samedi 26 février 2011

Evadés de l'Enfer ! - Hal Duncan

Quatrième de couverture :
Eli est un clochard, brisé, au bout du rouleau, Belle une prostituée qui cherche à fuir son mac. Matthew est un jeune homosexuel, Seven un tueur à gages sans pitié. Ils ne se connaissent pas mais se retrouvent ensemble sur le même bateau... en partance pour l'Enfer. Un Enfer un peu particulier, qui pourrait être New York mais n'en est qu'une copie... franchement décalée. Tous quatre, armés de leurs seuls soucis et accompagnés par un étrange personnage, n'ont plus alors qu'une idée en tête : trouver un moyen de s'évader.
Après le monumental Livre de toutes les heures (Vélum et Encre, parus dans la collection Lunes d'encre aux Editions Denoël), Hal Duncan offre avec Evadés de l'Enfer ! un court roman explosif qui confirme tout son talent.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de février sur le Cercle d'Atuan.
Le prologue m'a bien plu et nous fait rentrer direct dans le vif du sujet, avec la découverte de quatre personnes que nous allons suivre tout au long de cette histoire, Eli, Belle, Matthew et Seven. Avec un titre pareil, vous vous doutez bien qu'ils meurent et qu'ils se retrouvent en enfer. Et le sort de nos quatre personnages n'est vraiment pas enviable. C'est l'enfer quoi. Avec des tortures physiques et psychologiques pour l'éternité. Ce que décrit l'auteur est plutôt dérangeant, probablement pour nous faire ressentir un peu de compassion pour ses personnages.
Jusqu'au milieu du roman, j'ai plutôt bien aimé, et puis passé le milieu j'ai commencé à m'ennuyer. Peut être une saturation d'action et de violence. Je ne comprenais pas tout aux descriptions ou à ce qu'il se passait. Et puis cela devient aussi plus répugnant. Bref j'ai décroché.

On m'avais promis de l'action et il y en a, et même de façon plutôt effrénée. Le style n'est pas génial mais l'écriture est rythmé. Cela se lit facilement. Mais à force d'enchainer les scènes d'action et de violence, cela manque quand même de profondeur. L'auteur en profite probablement pour dénoncer quelques travers sociaux, mais je suis plutôt passée au travers.

Je n'ai pas écrit grand chose, mais je ne sais pas trop quoi écrire sur ce livre. Pour moi je pense que ce sera un livre vite lu et vite oublié.

Impression :

Auteur : Hal Duncan (Écosse - 1971)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2010
Titre original : Escape from Hell !
Parution originale : 2008
Format : poche
Pages : 215

Les Atuaniens en parlent :
KactusssElysioLelf
Traqueur StellaireEndeaPhooka
ValVert

samedi 12 février 2011

Alpha et Omega, tome 1 : Le cri du loup - Patricia Briggs

Quatrième de couverture :
Anna a toujours ignoré l'existence des loups-garous, jusqu'à la nuit où elle a survécu à une violente agression...et en est devenue un elle aussi. Dans sa meute, elle a appris à faire profil bas et à se méfier des mâles dominants jusqu'à ce que Charles Cornick, Alpha et fils du chef des loups-garous d'Amérique du Nord entre dans sa vie.
Il affirme qu'Anna est non seulement sa compagne, mais qu'elle est aussi une Omega d'une puissance rare... ce qui se révèlera très utile pour traquer une loup-garou doté d'une magie si sombre qu'il pourrait menacer l'ensemble de la meute.

