mardi 24 avril 2012

Zombillénium, tome 1 : Gretchen - Arthur de Pins

Quatrième de couverture :
Au Parc d'attraction Zombillénium, on n'embauche qu'à durée indéterminée. Les critères de sélection ne sont pas trop durs, on refuse juste les simples mortels. Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille cette petite entreprise qui ne connaît pas la crise... Une comédie à l'humour noir impeccable, signée Arthur de Pins.

Mon avis :
J'ai beaucoup aimé cette BD, je l'ai dévoré le sourire au lèvre, et pourtant j'ai du mal à en parler. Peut être parce que je l'ai simplement dégustée, et pas du tout analysée. Mais je vais quand même essayer d'en dire quelques mots.

Tout d'abord voici la première page qui donne une bonne idée des dessins et de l'ambiance humoristique de cette BD.

Voilà, le ton est donné. C'est très marrant, aussi bien côté dessin que côté dialogue, même si cela ne se voit pas dans cette planche

Les dessins sont fait entièrement à l'ordinateur. Cela se voit, mais je n'invente rien non plus, c'est écrit au tout début de l'album, je cite "L'intégralité des planches de cet album (hors couverture) a été réalisé exclusivement sur Adobe Illustrator 9.0". C'est donc réalisé avec un logiciel de dessin vectoriel. Alors cela donne un aspect très plat, avec de grandes zones d'une même couleur. Mais après un petit moment d'adaptation, j'ai trouvé que cela convenait parfaitement à ce type d'histoire.

L'histoire, parlons en justement: ce premier tome est principalement un tome d'introduction. Il permet de nous présenter les personnages principaux, Aton la momie, Sirius le squelette, Francis le vampire, Gretchen la sorcière et bien sur le petit nouveau, Aurélien, l'humain. Ce tome nous permet aussi de découvrir ce fameux parc d'attraction, Zombillénium. En suivant les aventures d'Aurélien, nous allons petit à petit découvrir ce parc, son organisation, ses différentes sections ou shows et sa hiérarchie. Les personnages sont tous très attachants, et j'ai un petit faible pour Sirius.

Que dire de plus pour vous convaincre de jeter un coup d'oeil à cette BD ?
Voici le site officiel de Zombillénium et une interview de Arthur de Pins en vidéo.

Voilà, j'ai passé un très bon moment, c'est original, c'est marrant, son seul défaut c'est que cela se lit trop vite. Je vais donc me jeter sur le tome 2.

Impression :

Auteur : Arthur de Pins (France - 1977)
Editeur : Dupuis
Parution : août 2010
Format : BD
Pages : aucune idée, les pages ne sont pas numérotées ^^

On en parle sur le web :
Livrement..., La grande bibliothèque d'Anudar, Imaginelf

samedi 14 avril 2012

Walking dead, tome 14 : Piégés ! - Robert Kirkman

Quatrième de couverture :
A la suite de la tragédie qui vient tout juste d’ébranler la tranquille communauté d’Alexandria, Douglas Monroe cède sa place de leader à Rick. Son sang-froid, son sens de l'organisation et sa lucidité durant l’agression du groupe de maraudeurs a effectivement prouvé à tous sa capacité à faire face aux situations extrêmes. Reste que les coups de feu échangés semblent avoir attiré l’attention à des kilomètres à la ronde.
C'est la fin d'une upotie. Il n'y aura pas de retour à une vie normale... Mais fallait-il en douter ? Après une brève accalmie, Kirkman et Adlard plonge à nouveau leurs personnages dans l'enfer de la survie à tout prix.

Oeuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking Dead s'impose par sa qualité d'écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l'affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s'avérer fatale...

Mon avis :
J'ai enchaîné ma lecture du tome 14 tout de suite après le tome 13. Dans ce dernier, on approfondissait les membres de la nouvelle communauté où se sont installés Rick et son équipe. Le tome 14 est moins orienté sur les personnages et plus sur la survie au milieu des zombies. Comme le titre l'indique, ils sont piégés à l'intérieur des murs d'enceinte, encerclés par des zombies. On retrouve dans ce tome ce qui pour moi a fait le succès de cette série, ce sentiment d'angoisse permanente, la présence oppressante des zombies qui rodent, l'incertitude quant à l'avenir de Rick et de son équipe. Il y a de nouveau pas mal de combats au suspens toujours aussi soutenu.

