Affichage des articles dont le libellé est Uchronie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Uchronie. Afficher tous les articles

samedi 16 mars 2013

Léviathan, tome 3 : Goliath - Scott Westerfeld

Quatrième de couverture :
Alek et Deryn sont de retour sur le Léviathan : l’ultime étape de leur tour du monde, qui mettra fin à la guerre, approche. Mais le vaisseau doit faire un détour imprévu pour accueillir un étrange visiteur… Tesla, un inventeur russe qui a créé une machine terriblement destructrice.
Quant à l’amour, tout serait plus simple si Alek savait que Deryn est une fille… et s’ils n’étaient pas officiellement dans des camps adverses…



Mon avis :
Je suis re-rentrer très rapidement dans l'histoire. Je ne me rappelais plus des tomes précédents dans le détail mais l'auteur nous glisse très habilement les informations importantes. C'est discret, pas ennuyeux, l'auteur a vraiment un certain talent pour cela. Du coup cela aide vraiment à retrouver ses marques très facilement. Le rythme est aussi très rapidement soutenu, avec des scènes d'action très cinématographiques. C'est toujours aussi original et prenant. Seulement voilà, Alek découvre assez rapidement la vérité sur Deryn et à partir de là cela se gâte. Je ne pensais pas que cela arriverait si tôt dans ce tome je pensais que cela n'arriverait qu'à le fin de la trilogie, donc j'étais plutôt agréablement surprise et j'avais hâte de lire comment leur relation allait évoluer. Malheureusement, à partir de là c'était trop. A tout les chapitres il y avait une allusion voir beaucoup plus. C'est devenu le thème principal du roman et on en oublie presque l'histoire principale. Certes il y a toujours de temps en temps des scènes d'action mémorables, mais elles sont noyées au milieu des états d’âmes de Deryn et d'Alek. Bon le Léviathan continue de voyager et on voit du pays. Certaines étapes sont très intéressantes et redonnent heureusement un peu de piment à l'histoire pour finalement arriver à la fin de cette trilogie. Avec toutes les mauvaises critique que j'avais lu sur la fin, je m'attendais à pire. Finalement je ne l'ai pas trouvé si mal que ça cette fin. De toute façon je ne voyais pas trop comment l'auteur pouvait s'en sortir autrement. Alors certes c'est peut être un peu trop rapide, les décisions sont prises trop subitement et l'auteur aurait du prendre un peu plus son temps, mais sinon j'ai finalement bien aimé cette fin.

Les derniers tomes d'une trilogie sont souvent les meilleurs, avec souvent aussi le premier tome pour le côté découverte, mais je dois dire que ce dernier tome m'a un peu déçu. Je ne saurais expliquer vraiment pourquoi. Il se lit vite mais j'ai peur qu'il s'oublie aussi vite. Je crois qu'il manque un peu de l'esprit d'aventure des deux tomes précédents et il y a un peu trop de déjà vu pour les parties actions. Bref ce tome me laisse quand même un sentiment mitigé. Mais il a le mérite de quand même bien conclure cette trilogie que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire dans son ensemble.

Ce livre fait carton plein niveau challenge puisque je peux le compter pour le Challenge Steampunk, pour le challenge Winter Time Travel et pour le challenge ABC Littérature de l'Imaginaire



6/26 pour la lettre W

Les autres tomes :

Léviathan, tome 1
Léviathan, tome 2 : Béhémoth


Impression :

Auteur : Scott Westerfeld (Etats-Unis - 1963)
Illustrateur : Keith Thompson
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : septembre 2012
Titre original : Goliath
Parution originale : septembre 2011
Pages : 532

Les participants à cette lecture commune :
Endea, Lhisbei, Vert

samedi 22 décembre 2012

La trilogie de Wielstadt, tome 2 : Les masques de Wielstadt - Pierre Pevel

Quatrième de couverture :
Eté 1623 : la guerre de Trente Ans s'est étendue à tout le Saint Empire romain germanique, lequel connaît certaines des heures les plus tragiques et sanglantes de son histoire. Grâce au dragon qui la protège jalousement, Wielstadt a jusqu'alors échappé aux massacres. Mais l'immense cité est devenue le lieu privilégié des affrontements entre le Bien et le Mal. Aidé de trois puissants spadassins surgis des Enfers, un puissant démon à visage humain vient ainsi d'y élire domicile pour accomplir de sinistres desseins.
Seul le Chevalier Kantz, un exorciste en armes au passé mystérieux, grand connaisseur de la Kabbale et combattant redoutable, est à même de s'opposer au démon et d'empêcher le pire. Mais, pour cela, il lui faudra d'abord déjouer les intrigues de la Sainte-Vehme et résoudre le mystère d'une prophétie longtemps tenue secrète par les templiers...