Mon avis :
Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, mais la semaine dernière j'ai une envie subite de lire de la Bit-Lit. Alors comme la lecture est avant tout un plaisir j'ai décidé d'écouter mes envies.
De la Bit-Lit donc, mais comme en plus j'adore les loups-garous, probablement plus que les vampires, j'ai décidé de lire Le cri du loup de Patricia Briggs, spin off de Mercy Thompson. Du même auteur j'ai d'ailleurs lu le tome 1 de Mercy Thompson l'année dernière en février 2010. Ouah déjà un an. A l'époque je l'avais bien aimé, mais sans plus. Mais je crois que je saturais un peu de la Bit-Lit après avoir lu les 4 tomes de Twilight et le premier tome d'Anita Blake. Mais un an après je me suis vraiment régalée avec Le cri du loup. Faut croire que j'ai besoin de ma dose de Bit-Lit tous les ans en février

Bon revenons plus en détails sur le livre. On fait la connaissance d'Anna, une louve-garou remplie de doutes et plutôt peureuse. Les allusions à son passé nous feront comprendre pourquoi. Mais elle prend sur soi et on va la voir évoluer au fur et à mesure de l'histoire. On découvre aussi plus en détails Charles, aperçu dans le tome 1 de Mercy Thompson, son côté grand loup sauvage, mais pourtant hyper protecteur avec Anna. On retrouve d'autres loup-garous rencontrés dans le premier tome de Mercy Thompson comme Bran, le père de Charles. L'auteur en profite pour approfondir son passé, pour nous apprendre comment il est devenu loup garou, et certains problèmes qu'il a eu à l'époque.

Je parle beaucoup des personnages, car le livre est principalement basé sur eux. Grâce à ce que vit Anna, on découvre ce que c'est que de vivre dans une meute et la hiérarchie inhérente à cette dernière. On découvre aussi ce que c'est que de sentir un loup en soit lorsqu'on a sa forme humain et ce qu'impliquent ces transformations en loup. On le ressent vraiment avec les personnages. Il y a bien sur une aventure pour lier tout ca. En fait le livre est découpé en deux parties, un partie qui nous décrit la vie à Aspen Creek, qui met en place les personnages, et une partie plus aventure, où nos deux tourtereaux vont se retrouver en danger et apprendre à se connaître.

Finalement je crois que je ne ferai qu'une remarque négative sur ce livre. J'avais parfois du mal à comprendre ce que je lisais, et je devais relire des passages. Non pas que le style était difficile bien sur, mais parfois je trouvais que ce n'était pas "français". Je ne peux bien sur pas dire si cela venait de la traduction, aussi j'essaierai peut être de lire un livre de Patricia Briggs en anglais un de ces jours.

Pour conclure, moi qui adore les loups-garous, j'ai passé un excellent moment de détente à faire connaissance de ces différents loups-garous, de leurs différents tempéraments, de leur passé et même de leur couleur de pelage. Je me suis même plus régalée qu'avec le tome 1 de Mercy Thompson. Je n'ai qu'une hâte, lire la suite. L'origine, une nouvelle qui se passe chronologiquement avant Le cri du loup doit sortir le 18 mars et le tome 2 d'Alpha et Omega, intitulé Terrain de chasse, doit sortir en mai. Lorsque j'ai commencé à lire Le cri du loup, je trouvais d'ailleurs qu'il nous manquait quelques éléments, qui se situent probablement cette nouvelle, mais finalement ce n'est pas gênant. Mais j'ai quand même envie de savoir plus précisément comment Charles et Anna se sont rencontrer. Je vais donc devoir être un peu patiente, et en attendant je recommande vraiment ce livre à tous les fans de loup-garous.

Impression :

Auteur : Patricia Briggs (1965 - Etats-Unis)
Editeur : Milady
Parution : novembre 2010
Titre original : Cry Wolf
Parution originale : 2008
Format : poche
Pages : 363

Mon second livre pour le challenge Milady dans la catégorie Bit-Lit


On en parle sur le web :
La P(ile) A L(ire) d'HecleaMon univers Bit-Lit
Tout à Fée... BourbonnaiseAily sous la couette
Les lectures d'Acsylé (quelques légers spoilers)Endorphin[age]
Multi-Lectures (quelques légers spoilers)La bibliothèque de Mariiine
FantastinetBienvenue chez Izule

