et de savoir qui s'en sort. On suit peut être légèrement plus Lark que Roko, et cela tombe bien car je l'ai tout de suite apprécié.
Je m'attendais à plus de courses poursuites, de rebondissements mais finalement quand j'ai fini le livre j'ai réalisé que l'équilibre était bien trouvé entre action et approfondissement des personnages.

Cette course poursuite est aussi le prétexte à la visite de différents mondes, comme Tycho 2, Archange, et bien d'autres. Habités, chacun a son ambiance, son mode de vie, de transport, et son architecture. J'ai retrouvé de la science-fiction comme j'aime, avec des mondes divers, des technologies, des vaisseaux ou des armes plus bizarres, ingénieuses ou destructrice les unes que les autres. Bref un arrière plan technologique très riche.

En plus, ce Space Opera pousse à la réflexion sur cette race de Peaux-Epaisses, utile à une époque, et maintenant haïe, traquée pour sa peau, et en voie d'extinction. On retrouve là des clins d'oeil à notre monde et à notre Histoire, avec le phénomène de l'exploitation de certaines races à une époque ou de l'extermination de races minoritaires juste à cause de leur différence.

La superbe couverture ne fait qu'ajouter au plaisir de lecture de ce roman très prenant, bourré de découvertes à la fois de personnages et de technologies, et finalement très distrayant.

Impression :
Lu : du 21 novembre au 1er décembre 2012

Auteur : Laurent Genefort (France - 1968)
Editeur : Critic
Parution : octobre 2012
Autres éditions : 1992 chez Fleuve Noir puis 1998 chez Mnémos
Pages : 225

On en parle sur le web :
Un papillon dans la Lune, Traqueur Stellaire

mercredi 5 décembre 2012

Krine, tome 2 : L'affaire Jonathan Harker - Stéphane Tamaillon

Quatrième de couverture :
Londres, 1890. Le détective Hector Krine est engagé par Abraham Stoker, l'administrateur du plus grand théâtre de la ville, pour enquêter sur des vols mystérieux commis durant les
représentations. Mais l'affaire ne s'annonce pas de tout repos. Au cours de ses investigations, Krine va croiser l'homme invisible, des vampires, déjouer un attentat contre la reine et faire face à une révolte des Grouillants. Le deuxième volet, plus steampunk que jamais, des enquêtes d'Hector Krine.

Mon avis :
Ce coup-ci Stéphane Tamaillon revisite le mythe des vampires. Normal me direz vous avec un titre pareil. Je rappelle que Jonathan Harker est le clerc de notaire qui se rend chez le comte Dracula dans le roman Dracula de Bram Stoker. Comme dans le premier tome, il y a de nombreuses allusions à différentes oeuvres de la littérature ou du cinéma, et c'est assez marrant de les chercher. Il y a par exemple l'homme invisible de H.G. Wells ou le Dr Jekyll de Robert Louis Stevenson. La présence de ces deux personnages m'a aussi fait penser à La ligue des gentlemen extraordinaires, surtout que les descriptions de Stéphane Tamaillon sont assez similaires aux personnages du film. Au final tout est expliqué dans "Dans les coulisses de Krine 2ème partie" qui se trouve à la fin du roman. Cette sorte de "Making of" est, comme la dernière fois, très intéressant. Cela nous permet à la fois de comprendre ce qui a inspiré l'auteur et qu'il a reporté dans son roman, cela nous permet de voir si les lieux ou les personnages du roman sont réels ou non, et cela nous donne même des idées de livres à lire ou de film à voir.

Pour en revenir au roman proprement dit, on retrouve les personnages du premier tome. Krine bien sur, mais aussi son fils, en pleine crise d'adolescence et qui donne du fil à retordre à son père. Enfin du moins au début du roman, car petit à petit ces difficultés relationnelles, qui servent surtout à mettre en place divers autres personnages, sont oubliées pour laisser place à l'enquête de Krine. J'ai trouvé cette enquête plus aboutie que dans le premier tome. On se rapproche d'une enquête policière avec l'interrogation de témoins qui guide Krine petit à petit. L'énigme est plus prenante, il y a plus de rebondissements. Bref j'ai légèrement préféré ce second tome.