Mon avis :
J'ai continué ma lecture commune de la trilogie de Wielstadt avec Endea en lisant le deuxième tome, et c'est encore coup de coeur. Nous lirons bien sur le tome 3 ensemble, souhaitons qu'il en soit de même

Coup de coeur 2012

Dans mon billet sur le premier tome de la trilogie de Wielstadt, je me demandais si je ne préférais pas Wielstadt aux Lames du Cardinal. Et bien après la lecture du deuxième tome, c'est confirmé, je préfère bien Wieldstadt.
Cela va être d'ailleurs être difficile de vous parler de ce tome 2 sans se répéter car finalement on y retrouve tout ce que j'ai aimé dans le tome 1, mais en mieux ou en plus poussé. Bon je vais quand même essayer de m'expliquer un peu.

On retrouve donc notre Chevalier préféré, le chevalier Kantz, 3 ans après ses aventures dans Les ombres de Wielstadt. Mais on le retrouve beaucoup moins sur de lui. J'ai trouvé qu'il était plutôt désabusé par la guerre, il doute et se pose beaucoup de question sur cette guerre qui se prolonge et sur son influence sur le Saint Empire. Mais je l'ai tout de même retrouvé avec plaisir et je l'ai suivi avec toujours autant d'intérêt et parfois d'inquiétude, tout au long de cette nouvelle aventure.

Petit à petit tout au long de l'histoire on retrouve aussi d'autres personnages qu'on avait découvert dans le tome précédent. J'aime bien quand on retrouve les personnages quelques années après, que leur vie a évolué pendant notre absence, comme s'ils vivaient vraiment. C'est comme si on retrouvait de vieux amis qu'on n'a pas vu depuis quelques années et qu'on se racontait ce qu'on devient, pour rattraper le temps perdu.

Pour moi ce tome est plus complexe que le premier. Contrairement au premier tome où le Chevalier Kantz cherche le coupable de meurtres pendant tout le tome, là Kantz rencontre celui qu'il poursuit dès le premier chapitre, donc au moins, on est au courant . Et cela commence d'ailleurs très fort avec pas mal d'action et des combats toujours aussi bien décrits et cinématographiques. Mais rassurez vous, je ne vous spoile pas en vous parlant du premier chapitre, car franchement l'intrigue est beaucoup plus qu'une simple poursuite du "méchant". Dans ce tome l'intrigue est beaucoup plus complexe. Au bout d'une moment on ne sait d'ailleurs plus vraiment qui est le méchant de l'histoire, qui est l'ennemi du Chevalier Kantz. Ce tome contient beaucoup plus d'intrigues, d'alliances, de trahisons, de rebondissements, de révélations, bref vous l'aurez compris, je me suis vraiment régalée. Et puis il n'y a pas que les personnages qui entrent en jeu, il y a aussi différents documents, manuscrits, prophéties.

Pour épaissir encore l'histoire de ce tome, Pierre Pevel fait aussi intervenir plusieurs évènements ou entités de notre Histoire. La Sainte-Vehme ou les Templiers que l'on a vu dans le premier tome, mais pas que. L'auteur en profite d'ailleurs pour nous donner pleins de détails sur cette période de l'Histoire au travers de notes de bas de pages très instructives. Bon il prend parfois quelques libertés avec les dates, ou les personnages et c'est là que ressort le côté Uchronique qui me permettra de le compter pour mon challenge Winter Time Travel.

Comme pour le premier tome, l'histoire finie et on peut s'arrêter là, mais maintenant j'ai quand même hâte de savoir comment fini cette trilogie.

Lecture commune avec Endea et Julien.

