Quatrième de couverture :
Lark et Roko : deux mercenaires parmi les plus doués et les plus chers.
Le premier est un ancien peau-épaisse, un humain modifié pour résister aux conditions de travail dans l'espace. Après trente ans de métier, il décide de raccrocher et de rejoindre les siens.
Le second, formé par Lark, déteste les Peaux-Épaisses. Depuis une affaire qui a mal tourné, il les chasse pour revendre leurs peaux, véritables combinaisons spatiales vivantes. Quand on l'engage pour éliminer le clan de Lark, son chemin va à nouveau croiser celui de son ancien mentor.
Lark parviendra-t-il à retrouver et sauver son clan ? Et Roko assouvira-t-il enfin sa vengeance ? Une seule certitude : il y a des comptes à solder... d'un côté comme de l'autre.
Mon avis :
Malgré que j'ai plusieurs fois croisé Laurent Genefort sur des salons, c'est la première fois que je lis un de ses livres, et ce n'est surement pas la dernière, car j'ai vraiment passé un excellent moment dans la Panstructure.
La version de Les Peaux-Epaisses que j'ai lue est la version publiée cette année par les éditions Critic; c'est une version revue et corrigée car ce roman avait déjà été publié en 1992 chez Fleuve Noir Anticipation et en 1998 chez Mnémos.
Dans la première partie, l'auteur nous présente les deux personnages principaux, Lark et Roko, et tous les personnages secondaires. Il y a d'ailleurs une petite liste bien pratique au début du roman. Chacun est bien développé, a un passé qui explique son aspect physique et psychique. Petit à petit l'auteur parsème son récit de discussions entre personnages qui nous permettent de découvrir leur passé respectif.
Le fait d'avoir créé deux personnages principaux est très ingénieux car on se surprend à apprécier les deux antagonistes et on a hâte de connaître la fin et de savoir qui s'en sort. On suit peut être légèrement plus Lark que Roko, et cela tombe bien car je l'ai tout de suite apprécié.
Je m'attendais à plus de courses poursuites, de rebondissements mais finalement quand j'ai fini le livre j'ai réalisé que l'équilibre était bien trouvé entre action et approfondissement des personnages.
Cette course poursuite est aussi le prétexte à la visite de différents mondes, comme Tycho 2, Archange, et bien d'autres. Habités, chacun a son ambiance, son mode de vie, de transport, et son architecture. J'ai retrouvé de la science-fiction comme j'aime, avec des mondes divers, des technologies, des vaisseaux ou des armes plus bizarres, ingénieuses ou destructrice les unes que les autres. Bref un arrière plan technologique très riche.
En plus, ce Space Opera pousse à la réflexion sur cette race de Peaux-Epaisses, utile à une époque, et maintenant haïe, traquée pour sa peau, et en voie d'extinction. On retrouve là des clins d'oeil à notre monde et à notre Histoire, avec le phénomène de l'exploitation de certaines races à une époque ou de l'extermination de races minoritaires juste à cause de leur différence.
La superbe couverture ne fait qu'ajouter au plaisir de lecture de ce roman très prenant, bourré de découvertes à la fois de personnages et de technologies, et finalement très distrayant.
Impression :
Lu : du 21 novembre au 1er décembre 2012
Auteur : Laurent Genefort (France - 1968)
Editeur : Critic
Parution : octobre 2012
Autres éditions : 1992 chez Fleuve Noir puis 1998 chez Mnémos
Pages : 225
On en parle sur le web : Un papillon dans la Lune, Traqueur Stellaire
vendredi 7 décembre 2012
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Je l'ai dans ma PAL celui-là et j'avais beaucoup aimé "Mémoria" du même auteur.
RépondreSupprimerAh oui Mémoria je l'avais remarqué aussi. Merci de me le rappeler, je note. ^^
SupprimerBon il est dans ma PAL mais ta chronique me donne vraiment envie de le lire rapidement maintenant :)
RépondreSupprimerJe suis souvent bon public pour ce genre de livre, alors j'ai hâte de savoir ce que tu en penses.
SupprimerBon faut avouer que je suis peut être devenu moins bon public. Ce livre n'est pas mauvais et m'a offert un divertissement honnête mais rien d'exceptionnel. Puis l'auteur présente tellement d'idées qui restent à peines développés je trouve ça dommage. J'ai quand même trouvé ce livre sympathique.
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