samedi 27 février 2010

La Route - Cormac McCarthy

Quatrième de couverture :
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrême. Prix Pulitzer 2007, La Route s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires aux États-Unis.

Mon avis :
J'ai lu La route pour la lecture commune de février 2010 sur le Cercle d'Atuan et j'étais ravie quand ce livre fut choisi, car j'ai loupé le film au cinéma.

Le style qu'a utilisé Cormac McCarthy pour ce livre est vraiment très particulier. Au début j'ai même parfois eu du mal à le lire. Pour moi c'est un livre à lire calmement chez soit, et pas dans les transport en commun :) Pour être honnête au début je me suis même dit, "Oula, un livre qui a eu un prix Pulitzer, c'est pas pour moi". Et pourtant l'histoire m'a vraiment accrochée et j'avais envie d'en savoir plus. Au début on découvre deux personnages et je me suis posée pleins de questions : "que s'est-il passé pour en arriver là ?", "quand est-ce arrivé ?", "pourquoi sont-ils tous seul et où sont les autres ?", "comment arrivent-ils à survivre ?".

C'est le premier livre post-apocalyptique que je lis, et l'ambiance, la survie de tous les jours, ont contribué à me faire rentrer dans cette histoire et à suivre ces deux personnages sur La Route. Pour vous donner une petite idée de l'ambiance, voici une citation tirée du livre :
"Puis ils repartirent une fois de plus sur la route, voûtés et encapuchonnés et frissonnant dans leurs guenilles comme des moines mendiants partis quémander leur pitance."

Le style de l'auteur a une force indéniable. Son style est parfois presque poétique mais il est surtout percutant, comme par exemple : "La peau du petit était de la couleur d'une bougie et presque transparente".

Finalement j'aime bien le style épuré de McCarthy. Les dialogues sont courts, incisifs. Son style simple et dépouillé, illustre bien le semblant de vie qu'il reste à l'homme et l'enfant.

L'enfant mentionne souvent "les gentils". Au cours du livre on comprend que l’homme et l’enfant ne veulent pas seulement survivre, ils veulent rester "des gentils", ils veulent rester humains et ne pas devenir comme les montres qu'ils croisent sur leur chemin.

J'ai trouvé le début du livre un peu monotone, ils marchent, ils bivouaquent, ils marchent, ils bivouaquent. Puis cela devient très prenant. C'est plus varié qu'au début. Il y a du suspens, de la tension, des rebondissements. Et malgré parfois quelques répétitions, ce livre m'a vraiment tenu en halène jusqu'à la fin.

Impression :

Auteur : Cormac McCarthy (1933 - Etats-Unis)
Editeur : Editions de l'Olivier
Parution : février 2008
Titre original : The Road
Parution originale : 2006
Format : grand format
Pages : 245

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Acr0 Tigger LillyArutha
Julien Zahlya Tortoise
Olya Vert
El Jc Kactusss

dimanche 21 février 2010

Mercy Thompson, tome 1 : L'appel de la lune - Patricia Briggs

Quatrième de couverture :
" Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine. " En effet, Mercy Thompson n'est pas une fille des plus banales. Mécanicienne dans le Montana, c'est une dure à cuire qui n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à sa porte. Mais ce n'est pas tout : son voisin très sexy est le chef de meute d'une bande de loups-garous, le minibus qu'elle bricole en ce moment appartient à un vampire, et la vieille dame très digne qui lui rend visite vient jeter des sorts sur son garage. Au cœur de ce monde des créatures de la nuit, Mercy se trouve mêlée à une délicate affaire de meurtre et d'enlèvement...

Mon avis :
Voici donc mon premier livre du The Big Challenge Livraddict 2010.

Après avoir lu le premier tome d'Anita Blake et les quatres tomes de Twilight, c'est la troisième série de Bit-Lit que je commence. Ce qui est sur c'est que ce premier tome des Mercy Thompson est quand même plus adulte que Twilight.

Au début du roman, j'ai littéralement été happée. La présentation des personnages est bien intégrée à l'histoire et l'on découvre petit à petit l'héroïne et ses voisins. Puis l'intrigue se met en place et l'auteur nous envoie sur de fausses pistes. Dans le deuxième tiers du livre, c'est toujours intéressant car on n'en apprend plus sur Mercy, mais j'ai trouvé que le rythme ralentissait et j'ai commencé à me lasser. Puis l'intrigue repart et le final est très prenant avec pas mal d'action et de rebondissements.

