Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu'on égorge. Et non. Même les oiseaux n'y croient pas.
"Il a du coeur", fait son père adossé contre un muret.
"Dame, c'est le reste qui lui manque", répond l'oncle Hamesh.
Mais à la foire à l'embauche, la Mort le remarque et l'emporte sur son cheval Bigadin. Il faut la comprendre : elle a décidé de faire la vie; avec un bon commis, elle pourrait partager le travail quotidien, ce qui lui laisserait des loisirs.
Un grand destin attend donc Mortimer. Mais... est ce bien raisonnable ?
Un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et... peut être... une apparition exceptionnelle de l'illustre...
Mon avis :
Dans la série de la Mort, j'ai déjà lu Le Père Porcher pour une lecture commune avec Vade-Mecum. Mais j'avais regretté de ne pas avoir lu la série sur La Mort dans l'ordre. Alors quand Vade-Mecum a organisé une lecture commune du Faucheur, j'ai préféré cette fois commencer par le début. J'ai donc commencé par lire Mortimer. Je n'avais pas tout compris au Père Porcher mais là je me suis régalée avec Mortimer. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, et pour l'instant c'est un de mes tomes favoris du Disque Monde avec Au Guet! (bon d'accord, j'en ai lu que trois )
Comme le titre l'indique, on suit principalement les aventures de Mortimer, mais de temps en temps aussi celles de La Mort.
La Mort est sans conteste mon personnage favori dans la saga du Disque Monde. Il me fait toujours beaucoup rire. Dans ce premier tome de la série sur La Mort, ce dernier essaie de comprendre ce qui amuse les hommes, et il n'est pas au bout de ses déceptions. Voici une citation qui résume très bien la situation à elle toute seule :
"La Mort commençait à se dire qu’il n’arriverait pas à comprendre les hommes de son vivant."
Bien sur il y a toujours autant d'humour et de situations cocasses et il n'a pas été rare de me voir sourire dans le train. Oui je sais, cela fait toujours bizarre aux autres voyageurs.
Mortimer m'a parfois un peu énervé, mais il est quand même attachant et on lui pardonne aisément ses bêtises. On rencontre aussi Albert, que j'ai beaucoup plus apprécié dans ce tome que dans le Père Porcher. Peut être parce qu'on apprendre à le connaître et qu'on découvre qui il est vraiment. On rencontre aussi Ysabell, fille (adoptive) de La Mort et dont on entend parlé dans Le Père Porcher. Ces découvertes de personnages m'ont bien confirmé que dans la série de la Mort, il valait mieux commencer par Mortimer pour mieux apprécier les tomes suivants.
La fin est assez inattendue et surprenante. Je dirais qu'elle est à la fois gaie et triste. Ah, petit détail, j'aime beaucoup la nouvelle couverture de Marc Simonetti.
En tout cas ce fut une lecture légère et très agréable pour l'été, et écrire ce billet, me donne bien envie de lire Le Faucheur, une lecture à laquelle je ne vais pas tarder à m'attaquer.
Impression :
Auteur : Terry Pratchett (1948 - Angleterre)
Editeur : Pocket
Parution : octobre 1998 (1994 chez l'Atalante)
Titre original : Mort
Parution originale : 1987
Format : poche
Pages : 236
On en parle sur le web :
Mes lectures de l'imaginaire (Olya) | Livrement (Acr0) | |
La dragon galactique (Tigger Lilly) | Imagine... erre (Arutha) |
Un très chouette Pratchett, j'avais beaucoup aimé ^^
RépondreSupprimerPas ma meilleur expérience de Pratchett mais néanmoins une bonne lecture qui permet de prendre ses marques avec d'illustres personnages de cet univers délirant
RépondreSupprimermoi c'est que j'aime surtout c'est les crises existentielles de LA MORT ! c'est juste excellent !
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