samedi 28 juillet 2012

Instinct tome 1 de Vincent Villeminot

Quatrième de couverture :
Tim ne garde qu'un souvenir troublant de l'accident. Quand il a repris conscience, il était une bête féroce, avide de chasse et de sang. A-t-il rêvé ? Ce n'est pas l'avis du professeur McIntyre, psychiatre singulier, qui l'emmène dans son institut de recherche où vivent d'autres initiés, tous sujets à des métamorphoses animales. C'est là que Tim rencontre Shariff et surtout Flora, une jeune fille séduisante et insaisissable...

Mon avis :
J'ai découvert ce livre chez Phooka, sur Book en stock, et je dois dire que sa chronique et le pitch m'ont tout de suite donné envie de le lire.

Je ne pense pas trop en dévoiler en parlant des métamorphoses animales, car on est quand même fixé sur ce point dans le quatrième de couverture et très rapidement dans l'histoire. Un point plutôt original, c'est que certains personnages sont des garous, mais pas des loups-garous. Ils se transforment en animaux mais pas en loup. Et je dois avouer que pour certaines transformations, il fallait oser. Cela peut paraitre d'ailleurs trop irréaliste pour certains lecteurs, mais il ne faut pas oublier que c'est de la lecture jeunesse. La spécificité des transformations apporte parfois de l'humour, parfois des situations très prenantes. En tout cas même si c'est parfois un peu invraisemblable, je me suis laissée emporter comme une ado.

Le rythme est plutôt rapide et l'écriture est dynamique. Les personnages sont pas mal fouillés pour de la lecture jeunesse, on apprend à les connaitre petit à petit et on découvre que parfois sous la première impression se cache autre chose. Leurs réactions sont réalistes avec des réactions d'enfant ou d'adolescent. Ils vont connaître l'amitié, la méfiance, le doute, la peur ou la colère. On suit trois personnages Tim, Flora et Shariff et les points de vue passent d'un personnage à l'autre.

La dernière partie est écrite façon thriller avec des chapitres très courts qui commencent chaque fois par la date et l'heure. Ce style donne une fin très prenante et on ne lâche plus le livre pour les derniers chapitres.

Bon ben je continue à attaquer de nouvelles séries, mais celle-ci n'est qu'une trilogie.

Impression :

Auteur : Vincent Villeminot (France)
Editeur : Fernand Nathan
Collection : Blast
Parution : avril 2011
Format : moyen format
Pages : 380

On en parle sur le web :
Book en stock, La P(ile) A L(ire) d'Heclea, Lectures Trollesques

CITRIQ

mardi 24 juillet 2012

Le temps du twist - Joël Houssin

Quatrième de couverture :
En cette sinistre fin de XXIe siècle, où l'alcoolisme chronique est devenu l'unique rempart aux innombrables virus contaminant l'atmosphère, l'avenir se conjugue au passé.
Aussi, pour son seizième anniversaire, Antonin Hofa a-t-il prévu deux choses : goûter - enfin ! - aux joies du sexe, et se suicider. Dans l'ordre. Ses amis du club des taudis y vont de leurs cadeaux, mais c'est un loup-garou fan de Led Zeppelin qu'il reçoit le plus inattendu : une Buick Electra à voyager dans le temps, qui entraîne toute la bande dans le Londres des années 70. Du moins en apparence ...
J'ai supprimé la fin car je trouvais quelle commençait à trop en dire.
Le temps du Twist a obtenue le Grand Prix de l'Imaginaire en 1992.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois de juin sur le Cercle d'Atuan et je dois dire que sans elle, je n'aurais jamais eu l'idée de lire ce livre.

J'ai trouvé le premier chapitre très glauque, très malsain et j'ai presque failli arrêter là. Pourtant le sujet m'intriguait, alors j'ai continué et à partir de l'apparition d'autres personnages et du voyage dans le temps, l'aventure est lancée et devient beaucoup plus prenante. Qui dit voyages dans le temps, dit paradoxes temporels. Je les ai trouvés plutôt bien gérés et bien expliqués. J'ai pris plaisir à me prendre la tête au côté des personnages, à me demander ce qu'il se passerait si ...