Dans une première partie, l'auteur resitue adroitement qui est en couple avec qui, ou qui tient à qui dans la communauté, que ce soit un amant, un ami ou un enfant. Du coup quand le danger est là, on se met à la place des personnages, et on tremble avec eux lorsqu'ils se font du souci pour leur être cher, parfois la seule attache qui les motive à survivre malgré tout dans ce monde de tous les dangers.

Voilà je n'en dirai pas plus car c'est dur de parler de ce tome sans trop en dévoiler. Mais ce qui est sur c'est que les zombies sont de retour, que du coup j'ai trouvé ce tome très prenant, et que vu le cliffhanger de la fin, j'ai hâte de lire le tome 15, alors que depuis quelque temps, cela ne me gênait pas de patienter entre les tomes.

Je vais compter ce tome pour le challenge Fin du monde et ainsi atteindre le niveau Hiver nucléaire. Mais ça ne va pas m'empêcher de continuer à lire des oeuvres post-apocalyptique d'ici décembre 2012

Impression :

Auteur : Robert Kirkman (Etats-Unis - 1978)
Editeur : Delcourt
Parution : septembre 2011
Titre original : No Way Out
Format : comics
Pages : 138

dimanche 8 avril 2012

Walking Dead, tome 13 : Point de non-retour - Robert Kirkman

Quatrième de couverture :
Aux portes de Washington, Rick et ses compagnons intègrent une communauté visiblement épargnée par l'apparition des zombies. Ce retour au calme et à une vie presque normale ne se fait pas sans heurts et révèle au grand jour les difficultés d'adaptation de la troupe de survivants.
Après de longs mois passés sur la route, nos héros entrevoient l'espoir de reprendre une vie normale. En sont-ils seulement encore capables ? Une étape décisive !

Oeuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking Dead s'impose par sa qualité d'écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l'affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s'avérer fatale...

Mon avis :
Alors que j'ai lu le tome 12 il y a seulement deux mois, j'ai eu la chance de trouver les tomes 13 et 14 à la bibliothèque. Voilà donc deux comics tout trouvés pour le challenge Fin du monde.

Il y a déjà eu quelques tomes où toute l'équipe avait trouvé refuge dans une prison. Maintenant ils se retrouvent dans cette communauté rencontrée dans le tome précédent et l'on sent que cela risque à nouveau d'occuper quelques tomes. Alors bien sur on a peur du "déjà vu", on craint les répétitions, mais finalement cela reste encore original et cela se lit toujours aussi facilement.

Maintenant qu'ils sont dans cette nouvelle communauté, Rick exerce son rôle de flic et soupçonne un membre de violences familiales. Ces soupçons vont entrainer un enchainement d'évènements qui va secouer la communauté et même les mettre en danger. Petit à petit ce tome nous permet de faire connaissance avec différents membres de cette communautés. Il s'attache plus particulièrement à l'opposition de tempérament entre ceux qui sont à l'abri depuis plusieurs mois et l'équipe de Rick qui elle a passé ces nombreux mois sur la route. Les membres de l'équipe de Rick s'adaptent plus ou moins bien, mais parfois c'est l'équipe de Monroe qui apprend et s'adapte. Bref un tome toujours aussi orienté sur les personnages et les personnalités, le tout sur fond de zombie.

Je vais compter ce tome pour le challenge Fin du monde et ainsi essayer de passer au niveau Hiver nucléaire.

Impression :

Auteur : Robert Kirkman (Etats-Unis - 1978)
Editeur : Delcourt
Parution : mars 2011
Titre original : Too Far Gone
Format : comics
Pages : 138

dimanche 1 avril 2012

La lune seule le sait - Johan Héliot

Quatrième de couverture :  
 Printemps 1889. Un vaisseau hybride de chair et de métal fait irruption dans le ciel de Paris, stupéfiant la foule venue célébrer la clôture de l'Exposition universelle. L'humanité entre en contact avec les extraterrestres Ishkiss et découvre une technologie qui surpasse ses rêves les plus fous.
Dix ans plus tard, l'Europe s'est transformée grâce à l'alliance rendue possible entre la vie et le métal. Pourtant, la révolte gronde, menée par les artistes et les écrivains exilés en Amérique. La science fabuleuse apportée par les créatures d'outre-espace est devenue un instrument d'oppression entre les mains de l'Empereur français. Les droits des peuples sont bafoués, les opposants déportés grâce à la nef ishkiss vers le nouveau bagne que Louis Napoléon vient d'inaugurer dans les entrailles de la Lune.
Quels sont les véritables desseins des alliés du maître de l'Empire ? La réponse offre la clé de l'éternité. Un seul homme sur Terre est peut-être capable de l'entrevoir : celui dont les rêves à présent dépassés ont à longueur de pages fasciné ses semblables...