samedi 5 février 2011

Cycle Elijah Baley, tome 1 : Les cavernes d'Acier - Isaac Asimov

Quatrième de couverture :
L'assassinat du docteur Sarton à Spacetown jette le trouble dans la communauté. Qui aurait intérêt a faire disparaître celui-là même qui milite pour le rapprochement entre Terriens et
Spaciens ? Les Médiévalistes, qui ne voient pas d'un très bon œil la prolifération des robots ? Les Spaciens eux-mêmes, prêts à tout pour conserver leurs privilèges ? Le problème du détective Baley, toutefois, n'est pas seulement de retrouver un meurtrier, mais aussi et surtout d'y parvenir avant son collègue robot R Daneel. Car celui-ci est l'un de ces androïdes au cerveau électronique ultra-perfectionné, créés certes par l'homme, mais qui n'attendent peut-être que l'occasion de prendre sa place...

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune avec Endea et Lael. Nous avons toutes les trois pas mal de retard sur ce qu'on appelle les classiques de la science fiction, et nous avons décidé de commencer par celui ci. Ce livre sera aussi le premier de mon challenge Chefs-d'oeuvre de la SFFF.

Ce n'est pas le premier livre d'Isaac Asimov que je lis. J'ai lu il y une quinzaine d'année "Tout sauf un homme". Je ne me rappelle absolument pas de l'histoire, je me rappelle que d'une chose, j'avais adoré. J'ai lu aussi "Les Robots" mais j'en ai pas gradé un aussi bon souvenir. Peut être encore mon problème avec les recueils de nouvelles. Mais pour en revenir à "Les cavernes d'acier", je me suis vraiment régalée.

Je tiens à préciser que même si J'ai Lu a numéroté ce livre comme étant le tome 3 du Cycle des Robots, il peut être lu sans aucun problème sans avoir lu les tomes précédents. Ce que J'ai Lu appelle les tomes 1 et 2 sont en fait des recueils de nouvelles, qui se situent à des périodes différents, dans des lieux différents. Peut être que cela mets dans l'ambiance "Robots", mais c'est tout. Par contre Les cavernes d'acier est le premier du cycle Elijah Baley et là je pense qu'il vaut mieux le lire en premier.

Car pour en revenir plus en détails à Les cavernes d'acier, ce livre introduit tout d'abord le personnage d'Elijah Baley puis le robot R Daneel. On découvre leurs passés au travers de quelques souvenirs de Baley ou de quelques explications sur la fabrication de R Daneel. Au début je n'appréciait pas trop ce robot et puis petit à petit, à mesure qu'une relation entre Elijah et Daneel commence à se tisser, je me suis mise à bien l'apprécier. L'auteur a bien réussi à me faire adhérer aux sentiments de Baley envers ce robot.

On découvre aussi leur présent dans ce monde surpeuplé. Ce qui m'a d'ailleurs vraiment captivé au début de ce roman c'est justement la découverte de ce monde, de leur façon de vivre au jour le jour, comment ils se déplacent, comment ils mangent, comment ils se logent ... Bref en suivant Elijah on découvre ce monde qui a quelques côtés dystopie et qui ne donne vraiment pas envie d'y vivre.

En suivant R Daneel on découvre la peur, et parfois même la haine que les gens ont envers les robots. Certaines personnes ont peur que les robots leur prennent leur emploi. Finalement les craintes des habitants du monde d'Asimov sont encore bien d'actualité, avec par exemple l'informatique, que l'on accuse de nos jours de supprimer des emplois.

Au début j'étais plus intéressée par ce monde et par les personnages, que par l'enquête, mais environ à partir du chapitre 10, j'ai commencé à plus m'intéresser à l'enquête. Je n'ai pas vu venir la fin et pourtant l'auteur nous avait donné tous les éléments. L'intrigue est quand même bien ficelée. Ce n'est pas à proprement parlé un roman policier, mais l'enquête est tout de même le fil conducteur, et du coup je pense que ce livre peut être conseillé à des lecteurs qui souhaitent découvrir la science-fiction.