Les personnages sont plutôt attachants et j'avais une préférence pour Orlando et Crew-42, bien qu'ils ne soient pas les personnages principaux. Ce dernier c'est Antonin, mais j'ai trouvé son obsession pour se dépuceler un peu lourde au bout d'un moment.

Une chose qui m'a un peu plus ennuyé c'est que les personnages sont shootés ou bourrés du matin au soir. Au début le côté complètement délirant de cette histoire me la faisait plutôt classer dans la catégorie jeunesse (je l'ai d'ailleurs trouvé au rayon jeunesse de ma bibliothèque), mais cette apologie constante de l'alcool et de la drogue est peut être quand même un peu dérangeante pour de la lecture jeunesse.

En plus du côté voyage dans le temps, il y a aussi un côté cyberpunk. Je n'ai carrément d'expérience dans ce domaine, mais je dois avouer que la plupart du temps je n'y comprenait pas grand chose. Alors je sais pas si le cyberpunk est toujours comme ça, mais c'est une partie du livre qui m'a plutôt déplu. Bon il y avait un peu trop de références musicales aussi, mais je les ai tout simplement ignoré. La fin est un peu décevante. En tout cas, j'ai trouvé certains évènements pas assez expliqués ou pas assez émouvants, dommage.

Ce qui est sur c'est que l'histoire est plutôt originale, même parfois un peu délirante. C'était plutôt marrant à lire.

Impression :
Lu : du 28 juin au 4 juillet 2012

Auteur : Joël Houssin (France - 1953)
Editeur : Folio SF
Parution : novembre 2000
Parution originale : 1990 chez Denoël
Format : poche
Pages : 292

Les Atuaniens en parlent : Euphemia, Falagar, Lune, Rose, Tigger Lilly, Vert

CITRIQ

dimanche 22 juillet 2012

Star Trek The Next Generation, Before Dishonor - Peter David

Quatrième de couverture :
An enemy so intractable that it cannot be reasoned with. The entire race thinks with on mind and strives toward one purpose: to add our biological distinctiveness to their own and wipe out individuality, to make every living thing Borg.
In over two centuries, the Federation has never encountered a greater threat. Twice Starfleet assembled and threw countless starships to stand against them. The Borg were stopped, the price paid in blood. Humanity breathed a sigh of relief, assuming it was safe. And with the destruction of the transwarp conduits, the Federation believed that the killing blow had finally been struck against the Borg.
Driven to the point of extinction, the Borg continue to fight for their very existence, for their culture. They will not be denied. They must not be stopped. The old rules and assumptions regarding how the Collective should act have been dismissed. Now the Borg kill first, assimilate later.
When the Enterprise manages to thwart them once again, the Borg turn inward. The dark places that even the drones never realized existed are turned outward against the enemy they have never been able to defeat. What is revealed is the thing that no one believed the Borg could do.

Mon avis :
Cela faisait un bon moment que je n'avais pas lu de roman en anglais se passant dans l'univers de Star TreK. Certes j'ai chroniqué sur ce blog un manga et un comics en anglais et un roman en français, mais pas en anglais. Le Summer Star Wars est chaque année une bonne occasion de se replonger dans cet univers très space-opera. Comme en plus cette année j'ai eu une subite envie de Star Trek, j'ai repris ce qu'on appelle The Next Generation Relaunch, qui se situe après le dernier film de la Next Generation, à savoir Nemesis. Bon je dois parler javanais à la plupart d'entre vous, mais tant pis. Tout ça pour vous dire que j'ai attaqué Before Dishonor. Comme vous l'aurez probablement compris en lisant le quatrième de couverture, le méchant de l'histoire c'est les Borgs. J'aime beaucoup les histoires avec des Borg. Ce sont pour moi les meilleurs méchants de Star Trek. Avec eux pas de sentiments, ils sont prêt à tout pour gagner et assimiler leurs ennemis, du coup quand ils attaquent dans un roman, on peut s'attendre à tout, et notamment à de l'action, du suspens et des rebondissements. Et c'est bien le cas dans ce roman.