La Lune seule le sait a été récompensé par le prix Rosny-Aîné 2001 du meilleur roman de science-fiction francophone

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de mars sur le cercle d'Atuan. Pour une fois le quatrième de couverture n'en dit pas trop, et il est difficile de parler de ce livre sans en dire plus, alors je ne parlerai pas trop de l'histoire. Ce livre étant une Uchronie, je ne citerai pas le nom du héros pour vous laissez la surprise. Je l'appellerai donc le personnage principal.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre, mais je le lisais dans les transports et du coup je le lisais peut être trop morcelé. En lisant des parties plus grandes, j'ai beaucoup mieux accroché et réussi à rentrer dans ce monde. Mais il faut dire aussi que le démarrage est un peu lent. Au début, on fait plutôt du tourisme. On suit le personnage principal dans ses déplacements, on lit les descriptions de l'auteur et on découvre petit à petit le monde qu'il a mit en place.

J'aime beaucoup le monde qu'il a imaginé. Ce monde steampunk dans un Paris du XIXe siècle est très riche. Moi qui sort de Béhémoth, ses illustrations me manquerait presque sur La lune seule le sait. Les technologies décrites sont très originales, parfois même totalement délirantes, mais ça passe finalement bien. Bon je crois que dans ma tête je voyais plutôt ça comme un film d'animation et pas comme un film en prise de vue réelle. Néanmoins, grâce à la plume de Johan Héliot on n'arrive à bien s'imaginer les scènes.

C'est le premier livre de Johan Héliot que je lis, à part Bloodsilver mais c'était un 4 mains et je ne l'ai même pas fini. J'aime beaucoup son style descriptifs. D'ailleurs sans ses descriptions je n'aurais pris aucun plaisir à la visite touristique dont je parle au début. Mais l'imagination de l'auteur et la curiosité du lecteur aide à continuer l'aventure. Bon parfois il a fallut que j'aille voir dans le dictionnaire, ça fait un moment que ça ne m'était pas arrivé. Mais justement je trouve que Héliot tire bien profit de la langue française. En plus ça cadre très bien avec l'époque.

Le rythme s'accélère quand même au bout d'un moment et la fin est menée tambour battant. Certains passages sont vraiment excellents. Par contre j'ai quand même trouvé la fin un peu prévisible. En tout cas c'est celle à laquelle je m'attendais.
Pendant un moment il y a un petit mystère car le lecteur chercher l'identité de l'espion de l'empire. L'auteur donne des indices par-ci par-là et ce petit côté Agatha Christie est assez plaisant.
Les chapitres sont entre-coupés d'intermèdes qui permettent de donner un autre point de vue que celui du personnage principal. Cela nous permet de suivre ce qu'il se passe chez les pro-empire et les opposants. J'aime bien avoir le point de vue du "méchant". C'est rafraichissant de ne pas toujours suivre le gentil héros.

Bref au final, j'ai passez un bon moment, je ne me suis pas ennuyée, je l'ai lu avec plaisir, mais il me manque un petit quelque chose, une petite étincelle, mais je ne saurais vraiment dire quoi précisément. En tout cas maintenant que j'ai découvert cet univers, et le prologue nous distillant quelques informations sur le suite, je vais quand même essayer de continuer cette trilogie, qui sera peut être un peu moins descriptive, le monde étant en place.

Ce livre étant définitivement Steampunk, avec toutes ces machines inventées et utilisées au XIXe siècle, je vais donc le compter pour le Défi Steampunk.

Impression :
Lu : du 9 au 26 mars 2012

Auteur : Johan Héliot (France - 1970)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2003
Format : poche
Pages : 366

Les Atuaniens en parlent :

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