J'ai lu ce livre très facilement et avec beaucoup de plaisir. Nous avons d'ailleurs toutes les trois fini en avance sur notre planning de lecture commune. Une chose est sure, je lirai la suite des aventures de Baley et Daneel. Je sais pas quand, mais je lirai la suite, c'est sur

Impression :

Auteur : Isaac Asimov (Russie - 1920 / Etats-Unis - 1992)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : septembre 2002
Titre original : The Caves of Steel
Parution originale : 1953
Format : poche
Pages : 374


On en parle sur le web :
Clair Obscur (Endea)
Chez l'aventurier des rêves (lael)

mercredi 2 février 2011

Bohème - Mathieu Gaborit

Quatrième de couverture :
Après la révolution industrielle, l’Europe a été submergée par une substance étrange et dangereuse, l’écryme. Reliées par un fragile réseau de traverses d’acier, seules quelques cités gouvernées par l’aristocratie capitaliste émergent dans cette mer corrosive. Mais sous le joug de la Propagande, la révolte gronde...
Quand un dirigeable porteur d’une précieuse cargaison clandestine s’échoue dans l’écryme, c’est Louise Kechelev, avocate-duelliste et fille de révolutionnaires praguois, qui est chargée de récupérer la cargaison. Dans la même zone, un régiment de hussards en mission de reconnaissance a été décimé par une mystérieuse crise de folie. Seul survivant, le commandant Léon Radurin doit fuir les foudres de la Propagande.
Pour Louise et Léon, c’est le début d’un voyage sans retour aux confins des traverses, où se murmure le nom d’une cité perdue : Bohème.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans la cadre de la lecture commune du mois de janvier sur le Cercle d'Atuan.
Il y a des livres qui ne vous passionnent pas, mais vous le sentez un peu dès le début. Il y a des livres dans lesquels vous avez du mal à rentrer mais qui finalement vous passionnent par la suite. Ce livre, regroupant en fait 2 tomes, m'a passionnée dès le début, mais m'a finalement plutôt déçue à la fin.

Dès le début j'ai adoré ce monde créé par Mathieu Gaborit, ce monde constitué de villes entourées par l'écryme et reliées par des traverses. J'ai trouvé ce monde vraiment très original. C'est un univers Steampunk, où l'on se déplace en dirigeable, les voitures sont à vapeur et les avocats-duelliste se battent en duel pour défendre leur client, au lieu de plaider à la court.
Côté politique cela fait pensé à certaines périodes de l'histoire d'Europe avec la Propagande qui verrouille tout. Liés à la Propagande, on va découvrir plusieurs métiers comme les Mouches, les Dégraisseurs ou les Métropolites, mais malheureusement peu développés. Car c'est le gros point faible de ce livre. Il est bourré d'idées, mais elles sont toutes survolées. Les deux personnages principaux sont attachants, mais pas assez développés. On ne les suit d'ailleurs que dans quelques chapitres. On croise des personnages secondaires très intéressants mais ils ne font que des apparitions. Ce monde est très riche mais totalement sous exploité. Bref un seul mot me vient à l'esprit pour résumer tout ceci : c'est un beau gachi.

Ce livre est issu d'un jeu de rôle et cela se sent. L'histoire progresse vite, d'un chapitre à l'autre, on va se retrouver d'un endroit à un autre, d'un personnage à un autre, mais sans vraiment de suivi, sans liant non plus. On saute d'une histoire à une autre, comme si l'auteur nous donnait des éléments pour développer notre histoire et notre personnage dans un jeu de rôle.

Tout ceci se recoupe un peu à la fin, sans vraiment arranger les choses car la fin est quand même bizarre et les explications qu'elle fourni ne sont pas très claires.

Mon sentiment est partagé. J'ai adoré ce monde. Gaborit est vraiment très inventif. Mais finalement je suis un peu frustrée par l'histoire qui se déroule dans ce monde.
Je suis déçue par l'exploitation que l'auteur a fait de son monde

C'est le premier livre de Mathieu Gaborit que je lis, et j'ai bien aimé son style, son talent pour mettre dans l'ambiance. Je tenterai probablement de lire un autre de ses livres, comme Les Chroniques Crépusculaires, en espérant que cela soit moins brouillon.