J'ai toujours beaucoup aimé les romans de Star Trek de Peter David et celui ci ne déroge pas à la règle. Je trouve qu'il a l'art de très bien retranscrire les personnages connus des fans. Je les vois évoluer sous mes yeux, comme si je regardais un épisode.

Ce livre est listé comme faisant partie de la série des Next generation, cependant on retrouve des personnages de Voyager ou de New Frontier et même de la série originale (TOS) et pour moi ce fut très plaisant de lire cette sorte de crossover et de suivre les aventures de plusieurs personnages plus ou moins connus, parfois sur pas mal de page quand même.

J'ai lu beaucoup de critiques négatives sur ce livre, mais moi j'ai passé un excellent moment de lecture Trekienne, comme si je regardais un double épisode, oui car quand même l'histoire est un peu plus poussée que pour un épisode.
Je pense qu'une bonne partie des critiques négatives sont des fans de Voyager qui n'ont pas aimé ce que l'on a fait de leurs personnages favoris. Je peux les comprendre, mais pour moi ça ne m'a pas gêné.

Ce livre est le second du relaunch et l'on continue à suivre l'évolution de l'équipage de l'Enterprise, avec les personnages connus de la série TV et les personnages apparus seulement dans les livres, occupant les postes stratégiques des personnages qui ne sont plus sur l'Enterprise, soit pour avoir été muté sur un autre vaisseau, soit pour avoir définitivement disparu.

La fin reste ouverte, probablement pour lancer la suite qui nous amènera à la trilogie Destiny. J'ai hâte d'être à cette trilogie qui parait-il est très bien.

Star Trek étant bien sur connu pour être du Space Opera, je vais le compter pour mon challenge Summer Star Wars.

Impression :
Lu : 9 au 26 juin 2012

Auteur : Peter David (Etats-Unis)
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : novembre 2007
Format : poche
Pages : 407

jeudi 19 juillet 2012

Ravage - René Barjavel

Quatrième de couverture :De l'autre côté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherches des poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au-dessus du fleuve, retombent sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur, fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d'un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l'ostensoir des mains du prêtre épouvanté.

Mon avis :
Il y a deux livres post-apocalyptique que je souhaite lire. Aqua TM dans lequel il n'y a plus d'eau et Panne Sèche dans lequel il n'y a plus d'essence. Ravage nous propose un autre cas de figure car il n'y a plus d'électricité. Nous allons donc suivre plusieurs personnages et voir comment ils vont s'en sortir sur cette terre post-apocalyptique victime d'une panne générale d'électricité.

Une première partie nous décrit comment les gens vivent en 2052. Toute les explications et détails sur les techniques utilisées comme les moyens de locomotions, les vêtements, la nourriture, le stockage des morts peuvent paraitre ennuyeux mais elles ne sont en fait pas là par hasard, car dans la deuxième partie on va découvrir la conséquence de cette panne d'électricité sur toutes ces technologies. Petit à petit on comprend pourquoi l'auteur nous avait expliqué tout cela et cela donne un côté très intéressant à ce roman quand tout s'emboite si bien.

C'est un livre qui se lit très facilement, les évènements avancent à un bon rythme, il y a même un peu d'action et de suspens. François est assez attachant et débrouillard, et il y a plein d'autres personnages à suivre. Bon je signalerai quand même un petit morceau complètement délirant au milieu, mais surtout que parfois c'est quand même un peu trop facile. Par exemple à un moment donné, il leur faut absolument quelque chose, je n'en dirai pas plus, et ben paf, il y a un couple de fermiers qui passe par là, qui est là au bon endroit au bon moment et qui leurs donne ce qu'il leurs faut. C'est un cas, mais il y en a d'autres.

Je ne parlerai pas trop de la fin, pour ne pas trop en révéler, mais je noterai quand même qu'il y a une fin, ce qui n'est pas toujours le cas des livres post-apocalyptiques qui restent souvent très ouverts.