Tout au long du livre, les bagarres sont plutôt bien décrites. Par contre parfois, lors des dialogues, on se demande qui parle.

L'auteur a créé un monde imaginaire situé de nos jours mais avec des vampires, des loup-garous, et autres créatures imaginaires. Seulement l'existence de certains est connue des hommes.

Ce livre contient tout ce qu'il faut, des personnages attachant, et il y en a pour tout les gouts, une intrigue légèrement policière et de l'action. Mais pourtant ce n'est pas le coup de foudre. J'ai trouvé ce livre sympa, mais j'ai été un peu déçue. Peut être que j'avais lu trop de critiques élogieuses et je m'attendais à quelque chose de trop bien. Mais j'ai quand même passé un bon moment de détente et je lirai le tome 2 pour connaître la suite des aventures de Mercy Thompson.


Impression :

Auteur : Patricia Briggs (1965 - Etats-Unis)
Editeur : Milady
Parution : novembre 2008
Titre original : Moon call
Parution originale : 2006
Format : poche
Pages : 374

samedi 13 février 2010

L'homme dans le labyrinthe - Robert Silverberg

Quatrième de couverture :
" Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. "
Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d'une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l'y rejoindre par la suite avaient été massacrés.
Aujourd'hui, Ned Rawlins a reçu l'ordre de ramener Muller sur la terre, sa planète natale. Qui, neuf ans auparavant, l'a impitoyablement chassé...

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune de janvier 2010 sur le Cercle d'Atuan.

Le livre démarre sur les chapeaux de roue, et ce que j'ai bien aimé c'est que le premier chapitre correspond grosso modo au quatrième de couverture. Donc à la fin de ce chapitre il nous reste encore tout à découvrir. Je dis ça par rapport à certains livres dont le quatrième de couverture représente un tiers du livre, voir plus.

Ce n'est pas du grand space opéra avec des supers vaisseaux qui vont sur de multiples planètes très éloignées, mais j'ai trouvé que ce livre, bien que de la science-fiction, avait un côté réaliste, proche de nous.

C'est le premier Silverberg que je lis et j'aime bien son style. Les descriptions sont claires et bien imagées. Certains lieux sont oppressants, d'autres font rêver et donnent une bouffée d'oxygène.
On découvre petit à petit les personnages. L'auteur nous donne quelques informations, mais pas trop, il nous laisse encore dans le doute. Il y a parfois des flashback bien amenés qui nous permettent de mieux connaître le passé des personnages principaux. Pourtant je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages.

Au début j'ai beaucoup aimé, la découverte des personnages, du labyrinthe, de la période futuriste de notre planète. Puis petit à petit, je me suis lassée. Vers le milieu du livre cela devient un peu répétitif. Puis cela repart bien avec un peu plus d'action, et le suspens monte petit à petit. Plus on s'approche de la fin, plus cela s'accélère. Cela s'accélère presque trop car je n'ai pas trop aimé la fin, beaucoup trop rapide à mon gout. C'est ce qui m'a laissé un sentiment mitigé sur ce livre. En plus  je ne m'attendais pas du tout à cela. Je pensais qu'il y aurait un peu plus d'action, par exemple pour l'entrée et la découverte du labyrinthe, un peu plus de suspens, de risques pour l'équipe qui doit récupérer Muller. Finalement c'est plutôt un livre sur la nature humaine.

Mais en réfléchissant mieux à mes impression tout au long de ma lecture, je me suis rendu compte que finalement j'ai quand même passé un bon moment.

Impression :

Auteur : Robert Silverberg (1935 - Etats-Unis)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : mai 2009
Titre original :The man in the maze
Parution originale : 1969
Format : poche
Pages : 307

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Daenerys
El Jc
Vert 
Tigger Lilly
Julien

dimanche 7 février 2010

Diplomée

Voici un magnifique diplôme qui m'a très gentiment été attribué par Arutha. Un grand merci à toi, cela me touche vraiment beaucoup.

Je sais que cela va tourner en boucle, donc ce n'est pas pour continuer la chaine, c'est juste pour exprimer mon amitié sincère à ces amis bloggueurs :
El JcVert, Olya, Tigger Lilly, Arutha, Tortoise, Heclea
Comme mes petits camarades, je me suis limitée à 7, sinon la liste serait longue.