Le quatrième de couverture annonce un roman "plus steampunk que jamais" et c'est vrai. Au travers de courses poursuites on découvre beaucoup plus Londres avec ses autocab, sorte de fiacre à vapeur, ou ses rails suspendu pour le métro
aérien, le locotube. On croise aussi à plusieurs reprises des automates, cochers ou serviteurs. On retrouve le côté victorien, déjà parce que l'histoire se passe en 1890, mais cela est amplifié par la présence de la reine Victoria dans l'histoire et la révolte des grouillants qui gronde.
Cela fait un moment que je n'ai pas lu de steampunk et que je n'ai pas rajouté une entrée au défi Steampunk, alors je vais en profiter.

Les autres tomes
  1. Les pilleurs de cercueils

Impression :
Lu : du 14 au 20 novembre 2012

Auteur : Stéphane Tamaillon (France- 1970)
Editeur : Gründ
Parution : octobre 2011
Format : grand format
Pages : 314

mardi 6 novembre 2012

Le cycle des démons, tome HS : L'or de Brayan - Peter V. Brett

Quatrième de couverture :
"Que vous soyez un nouveau lecteur souhaitant entrer dans l'univers d'Arlen, ou un passionné du Cycle des démons, je pense que cette histoire vous plaira." Peter V. Brett
Imaginez un monde où, à la nuit tombée, les démons sortent de l’ombre et dévorent les êtres vivants. On y vit dans la peur, en se réfugiant derrière des runes magiques. Jusqu’au jour où un jeune garçon décide de se dresser contre les démons et d’apprendre à les tuer.
L’Homme-rune est déjà un classique de la Fantasy et suscite une passion extraordinaire à travers le monde. Mais l’univers et la vie de son héros, Arlen, recèlent encore bien des secrets…
Voici le récit des aventures d’Arlen pendant les trois ans où il a voyagé entre les Villes Libres en tant que Messager. Plus des scènes inédites, des notes de l’auteur, de nouveaux personnages, un dictionnaire des runes… Un formidable cadeau pour les amoureux de la série et une parfaite entrée en matière pour tout ceux qui sont encore très nombreux à la découvrir.

Mon avis :
L'or de Brayan de Peter V. Brett contient deux nouvelles, une scène coupée, un dictionnaire Krassien et un grimoire de runes.
La première nouvelle, Le grand bazar, explique comment Arlen s'est retrouvé au Soleil d'Anoch. C'est en fait un chapitre que l'auteur a retiré de L'homme rune et je trouve qu'il a eu tout à fait raison. C'est une histoire intéressante mais qui finalement n'apporte pas grand chose à la trame principale. Par contre en nouvelle elle est bien sympa. J'ai eu le même sentiment pour L'or de Brayan, la seconde nouvelle de ce livre. Nous suivons encore les aventures d'Arlen mais cette fois-ci lors d'une de ses premières longues missions en tant que messager. J'ai légèrement préféré la seconde nouvelle, mais je les ai toutes les deux bien appréciées. On retrouve le style dynamique de Peter V. Brett. Il y a du rythme, du suspens, bref je ne me suis jamais ennuyée.
La scène coupée concerne Leesha et j'ai retrouvé avec plaisir ce personnage, même si ce n'était que pour quelques pages.

J'ai adoré me replonger dans le monde du Cycle des démons. Par contre je ne conseille pas forcément ce livre à ceux qui découvre ce cycle. Certes cela va leur permettre de découvrir la plume de Peter V. Brett, et le rythme qu'il arrive à donner à ses histoires, cela va peut-être leur donné envie de découvrir ce cycle, mais ils risquent quand même d'être un peu perdu au niveau du passé des personnages.

Ces nouvelles ont été publiées en différents livres aux Etat-Unis et je trouve très appréciable que les éditions Bragelonne en ait fait ce petit livre, qui n'est pas vraiment un recueil avec seulement deux nouvelles, mais qui est tout de même particulièrement réussi, avec en plus des illustrations de LAPAO qui donnent un petit côté collector très sympa.

Lire L'or de Brayan fut pour moi un bon moyen de me remettre dans le bain du Cycle des démons. Ce qui est sur c'est que cela m'a vraiment donné envie de lire le tome deux, La lance du désert, qui traine dans ma PAL depuis trop longtemps. Sans compter que le tome trois, The Daylight War est prévu pour février 2013. Vivement la traduction.

