Quatrième de couverture :
La Terre est morte. Et les humains ont bien failli disparaître avec elle. Heureusement, les Arthroplanes, des insectoïdes aux motivations obscures, les ont évacués vers deux planètes jumelles, Castor et Pollux. Les humains ont muté par force pour s'adapter à leur nouvel habitat. Mais ils ont conservé la nostalgie de leur monde d'origine, Alien Earth, devenu terre étrangère. Son écosystème a peut-être eu le temps de se réparer. Il faut aller y voir. Alien Earth, paradis ou enfer ?
Robin Hobb s'est détournée de la fantasy qui l'a rendue célèbre, le temps d'écrire ce somptueux roman de science-fiction qu'elle a signé Megan Lindholm
Mon avis :
J'ai découvert ce livre par hasard. De la science fiction écrite par Robin Hobb, moi qui aime beaucoup L'assassin Royal, cela devrait me plaire. Et bien pas tant que cela. Pour tout vous avouer j'ai même failli abondonner la lecture de ce livre. En fait je pense que je ne m'attendais pas du tout à cette histoire. Je pensais que ce livre raconterait les aventures d'un équipage de vaisseau entamant leur retour vers la Terre, l'exploration d'une nouvelle Terre, Alien Earth, par cet équipage et peut être leur réadaptation à cette Terre. Il y a un peu de ça, mais l'équipage n'est composé que de deux humains. Et surtout, il faut plus de 100 pages rien que pour que la décision de retourner sur Terre soit prise. Puis il faut encore presque 200 autre pages pour arriver sur Terre. Bref on a dépassé la moitié du livre et le vaisseau arrive à peine sur Terre. Et pendant tout ce temps, le lecteur en apprend un peu plus sur la nouvelle vie des humains au travers des dialogues, des pensées et des rêves de trois humains, les deux membres d'équipage et un passager clandestin, et de l'Arthroplane Tug. Mais bon on n'en apprend finalement pas assez à mon gout. Le Conservatoire force les humains à vivre une vie selon leurs principes pour ne pas faire à Castor et Pollux ce qu'ils ont fait à la Terre. Du coup la nouvelle vie des humains tourne principalement autour de l'écologie et du biodégradable. Mais l'auteur ne nous emmène jamais sur Castor et Pollux pour voir comment les humains vivent vraiment. On ne visite finalement que succintement une station spatiale.
J'ai préféré la deuxième moitié du livre qui décrit les aventures des trois humains, de l'Arthroplane et de leur vaisseau une fois arrivés sur Terre. Mais il m'a fallut dépasser la moitié du livre pour être enfin accrochée par l'histoire. En plus j'ai la sensation qu'un deuxième tome était prévu, en tout cas l'histoire ne se fini pas vraiment et laisse imaginer une suite.
Pour conclure, l'histoire ne correspondait pas à ce que je m'étais imaginée en lisant le quatrième de couverture, mais au final ce n'est pas l'histoire en elle même qui m'a déplu, c'est son rythme, beaucoup trop lent à mon gout.
Impression :
Auteur : Megan Lindholm alias Robin Hobb
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Science Fiction
Parution : mars 2008
Parution originale : 1992 (avant l'Assassin royal)
Format : poche
Pages : 542
Le Hobbit 🎧 – J.R.R. Tolkien
Il y a 5 heures
542 pages c'est presque le double de pages de tous les grands classiques de la SF de l'age d'or. Et à l'époque cela suffisait pour développer des arcs narratifs complexes. Cette mode de dilué presque jusqu'à l'insupportable les situations me rend perplexe !
RépondreSupprimerC'est vrai, je n'avais pas pensé aux nombres de pages des grands classiques de SF. Tu as tout à fait raison.
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