Quatrième de couverture :A force de partager ses questionnements avec ses collègues, Fujimoto se retrouve forcé de prouver sa loyauté, au prix d'un terrible sacrifice. Mais quand un jeune journaliste décidé à combattre pour la liberté de la presse reçoit l'ikigami, la situation s'emballe et jette le jeune fonctionnaire au cœur d'un affrontement idéologique mortel, dont il ne ressortira pas indemne. Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ? 
Quatrième de couverture :Quand les Services sociaux envoient une inspectrice évaluer le travail de Fujimoto, le jeune fonctionnaire sent soudain sur ses épaules le poids de la suspicion étatique. Difficile alors pour lui d'être d'un quelconque secours aux deux jeunes hommes qui reçoivent cette fois l'Ikigami. Pour accepter leur destin amputé, ils vont devoir trouver la paix dans leur passion, face au regard des autres et malgré le temps qui passe trop vite... Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ? Mon avis :
Ne sachant plus forcément quoi dire pour chaque tome, j'ai préféré commencer à les grouper deux par deux.
L'auteur fait de plus en plus démarrer ses histoires 10 ans avant, ou dans ces eaux là, pour nous situer l'enfance de celui qui va recevoir l'Ikigami. Alors forcément il n'y a plus de suspens en ce qui concerne le destinataire de l'Ikigami, mais par contre on a beaucoup plus d'information sur leur passé et leur passif. Soit ils ont eu une enfance malheureuse comme dans la première histoire du tome 6 avec un jeune maltraité par son oncle. Soit au contraire ils ont tout pour être heureux comme dans la première histoire du tome 7 avec un jeune passionné de photographie et à qui tout souri. Soit encore ils ont bouleversé leur adolescence en prévision d'un certain futur et tout s'écroule comme dans la deuxième histoire du tome 7 avec un break-danseur qui arrête sa passion pour se consacrer à ses études. Pour toutes ces histoires, c'est toujours aussi intéressant de voir comment les destinataires de l'Ikigami vont réagir lorsque Fujimoto leur remet, mais ça l'est d'autant plus lorsqu'on connait leur enfance et leurs aspirations dans la vie. On découvre alors que pour certains qui n'ont pas eu besoin de penser à l'Ikigami pour "augmenter la productivité de la société", but premier de l'Ikigami, ce préavis de mort va finalement briser leurs rêves. Je me suis alors demandé si certains jeunes qui penseraient à l'Ikigami, n'auraient pas la réaction inverse à celle qu'est censé produire la menace de l'Ikigami, à savoir "je fais rien jusqu'à mes 25 ans, et si je ne reçois rien, alors je vais pouvoir vivre et je commence à essayer de faire quelque chose de ma vie". Jusque là, à quoi bon, puisque tout peut se briser du jour au lendemain.
En ce qui concerne le fil conducteur de cette série et l'évolution du personnage de Fujimoto, je dois dire que cela stagne un peu. A part peut être avec la deuxième histoire du tome 6, qui sort un peu du lot et dans laquelle Fujimoto fait d'ailleurs une apparition beaucoup plus longue que d'habitude. Sa relation avec Mlle Kubo évolue pas mal dans cette histoire et cette relation fait que Fujimoto se pose de plus en plus de question sur cette loi. Seulement voilà, dans le tome 7 tout le monde, et Fujimoto en particulier est de plus en plus surveillé. Cela va-t-il accélérer les choses ?
Avec ces deux tomes, je continue mon challenge Fin de séries.
Les autres tomes :
Ikigami préavis de mort, tome 1
Ikigami préavis de mort, tome 2
Ikigami préavis de mort, tome 3
Ikigami préavis de mort, tome 4
Ikigami préavis de mort, tome 5
Impression :
Auteur : Motorô Mase (1969 - Japan)
Editeur : Kazé
Collection : Seinen
Parution :avril 2010 et juillet 2010
Pages : 225 et 228
On en parle sur le web
Fant'asie: tome 6, tome 7
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