Impression :
Lu : du 17 au 21 octobre 2012

Auteur : Peter V. Brett (1973 - Etats-Unis)
Editeur : Bragelonne
Parution : mai 2011
Titre original : The Great Bazaar et Brayan’s Gold
Parution originale : 2010 et 2011
Format : collector
Pages : 192

On en parle sur le web : Blog-O-Livre, Lectures Trollesques

mardi 23 octobre 2012

A comme association, tome 4 : Le subtil parfum du souffre - Pierre Bottero

Quatrième de couverture :
Prénom: Ombe
Age: 18 ans
Description: cheveux blonds et courts en pétard, yeux bleus, allure sportive
Profession: Agent statiaire à l'Association et étudiante (officiellement)
Signe particulier: Incassable
Aime: sa moto, tabasser un bon gros monstre, qu'on lui fiche la paix
Mission: sauver la vie du loup-garou et éviter d'en tomber amoureuse

Mon avis :
J'avais préfère le tome 2 de par la présence d'Ombe, mais ce tome 4 devient définitivement mon favori des quatre premier tomes.
Déjà je ne me suis jamais ennuyée dans ce tome. C'est très rythmé, il se passe toujours quelque chose. Il y a de l'humour, de l'action et des sentiments. Oui car ce tome contient plus d'émotions que les autres, avec le personnage d'Ombe qui évolue, devient plus touchante. En plus le fait que Ombe ait 18 ans permet à l'auteur de raconter une histoire plus adulte, et dans ce tome, il ne s'en prive pas.
J'ai aussi retrouvé Erglug avec plaisir, même si c'est que pour un court instant.

L'intrigue s'épaisie, aussi bien au niveau des problèmes avec les anormaux que du passé d'Ombe. En plus moi qui aime les histoires de loups-garous, je suis vraiment comblée avec ce tome dans lequel on retrouve les notions de clans, d'alphas et de domination.
J'ai profité d'avoir encore le tome 3 sous la main (je les emprunte à la bibliothèque ) pour relire quelques passages et faire quelques comparaisons et tout s'emboite très bien. C'est un attrait supplémentaire de cette série et j'espère que cela ne va pas disparaître maintenant que tous les tomes vont être écris par Erik L'homme.
Ce tome est le dernier écrit par Pierre Bottero et il nous fait réaliser combien nous avons perdu un grand auteur francais.
Je citerai d'ailleurs un passage de la fin du livre, "Une précision..." par Erik L'Homme que je trouve très belle :
"Pierre le disait souvent: Il existe quantité de mondes fantastiques qui côtoient le notre, les auteurs sont des passeurs et les livres des portes permettant d'y accéder."

Les autres tomes
La pâle lumière des ténèbres
Le limites obscures de la magie
L'étoffe fragile du monde

Impression :
Lu : du 28 au 30 août 2012

Auteur : Pierre Bottero (France - 1964-2009)
Editeur : Gallimard Jeunesse et Rageot
Parution : mars 2011
Pages : 180

On en parle sur le web : Nevertwhere (chez Vert), Mes lectures de l'imaginaire (chez Olya), Clair et obscur (chez Endea), Imaginelf (chez Lelf), Bulle de livre (chez Snow)

mardi 16 octobre 2012

La mélancolie des sirènes par trente mètres de fond - Serge Brussolo

Quatrième de couverture :
Femme scaphandrier, Lize Unke appartient à la brigade de police fluviale chargée d'enquêter sur la catastrophe du métro englouti. Qu'est-il réellement arrivé, ce jour-là, quand le plafond du tunnel a crevé, laissant le fleuve s'engouffrer dans le réseau souterrain pour noyer des kilomètres de galeries, de rames... et des milliers d'usagers ?
Bien des années ont passé depuis le drame, mais l'énigme reste entière. On parle de survivants, prisonniers de poches d'air. Des survivants qui connaîtraient la vérité... mais que personne ne semble pressé de ramener à la surface.
La solution du mystère est là, quelque part dans le labyrinthe des tunnels inondés. Lize, qui a perdu sa jeune sœur dans la catastrophe, s'est donné pour mission de faire la lumière sur cette étrange histoire. Décision imprudente s'il en est, car quoi de plus vulnérable qu'un scaphandrier perdu sous les eaux !
Dans la lignée du Chien de minuit et du Sourire noir, un thriller aux images hallucinantes.

