La Terre se meurt sous la menace du Soleil sur le point d'exploser. A sa surface s'étend une immense jungle peuplée de végétaux qui se sont peu à peu adaptés à cet environnement hostile. Les derniers descendants de l'espèce humaine tentent tant bien que mal d'échapper aux nombreux périls qui les entourent. Gren, un enfant- homme séparé de son clan, part à l'aventure et, en affrontant diverses espèces végétales, le plus souvent mortelles, découvrira certains des secrets de ce nouveau monde, intégralement vert. Classique de la science-fiction, Le Monde Vert nous entraîne dans un futur lointain, étrange et familier à la fois. Un roman couronné par le prix Hugo en 1962 mais qui, à l'heure des dérèglements climatiques annoncés, est toujours d'actualité, tout en réussissant à rester optimiste.
Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune d'octobre sur le cercle d'Atuan. C'est le premier livre de Brian Aldiss que je lis, mais pour l'instant je n'ai pas du tout envie d'en lire d'autre. Mon opinion sur 'Le monde vert' a beaucoup changé au fur et à mesure de ma lecture, et malheureusement dans le mauvais sens. Les deux premiers chapitres m'ont assez plu, mais au fur et à mesure des chapitres, je me suis vraiment ennuyée et je me suis forcée à le finir. Ce roman est en fait composé de 5 nouvelles transformées en 5 chapitres et cela se sent car l'histoire n'est pas vraiment homogène.
Le début est plaisant. Ca bouge, l'histoire évolue vite. Mais finalement c'est plutôt une liste de faits, d'évènements, contés tambour battant. C'est d'ailleurs bizarre, ce style. Les évènements sont racontés sans détails, juste des enchainements.
On découvre un monde peuplé de plantes plus dangereuses les unes que les autres, mais j'ai eu beaucoup de mal à me les imaginer. D'habitude je n'aime pas trop les descriptions, mais dans ce livre pour le coup, cela en manque peut être un peu. Dans certains chapitres il y a un peu plus de descriptions des plantes ou des animaux, et plus d'explications sur leur évolution, mais dans d'autres il n'y en a pratiquement pas. Comme je le disais plus haut, ce n'est vraiment pas homogène.
J'ai eu aussi du mal avec la crédibilité de ce monde. D'habitude cela ne me gène pas, mais là pour moi c'était trop. J'aime bien les mondes originaux, mais là c'est parfois du délire. La partie d'actualité citée dans le quatrième de couverture "à l'heure des dérèglements climatiques annoncés", ne m'a même pas interpelé tellement j'ai eu du mal à me représenter ce monde et ses habitants.
Et malheureusement pour finir, je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages. Ils ne sont vraiment pas assez développés. Je suivais leurs aventures sans vraiment m'inquiéter de leur sort.
Ces nouvelles ont collectivement obtenu le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1962, mais j'ai été plutôt déçue et je m'attendais à beaucoup mieux pour un prix Hugo.
Côté positif il y a quand même un monde original, mais pour moi, cela n'a pas suffit à compenser tous les points négatifs cités plus haut, et si cela n'avait pas été pour une lecture commune avec Le Cercle d'Atuan, j'aurais probablement abandonné cette lecture en route.
Impression :
Auteur : Brian Aldiss (1925 - England)
Editeur : Terre de brume
Collection : Poussière d'Etoiles
Parution : juin 2007
Titre original : Hothouse
Parution originale : 1962
Pages : 219
Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Brize | julien | Kactusss | ||
Lhisbei | Tortoise | Vert |
C'est pas toi qui l'avait proposé au fait ? :D
RépondreSupprimerBen si c'est moi :( Mais le quatrième de couverture m'avait plu. Je trouvais qu'il y avait du potentiel. Je n'ai pas été la seule apparemment puisqu'il a été choisi lors du vote ;) Je l'avais aussi proposé parce qu'il fait parti de la Bibliothèque SFFF Idéale de la Fnac. Probablement car il est catégorisé classique de SF, mais c'est un classique qui a mal vieilli je crois.
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