Ce livre finalement assez vieux est pour moi toujours d'actualité. En le lisant je me suis souvent dit "ouah s'il y avait une panne générale d'électricité à Paris, quel chaos ce serait". Alors certes il est parfois un peu désuet mais il peut être facilement retranscrit à nos jours.

Ce livre étant clairement post-apocalyptique je vais donc le compter pour mon challenge Fins du monde. Comme en plus il fait partie de la liste du challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF je ne vais pas me priver de le compter. Ouah j'en suis à 6 livres sur 10, j'ai atteint la moitié en environ un an et demi. Il y a de l'espoir .

Impression :
Lu : du 2 au 8 juin 2012

Auteur : René Barjavel (France - 1911)
Editeur : Folio
Collection : Science Fiction
Parution de cette édition : mai 1973
Parution originale : 1943
Format : poche
Pages : 313

jeudi 5 juillet 2012

La Saga Vorkosigan, Intégrale 1 : L'Honneur de Cordelia - Lois McMaster Bujold

Quatrième de couverture :
J'ai préféré ne pas mettre le quatrième de couverture de l'intégrale, car elle révèle trop de chose, surtout avec le troisième livre contenu dans cette intégrale. Je mets donc un résumé à ma sauce uniquement pour l'histoire dont je vais vous parler aujourd'hui:
L'honneur de Cordelia (Cordelia Vorkosigan) - Cordelia Naismith fait partie du contingent scientifique de l'armée Betane. Lors d'une mission de routine, ses coéquipiers essuient une attaque Barrayarane particulièrement violente. Seule survivante, elle devient la prisonnière d'Aral Vorkosigan, alias le "boucher de Komarr". Que va-t-il faire ? La tuer ? Alors que tout les oppose, ils vont devoir faire équipe pour survivre.

Mon avis :
Cette intégrale contient 3 livres, Opération Cay (1988), Cordelia Vorkosigan (1986) et Barrayar (1991). La couverture est sobre mais nous fait bien comprendre que c'est du space-opera. La séparation des 3 livres est claire, ce qui m'a permit de lire directement Cordelia Vorkosigan, renommé L'honneur de Cordélia pour cette intégrale. Opération Cay, renommé Chute libre, se situe dans le même monde mais 200 ans avant. Il n'est donc pas essentiel à la trame principale et je le lirai plus tard.

Je ne vais donc parler que du second livre de cette intégrale L'honneur de Cordelia. Quand on connait un peu le sujet de la Saga Vorkosigan, on se doute un peu de comment va finir ce tome. Ce qui connaissent cette saga me comprendront et pour les autres je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir. En tout cas je pense que c'est une bonne chose que cette intégrale soit publié dans l'ordre chronologique, justement pour éviter ce genre de désagrément, enfin quand on ne lit pas le quatrième de couverture en entier.

Mais assez parlé du contenant, revenons en au contenu.
Même quand on se doute de la fin comme c'était mon cas, il est quand même très intéressant de découvrir comment on y arrive.
Plutôt Planet-Opera au début avec la découverte d'une planète et de ses dangers, il se transforme petit à petit en Space Opera avec intrigues à bord de vaisseaux spatiaux et combats spatiaux. Je m'imaginais d'ailleurs ces vaisseaux comme dans la dernière série Galactica, des sortes de cuirassés de l'espace.

Ce roman est une très bonne lecture détente. On ne s'ennuie jamais, il se passe toujours quelque chose. L'histoire progresse à un bon rythme. On découvre petit à petit des personnages et on en apprend plus sur leur passé. Ils deviennent d'ailleurs très attachant au fur et à mesure de l'histoire. Aux travers de ces personnages, on découvre deux peuples que tout oppose, et leurs intrigues politiques. Il y a de l'action, des péripéties, et même parfois de l'humour. Tout y est pour passer un très bon moment de lecture. Alors malgré que parfois le hasard fasse un peu trop bien les choses, je me suis vraiment régalée, et je ne tarderai pas à lire la suite.