Les autres tomes
  1. Les ombres de Wielstadt

Impression :
Lu : du 1er au 15 décembre 2012

Auteur : Pierre Pevel (1968 - France)
Editeur : Pocket
Parution : novembre 2004
Format : poche
Pages : 338

mardi 20 novembre 2012

La trilogie de Wielstadt, tome 1 : Les ombres de Wielstadt - Pierre Pevel

Quatrième de couverture :
Hiver 1620. Une guerre qui va durer trente ans ravage le Saint Empire romain germanique est dévoré par les premiers feux de la Guerre de Trente Ans. Mais le chevalier Kantz, après une mission au service des Templiers, est de retour dans la cité de Wielstadt, protégé par un mystérieux dragon volant, qui depuis quelque temps, ne suffit plus à la tâche. Les catholiques se méfient des protestants, lesquels se méfient des juifs, qui se méfient de tout le monde. La nuit, les ombres se multiplient
[...]
J'ai coupé la fin du quatrième de couverture car comme souvent il en disait trop.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour une lecture commune avec Endea, et ce fut un vrai coup de coeur.

Coup de coeur 2012

Après le tome 3 des Lames du Cardinal, il faut croire que les lectures communes avec Endea me portent chance, ou alors ce sont les livres de Pierre Pevel qui sont souvent des coups de coeur. Je me demande même si je n'ai pas préféré Les ombres de Wielstadt au Lames du Cardinal. Ce qui est sur c'est que je suis rentrée beaucoup plus facilement dans cette histoire. Peut être parce qu'il y a moins de personnages à découvrir au début puisqu'on suit principalement le chevalier Kantz. Et je dois dire que je me suis tout de suite attachée à ce personnage. Dès le début il dégage une forme de sérénité, de calme, que j'aime bien. Puis on découvre petit à petit un personnage charismatique, sur de lui, déterminé à défendre cette ville. Il est à la fois bon combattant mais prévenant pour ses amis.

Le monde de Wielstadt m'a surprise de par son bestiaire fantastique, je ne m'attendais pas du tout à cela, mais je vous laisse la surprise de la découverte, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai supprimé la fin du quatrième de couverture. L'imbrication des éléments de fantasy dans une ville du Saint Empire romain germanique est très réussi. Les petits rappels historiques sont aussi très intéressants. Surtout que j'avoue que c'est une période de l'histoire d’Europe que je connais peu.

Ce livre m'a aussi surprise car je m'attendais à beaucoup plus d'action, de combats et finalement il n'y en a pas tellement. Mais moi qui d'habitude apprécie particulière cela dans un livre, et bien ici cela ne m'a pas manqué. L'intrigue et la découverte des personnages m'ont amplement suffit. Le petit côté enquête policière m'a d'ailleurs beaucoup intéressé. Au travers de Kantz qui déduit les choses petit à petit, l'auteur nous donne des informations petit à petit et l'intrigue est vraiment bien conçue. Tout s'emboite super bien, c'est vraiment bien ficelé. Bon ça manque peut être un peu de rebondissements, de surprises, mais cela n'a vraiment pas gâché mon plaisir. Et puis les combats, même si peu nombreux, sont toujours aussi bien décrits par Pierre Pevel. Comme je l'avais déjà vécu avec Les lames du Cardinal, je voyais certaines scènes de combats sous mes yeux, c'est vraiment très cinématographique.

En plus cette histoire finie, donc on peut s'arrêter là ou faire une pause, mais j'ai quand même très envie de retrouver Kantz dans de nouvelles aventures. D'ailleurs, Endea et moi, on attaque la lecture commune du tome 2 en décembre.

Lecture commune avec Endea

Impression :
Lu : du 31 octobre au 11 novembre 2012

Auteur : Pierre Pevel (1968 - France)
Editeur : Pocket
Parution : mai 2003
Format : poche
Pages : 340

dimanche 1 avril 2012

La lune seule le sait - Johan Héliot

Quatrième de couverture :  
 Printemps 1889. Un vaisseau hybride de chair et de métal fait irruption dans le ciel de Paris, stupéfiant la foule venue célébrer la clôture de l'Exposition universelle. L'humanité entre en contact avec les extraterrestres Ishkiss et découvre une technologie qui surpasse ses rêves les plus fous.
Dix ans plus tard, l'Europe s'est transformée grâce à l'alliance rendue possible entre la vie et le métal. Pourtant, la révolte gronde, menée par les artistes et les écrivains exilés en Amérique. La science fabuleuse apportée par les créatures d'outre-espace est devenue un instrument d'oppression entre les mains de l'Empereur français. Les droits des peuples sont bafoués, les opposants déportés grâce à la nef ishkiss vers le nouveau bagne que Louis Napoléon vient d'inaugurer dans les entrailles de la Lune.
Quels sont les véritables desseins des alliés du maître de l'Empire ? La réponse offre la clé de l'éternité. Un seul homme sur Terre est peut-être capable de l'entrevoir : celui dont les rêves à présent dépassés ont à longueur de pages fasciné ses semblables...