Mon avis :
Pourquoi ce livre ? Et bien parce que cela faisait plusieurs fois que j'en entendais parler, parce que je n'avais jamais rien lu de Serge Brussolo, parce que le titre m'intriguait, parce ce que la couverture m'attirait pour son côté plongée sous marine et pour finir parce que je n'ai pas pu résister au quatrième de couverture. Bref que de bonnes raisons pour passer un bon moment. Et je n'ai pas été déçue. Certes ce n'est pas vraiment de la plongée sous marine, ou du moins en scaphandre autonome, puisqu'il s'agit ici de scaphandriers pieds-lourds. Mais cela n'empêche pas certaines scènes sous l'eau d'être très stressantes, limite suffocantes par moment. Et peut-être même plus avec des scaphandriers que seul leur tuyau d'air relie à la vie.

Bien que ce livre soit classé en science-fiction, il n'est nullement question de vaisseaux spatiaux et il ne se passe pas dans l'espace, bien que l'atmosphère soit parfois tout aussi irrespirable. Cela se passe en fait sur Terre dans une ville aux noms de rues et de stations de métro à consonance allemande. Du coup ce décor presque familier donne à certaines visions de cauchemar de ce roman, un côté réel qui fait froid dans le dos. Que ce passerait-il à Paris si le plafond d'une station de métro qui passe sous la Seine s'écroulait ? Que ce passerait-il si la Seine envahissait les stations du métro parisien ? Bon bien sur, une partie de l'histoire peut paraître irréaliste, et c'est là que le côté science fiction entre en scène.

Un petit livre très court mais très prenant et qui se lit presque d'une traite. En plus c'est un one-shot et cela fait du bien de temps en temps. C'est le premier livre de Serge Brussolo que je lis, mais surement pas le dernier. J'ai beaucoup aimé sa façon de vous mettre dans l'ambiance, de vous sentir étouffer dans certaines scènes, de faire monter l'angoisse petit à petit. Les phases sous l'eau sont très bien retranscrites et je soupçonne que cet auteur fait lui même de la plongée sous marine.
En tout cas, difficile d'en parler plus sans trop en dire, mais je me suis vraiment régalée.

Impression :
Lu : du 20 au 27 août 2012

Auteur : Serge Brussolo (France - 1951)
Editeur : Le Livre de Poche
Parution : janvier 2006
Format : poche
Pages : 284

dimanche 7 octobre 2012

La pucelle et le démon - Benedict Taffin

Quatrième de couverture : Le mercennaire Sidoine de Valzan est chargé d'escorter la prophétesse Jehanne. La jeune femme prétend pouvoir remettre le Dauphin sur le trône et rétablir la paix dans le royaume. Mais à son arrivée Sidoine découvre qu'elle a été assassinée par des démons. Il lui faut absolument trouver. une femme pour sauver le royaume, mais qui ? Il ne connaît personne en ces terres étrangères. Personne, hormis la
prostituée avec laquelle il a passé la nuit précédente : Oriane.
Oriane... Jehanne... qui verra la différence ?

Mon avis :
J'ai lu ce livre en ebook grace à un partenariat organisé par Book en Stock à l'occasion du mois de Benedicte Taffin. Un grand merci à Dup et Phooka et aux éditions Asgard.

En sachant que l'auteur avait choisi de suivre l'histoire de Jeanne d'Arc j'ai eu peur que l'histoire soit un peu trop prévisible. Même si je ne connais pas l'histoire de Jeanne d'Arc par coeur, on connait tous la fin. Mais finalement j'ai réalisé que je ne connais pas l'histoire de Jeanne d'Arc dans le détail, donc ce fut vraiment très intéressant de découvrir les aventures d'Oriane et parfois de les comparer à l'original. Et surtout l'auteur a su ménager des surprises .
Et puis j'aime bien cette façon de revisiter l'Histoire, un peu comme le fait Pierre Pevel dans les Lames du Cardinal. Mais ici au lieu d'avoir des dragons, on a des démons. J'ai d'ailleurs trouvé que ces éléments de fantasy était très bien intégrés à l'histoire. Les démons sont présents mais pas trop, et permettent de créer des ennemis très inquiétants et dangereux. Il y a aussi des magiciens mais là encore ils n'ont pas des pouvoirs super hyper puissants et interviennent avec parcimonie.