Je vais compter ce space-opera comme première entrée pour mon Challenge Summer Star Wars épisode VI.

Cette série contient 18 tomes je ne peux donc que l'inscrire comme nouvelle série à mon défi Fin de séries. Ce qui est sur c'est que je me suis attaquée à une sacré saga.


Impression :
Lu : du 25 au 30 mai 2012

Auteur : Lois McMaster Bujold (Etat-Unis - 1949)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Nouveaux Millénaires
Parution : octobre 2011
Pages : 1054
Parution de Cordelia Vorkosigan 1994
Titre original : Shards of Honor
Parution originale : 1986

On en parle sur le web :
Livres de Malice, Un jour une idée

lundi 2 juillet 2012

A comme Association, tome 2 : Les limites obscures de la magie - Pierre Bottero

Quatrième de couverture : Elle s'appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l'incroyable pouvoir d'être incassable ou presque. C'est pourquoi L'Association l'a recrutée comme agent stagiaire. Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème? La discrétion est une obligation absolue au sein de L'Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l'incassable risque fort de comprendre ce que «ou presque» veut dire.

Mon avis :
Il y a presque un an jour pour jour je lisais le tome 1 de A pour association, La pâle lumière des ténèbres. J'avais bien aimé ce premier tome mais j'ai préféré le tome 2. Alors pourquoi ? Peut être parce que je savais mieux à quoi m'attendre. L'un des principaux défaut que j'avais trouvé au premier tome est qu'il était trop court, qu'on avait à peine le temps de rentrer dans l'aventure et de s'attacher au personnage principal, Jasper. Alors ce tome 2 est aussi très court, mais au moins j'étais au courant Et puis on connaissait déjà l'Association, Walter, Mlle Rose ou le Sphinx, donc l'auteur perd moins de temps en introduction.
Un autre truc sympa dans le tome 2 lorsque l'on a lu le tome 1, c'est le lien entre les deux tomes avec les coups de fils que se donnent Jasper et Ombe.
Je crois aussi que la lecture de ce livre est tombée à point nommé, après avoir passé un mois et demi sur le Trone de fer. J'ai finalement bien apprécié le côté court et la lecture rapide de ce tome.

Ensuite, je ne sais pas si je l'ai préféré à celle d'Erik L'Homme, mais je sais que j'ai adoré la plume de Pierre Bottero. J'ai très bien accroché à son humour et donc par procuration à celui d'Ombe.
D'habitude je n'aime pas particulièrement quand l'auteur s'adresse au lecteur, mais là, comme c'est Ombe qui raconte son histoire, c'est comme si Ombe s’adressait à nous, et du coup c'est comme si c'était une copine qui nous raconte ses aventures à la terrasse d'un café. Et là par contre j'ai beaucoup apprécié cette proximité qu'on a avec l'héroïne.
Je pense d'ailleurs que je me suis plus facilement identifié à Ombe qui est une fille et qui conduit une moto à Paris. Les détails sur la moto et sur la conduite dans Paris étaient très réalistes. On voit que Pierre Bottero était un motard et je me suis bien retrouvée dans ses descriptions. C'est triste de penser que c'est un accident de moto qui nous a privé de ses oeuvres.

Et puis je préfère les pouvoirs de Ombe à ceux de Jasper, son côté incassable comparé à une prédisposition pour la magie. Mais bon je verrai aussi en lisant le tome 3, si maintenant je me suis habituée au fait que ces livres soient courts ou si vraiment je préfère Ombe à Jasper.
Je lirai donc sans tarder le tome 3 et ainsi continuerai mon défi Fin de séries.

Les autres tomes
La pâle lumière des ténèbres

Impression :
Lu : du 22 avril au 1er juin 2012

Auteur : Pierre Bottero (France - 1964-2009)
Editeur : Gallimard Jeunesse et Rageot
Parution : octobre 2010
Pages : 192

On en parle sur le web :
Clair obscur , Imaginelf, Mes lectures de l'imaginaire, Book en stock, Bulle de livre

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