Impression :

Auteur : Mathieu Gaborit (France - 1972)
Editeur : Folio SF
Parution : mai 2010
Format : poche
Pages : 385

On en parle sur le web :
Steampunk, Science Fiction et FantasyElycorp
L'étrange bibliothèque de Calenwen Sherryn

dimanche 9 janvier 2011

Ceux qui rêvent - Pierre Bordage

Quatrième de couverture :
Clara est enlevée pour être mariée de force à un riche industriel de la Nouvelle-France, l'un des cinq royaumes d'Amérique du Nord.
Jean se lance dans une folle recherche qui lui fera traverser l'Atlantique au fond de la cale du paquebot Henri-VII, puis effectuer un long et dangereux périple à travers une Amérique hostile. Arrivera-t-il à temps pour la délivrer ?
De son côté, Elan Gris, un jeune Lakota, s'enfuit de sa réserve pour tenter de gagner le pays fabuleux de ses visions...

Mon avis :
Ceux qui rêvent, est la suite de Ceux qui sauront de Pierre Bordage que j'ai lu il y a environ 8 mois.
Ce tome 2 démarre exactement un an après la fin du tome 1. On commence par retrouver Jean, puis apparait un nouveau personnage, Elan Gris. A partir de ce moment là, nous suivons en alternance Jean et d'Elan Gris. Au début je n'ai pas trop accroché aux aventures d'Elan Gris et je préférais suivre Jean. Puis petit à petit j'ai commencé à bien aimé ce nouveau personnage et sa façon de penser, très différente de celle des occidentaux.
Nous retrouverons Clara que plus tard et j'ai noté que les chapitres avec Clara sont racontés à la première personne. Mais cela ne m'a pas dérangé, au contraire, le lecteur se met encore plus à la place de la jeune fille et angoisse avec elle durant sa captivité.

Dès que Jean met les pieds sur le continent Américain, j'ai regretté qu'il n'y ait pas une carte en début de livre. Mais finalement, bien que Amérique soit découpée en 5 royaumes, les villes principales sont situées au même endroit que dans l'Amérique du Nord actuelle, ce qui nous permet de suivre les périples de Jean ou d'Elan Gris sur une simple carte des Etats-Unis.

J'ai trouvé que les dialogues des Rouges ou des Noirs étaient bien retranscrits. Certains les trouveront peut être un peu caricaturaux, mais en tout cas ils ressemblent bien à ce que l'on retrouve dans les films, ce qui rend les scènes et les personnages très cinématographiques, et donc facile à s'imaginer.

Cependant je ferai à ce tome les deux mêmes reproche qu'au tome précédent. Tout d'abord certaines retrouvailles sont trop chanceuses et dans des territoires aussi sauvages, que certains personnages se retrouvent comme ça par hasard, relève du miracle. Et deuxièmement, certains passages importants qui pourraient être remplis d'émotion sont traités à la va vite, au même rythme que tout le reste du livre. Car du rythme, ce livre n'en manque pas. L'histoire progresse vite, les évènements s'enchainent et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Mais parfois, il faudrait peut être que l'auteur ralentisse et approfondissent certains moments pour les rendre plus émouvants.

Le côté uchronie est bien sympathique avec ce continent Américain attaqué par les pays Européens et découpés par la suite en 5 royaumes appartenant à l'Angleterre, à la France, à l'Espagne, à l'Allemagne et à la Russie. Chaque royaume a sa culture et ses croyances que l'on découvre petit à petit en suivant les aventures de Jean et d'Elan Gris. Mais malheureusement c'est assez survolé et finalement l'uchronie ne sert qu'à donner un cadre, différent du notre, aux aventures de Jean, Clara et Elan Gris. Les conséquences ne sont pas très développé, à part avec l'oppression des peuples Rouges ou Noirs, ou quelques conséquences énergétiques. Comme dans le premier tome, le côté uchronie n'est peut être pas assez développé pour des adultes, mais il faut se rappeler que c'est de la littérature jeunesse, et la qualité de ce roman est plutôt son côté rythmé. Un livre facile à lire, un bon moment de détente, qui permet de conclure les aventures de Jean et Clara. Bien que vu la fin, une suite est toujours possible.