Finalement les aventures, les rebondissements, les combats et les personnages restent les attraits principaux de cette histoire. Les combats sont d'ailleurs très bien décrits et très réalistes, aussi bien les combats à deux ou trois que les grands combats épiques où deux camps s'affrontent. J'ai vraiment bien apprécié cette partie action.
Côté personnage, j'ai beaucoup aimé le personnage de Sidoine et son démon Arkshaar. Les échanges entre Arkshaar et Sidoine sont parfois très drôles. Mais cette perpétuelle lutte entre le démon et son possédé rend Sidoine vraiment très attachant. Sa façon de s'exprimer lui donne un côté bourru mais réaliste. Mais on devine finalement sous sa carapace un homme droit, avec des faiblesses. Je me suis un peu moins attachée à Oriane, je ne sais pas trop pourquoi. Je l'aimais bien au début mais un peu moins par la suite. Mais des révélations nous expliquent quand même sont changement de personnalité donc ça reste cohérent.

La fin est peut être un peu trop rapide à mon goût, j'aurais aimé en savoir plus, mais c'était probablement car j'étais triste de finir ce livre. La couverture est superbe, et ça me ferait presque regretté de l'avoir reçu en ebook.

En conclusion je dirai que je me suis vraiment régalée avec ce livre, je l'ai littéralement dévoré, on ne s'ennuie jamais, l'écriture de l'auteur est fluide, les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte et l'on se laisse emporté par les aventures de Sidoine.

Impression :
Lu : du 1er au 9 septembre 2012

Auteur : Bénédicte Taffin (France)
Editeur : Asgard
Collection : Science Fiction
Parution : juin 2012
Format : grand format
Pages : 354

On en parle sur le web :
Phooka, Dup, Livement (chez Acr0), Mes lectures de l'imaginaire (chez Olya), Lectures Trollesque (chez Ptitetrolle)

dimanche 9 septembre 2012

Ikigami préavis de mort, tome 10 - Motorô Mase

Quatrième de couverture :
Alors que la guerre contre la Fédération est sur le point d'éclater pour de bon, les émeutes se multiplient contre la Loi de Prospérité Nationale.
La chasse aux éléments dégénérés redouble d'intensité, et quand le piège se referme finalement sur Fujimoto, tout ce qu'il s'était toujours efforcé de préserver s'effondre. Mais il est trop tard, désormais, pour jurer allégeance. Les seules issues qui lui restent sont la fuite, la résistance ou la mort.
Que feriez vous de vos dernières 24 heures ?


Mon avis :
Ce dernier tome est vraiment très prenant et je l'ai dévoré. Cette fois-ci il ne contient pratiquement qu'un seule histoire, principalement basée sur Fujimoto. Bon il y a bien une première partie, où l'on suit encore le destinataire d'un Ikigami, mais Fujimoto, la loi de prospérité nationale et la guerre sont bien quand même les sujets principaux de ce tome. Comme il est dit dans le quatrième de couverture, le piège se referme. On découvre que certains personnages récurrents de la saga, ne sont pas qui ils semblaient être. Et surtout on découvre que le but de l'ikigami n'est pas non plus celui que l'on croyait. Bref ce tome, un peu plus long que les autres en nombre de pages, est plein de révélations. On a même droit à quelques images flashback sur des tomes précédents.

Moi qui avait quelques craintes, il y a bien une fin et même des surprises et des rebondissements. Bon elle est peut être un peu rapide, et certains sujets, notamment par rapport à la guerre, auraient peut être pu être plus exploités. Mais je suis quand même contente de la fin et je me serai régalée avec cette série qui, malgré des hauts et des bas, ne m'a jamais déçue ou lassée. Bien sur certaines histoires étaient plus marquantes que d'autres et je retiendrai particulièrement celle de la jeune fille aveugle à qui son frère veut donner ses yeux et celle de la mère qui veut fuir le pays pour que sa fille ne soit pas vaccinée. Bref une série pleines d'émotions sur la valeur de la vie.

En parlant d'émotions, à l'heure où je fini cette série, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour El Jc qui m'avait fait découvrir cette série, et lire pour la première fois un manga.