Avec ce livre j'attaque mon challenge Winter Time Travel.
Impression :

Auteur : Pierre Bordage (1955 - France)
Editeur : Flammarion
Collection : Ukronie
Parution : avril 2010
Format : broché
Pages : 335


On en parle sur le web :
A lire au pays des merveilles

mardi 4 janvier 2011

Les Annales du Disque-monde, tome 20 : Le père Porcher - Terry Pratchett

Quatrième de couverture :
La nuit du père Porcher... Neige, rouges-gorges, chorales et sapins décorés... Mais le gros bonhomme de rouge vêtu, celui qu'on attend en cette nuit de fête... a disparu. En lieu et place, faisant fonction, un autre bonhomme de rouge vêtu, dans son traîneau tiré par des cochons sauvages, avec sa hotte, sa fausse barbe et son oreiller pour simuler un ventre qu'il n'a pas. Un bonhomme plus habitué à manier la faux qu'à descendre dans les cheminées distribuer des jouets par milliers. Mais quand le devoir appelle... Car certains préméditent l'assassinat du père Porcher. Et s'ils arrivent à leurs fins... le soleil ne se lèvera pas.

Mon avis :
J'ai lu ce vingtième tome du Disque-monde à l'occasion d'une lecture commune organisée par Tortoise et par Vade-Mecum pour les fêtes de Noël du Porcher.

Il semblerait que je découvre petit à petit le Disque-monde grâce à Tortoise qui avait déjà proposé Au guet! pour une lecture commune sur le Cercle d'Atuan, et je l'en remercie. Cependant, autant le dire tout de suite, j'ai moins apprécié Le père Porcher que Au Guet!.

Tout d'abord je n'ai pas totalement accroché à l'histoire, peut être parce que je n'ai pas lu les tomes précédents dans la série sur la Mort ou bien d'autre tomes du Disque-monde. J'ai par exemple eu du mal avec les Contrôleurs. Mais je pense que j'ai eu aussi du mal à accrocher car j'ai trouvé l'histoire un peu décousu, moins liée que dans Au guet!. Peut être aussi parce que le sujet principal c'est finalement les croyances et l'imaginaire, un peu comme un conte, et c'était peut être pour moi un peu trop abstrait. Dans Au guet!, même si c'est complètement farfelu, cela m'a paru plus concret. Oui je sais je compare toujours Au guet! mais que voulez vous, pour l'instant c'est ma seule référence en ce qui concerne les tomes du Disque-monde.
J'ai aussi trouvé l'histoire un peu longue à se mettre en place, et un détail plus mineur, j'ai aussi eu du mal à m'imaginer certains lieux ou certaines scènes.

Mais tout n'est pas négatif. Côté personnages, j'ai quand même bien apprécié Suzanne et son caractère bien trempé. Et surtout j'ai adoré la Mort. Je l'avais aperçu dans Au Guet! mais dans le Père Porcher, la Mort a une rôle beaucoup plus important. Ce personnage me fait beaucoup rire. Ses dialogues avec Albert sont succulents. Bref j'aimerais bien le découvrir plus en détail. Je pense d'ailleurs que le prochain tome du Disque-monde que je lirai pourrait bien être Mortimer.

La scène de la distribution de jouets dans le grand magasin est ma préférée. Cette critique des fêtes de Noël trop commerciales est excellente. Comme quoi Pratchett ce n'est pas que de l'humour et du loufoque, il y a aussi des idées, des remarques. Un autre exemple est la petite pique sur les riches qui ne s'occupent des pauvres que le soir du Porcher et les ignorent le reste de l'année.

En conclusion un tome du Disque-monde que j'ai lu avec plaisir, qui est bien adapté aux fêtes de Noël avec sa ressemblance à un conte de Noël, mais qui m'a un peu lassé par moment. Cependant la fin explique beaucoup de choses, et comporte un peu plus d'action et de suspens, et du coup, était un peu plus captivante pour moi. Et ce tome a tout de même le mérite de me donner envie de lire d'autres tomes du Disque-monde.

Impression :

Auteur : Terry Pratchett (1948 - Angleterre)
Editeur : L' Atalante
Parution : Novembre 2002
Titre original : Hogfather
Parution originale : 1999
Format : broché
Pages : 400

On en parle sur le web :
Chez NephLa vallée des grenouilles séchées
Le blog de Linou

samedi 1 janvier 2011

Bilan de l'année 2010

Je vous souhaite une bonne année 2011, une bonne santé, beaucoup de bonheur, et plein d'excellentes lectures.
Comme l'année dernière, je fais un petit bilan de cette année 2010. Et oui, comme l'année dernière, car ce petit blog a maintenant un peu plus d'un an, puisqu'il fut créé en septembre 2009, mais j'ai oublié de faire un billet anniversaire.

Alors un petit bilan en chiffre : cette année j'ai lu 29 livre, en incluant Le Père Porcher, que je n'ai pas encore chroniqué, mais que j'ai bien fini en 2010.
Sur ces 29 livres, j'ai quand même eu 4 coups de coeurs, Hunger Games de Suzanne Collins, Le vieil homme et la guerre de John Scalzi et les tomes 1 et 2 du Cycle des démons de Peter V. Brett, L'Homme Rune et La lance du désert. J'ai aussi lu 4 mangas et 21 comics.

En cette année 2010, j'ai continué la valse des salons avec Le salon du livre le 28 mars, le Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil le 4 décembre et la 6e Rencontres de l'Imaginaire à Sèvres le 11 décembre. Ces salons m'ont encore permis de rencontrer des auteurs et de rapporter chez moi quelques livres dédicacés, 10 en tout.


Au salon du livre :
- Carbone Modifié de Richard Morgan
- Au delà des ombres de Brent Weeks
- Oksa Pollock de Anne Pichota et Cendrine Wolf


Au salon du livre et de la presse jeunesse
les 3 tomes de La quête d'espérance de Johan Heliot
- Izain, né du désert
- Les pirates de fer
- L'archipel céleste
- A comme Association : La pâle lumière des ténèbres de Erik L'Homme (qui fut ma plus longue attente pour une dédicace mais qui m'a permis de discuter un peu de son association avec Pierre Bottero)
- Les yeux d'opale de Bénédicte Taffin (qui m'a permis de rencontrer une nouvelle auteure très sympatique)



Au Rencontres de l'Imaginaire de Sèvre :
- Wang, tome 1 : Les Portes d'Occident de Pierre Bordage (qui m'a fait une charmante dédicace sur un livre que j'avais déjà dans une vieille édition J'ai Lu)
- La Vieille Anglaise et le continent de Jeanne-A Debats (qui s'est inspirée de son expérience en delta plane pour ce livre)

Mais surtout ces salons ont été l'occasion de passer d'excellentes journées avec mes amis lecteurs de la blogosphère. Bien sur en ce qui concerne les rencontres, j'ai pu aussi retrouver mes collègues du Cercle d'Atuan lors de 3 rencontres : au Café Livres le 14 mars, lors d'un pique-nique au parc de Bercy le 13 juin et le 5 septembre au Marché du Livre au parc Georges Brassens.

Je remercie tous les blogueurs et internautes avec qui je peux partager cette passion des lectures de l'imaginaire, avec qui je discute sur les forums et qui viennent gentiment poster quelques commentaires sur mon blog.

EDIT: Après le commentaire d'Acr0, j'ai réalisé que je n'avais pas parlé des livres qui ne m'ont pas particulièrement plu cette année. Alors rapidement je rajouterais que le livre que j'ai le moins aimé, mais néanmoins fini, est Le monde vert de Brian Aldiss et les 2 livres que je n'ai pas réussi à finir, mais néanmoins chroniqué, sont Le gout de l'immortalité de Catherine Dufour et Bloodsilver de Wayne Barrow.