Avec ce tome, je fini une nouvelle série pour mon challenge Fin de séries.

Les autres tomes :
Ikigami préavis de mort, tome 1
Ikigami préavis de mort, tome 2
Ikigami préavis de mort, tome 3
Ikigami préavis de mort, tome 4
Ikigami préavis de mort, tome 5
Ikigami préavis de mort, tome 6 et 7
Ikigami préavis de mort, tome 8 et 9

Impression :

Auteur : Motorô Mase (1969 - Japan)
Editeur : Kazé
Collection : Seinen
Parution :juin 2012
Pages : 254

jeudi 30 août 2012

Ikigami, préavis de mort, tome 8 et 9 - Motorô Mase

Quatrième de couverture :
Masato Kitamura vient de sortir de prison après avoir renversé un homme au cour d'une livraison, mais la culpabilité le hante. De son côté, grâce à une lourde série d'opération de chirurgie esthétique, Osamu Degu goûte enfin à la popularité dont il a rêvé toute son adolescence. C'est alors que Fujimoto leur livre l'Ikigami. Mais le jeune fonctionnaire, qui croyait avoir repris goût à son honorable métier, s'inquiète de l'installation à la mairie d'un "poste de surveillance idéologique", et a de plus en plus souvent l'impression d'être surveillé en dehors de ses heures de travail... Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ?

Quatrième de couverture :
Menacé à l'extérieur par les agressions répétées de la Fédération, le pays est aussi en proie à des conflits internes. Progressivement, la contestation s'organise et s'intensifie contre la loi de prospérité nationale. Confronté à une jeune infirmière se soulevant contre l’immoralité de la loi et à deux familles replongées par l'ikigami dans de sombres souvenirs de la guerre, Fujimoto se retrouve forcé de regarder son immobilisme en face. Pour lui comme pour beaucoup de citoyens, l'heure du choix semble venu.
Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ?

Mon avis :
Comme la dernière fois, je vais regroupé les tomes 8 et 9.
C'est toujours agréable à lire et les graphismes sont toujours très réalistes.

J'ai trouvé les histoires du Tome 8 très touchantes, avec un homme qui souhaite mourir et qui finalement reçoit l'ikigami, mais peut être un peu trop tôt, et dans la deuxième histoire, un homme vraiment pas aidé par le nature physiquement, qui fini par reprendre goût à la vie, au moment où Fujimoto vient lui apporter l'ikigami.

Les deux histoires du tome 9 sont aussi très bien. La première nous montre comment réagi le corps médical face à l'ikigami tandis que la deuxième histoire, qui contient peut être un peu trop de coïncidences, est très prenante et tout s'emboite à merveille.

Pour ce qui est de Fujimoto, dans le tome 8 il se sent de plus en plus surveillé, du coup il a l'impression de jouer de plus en plus la comédie et de ne plus se sentir lui même. Mais d'un autre côté cela lui donne une certaine tranquillité d'esprit. Se ment-il à lui même ? Est ce qu'il est vraiment surveillé ou est ce qu'il se l'imagine. Le mangaka nous met nous aussi dans le doute.

Le tome 9 fait bien progresser le fil conducteur et l'histoire de Fujimoto, notamment par rapport à la surveillance qui est exercée sur ce dernier. Apparait aussi l'histoire d'une guerre, et d'une alliance, dont apparemment on aurait entendu parlé dans le tome 4, mais je ne m'en souviens pas. Mais si on nous en reparle maintenant c'est probablement important pour la suite. A voir.
En tout cas on sent bien qu'on approche de la fin, les jeunes, Fujimoto en tête, se rebellent de plus en plus contre cette loi, et je vais me précipiter sur le dernier tome pour savoir comment finalement finissent les aventures de Fujimoto.


Avec ces deux tomes, je continue mon challenge Fin de séries.

Les autres tomes :
Ikigami préavis de mort, tome 1
Ikigami préavis de mort, tome 2
Ikigami préavis de mort, tome 3
Ikigami préavis de mort, tome 4
Ikigami préavis de mort, tome 5
Ikigami préavis de mort, tome 6 et 7

Impression :

Auteur : Motorô Mase (1969 - Japan)
Editeur : Kazé
Collection : Seinen
Parution :mars 2011 et janvier 2012
Pages : 230 et 228