La Lune seule le sait a été récompensé par le prix Rosny-Aîné 2001 du meilleur roman de science-fiction francophone

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de mars sur le cercle d'Atuan. Pour une fois le quatrième de couverture n'en dit pas trop, et il est difficile de parler de ce livre sans en dire plus, alors je ne parlerai pas trop de l'histoire. Ce livre étant une Uchronie, je ne citerai pas le nom du héros pour vous laissez la surprise. Je l'appellerai donc le personnage principal.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre, mais je le lisais dans les transports et du coup je le lisais peut être trop morcelé. En lisant des parties plus grandes, j'ai beaucoup mieux accroché et réussi à rentrer dans ce monde. Mais il faut dire aussi que le démarrage est un peu lent. Au début, on fait plutôt du tourisme. On suit le personnage principal dans ses déplacements, on lit les descriptions de l'auteur et on découvre petit à petit le monde qu'il a mit en place.

J'aime beaucoup le monde qu'il a imaginé. Ce monde steampunk dans un Paris du XIXe siècle est très riche. Moi qui sort de Béhémoth, ses illustrations me manquerait presque sur La lune seule le sait. Les technologies décrites sont très originales, parfois même totalement délirantes, mais ça passe finalement bien. Bon je crois que dans ma tête je voyais plutôt ça comme un film d'animation et pas comme un film en prise de vue réelle. Néanmoins, grâce à la plume de Johan Héliot on n'arrive à bien s'imaginer les scènes.

C'est le premier livre de Johan Héliot que je lis, à part Bloodsilver mais c'était un 4 mains et je ne l'ai même pas fini. J'aime beaucoup son style descriptifs. D'ailleurs sans ses descriptions je n'aurais pris aucun plaisir à la visite touristique dont je parle au début. Mais l'imagination de l'auteur et la curiosité du lecteur aide à continuer l'aventure. Bon parfois il a fallut que j'aille voir dans le dictionnaire, ça fait un moment que ça ne m'était pas arrivé. Mais justement je trouve que Héliot tire bien profit de la langue française. En plus ça cadre très bien avec l'époque.

Le rythme s'accélère quand même au bout d'un moment et la fin est menée tambour battant. Certains passages sont vraiment excellents. Par contre j'ai quand même trouvé la fin un peu prévisible. En tout cas c'est celle à laquelle je m'attendais.
Pendant un moment il y a un petit mystère car le lecteur chercher l'identité de l'espion de l'empire. L'auteur donne des indices par-ci par-là et ce petit côté Agatha Christie est assez plaisant.
Les chapitres sont entre-coupés d'intermèdes qui permettent de donner un autre point de vue que celui du personnage principal. Cela nous permet de suivre ce qu'il se passe chez les pro-empire et les opposants. J'aime bien avoir le point de vue du "méchant". C'est rafraichissant de ne pas toujours suivre le gentil héros.

Bref au final, j'ai passez un bon moment, je ne me suis pas ennuyée, je l'ai lu avec plaisir, mais il me manque un petit quelque chose, une petite étincelle, mais je ne saurais vraiment dire quoi précisément. En tout cas maintenant que j'ai découvert cet univers, et le prologue nous distillant quelques informations sur le suite, je vais quand même essayer de continuer cette trilogie, qui sera peut être un peu moins descriptive, le monde étant en place.

Ce livre étant définitivement Steampunk, avec toutes ces machines inventées et utilisées au XIXe siècle, je vais donc le compter pour le Défi Steampunk.

Impression :
Lu : du 9 au 26 mars 2012

Auteur : Johan Héliot (France - 1970)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2003
Format : poche
Pages : 366

Les Atuaniens en parlent :

CITRIQ

jeudi 15 mars 2012

Léviathan, tome 2 : Béhémoth - Scott Westerfeld

Quatrième de couverture :
1914. A l'aube de la Première Guerre mondiale.
Deryn est écossaise et orpheline; Alek est un jeune héritier qui fuit l'Empire austro-hongrois. Elle s'habille en garçon et combat dans les forces aériennes darwinistes; lui est poursuivi par le pouvoir clanker et cache ses origines.
Alliés malgré eux, ils se retrouvent à bord de l'extraordinaire Léviathan. Ils n'auront qu'une solution pour éviter la guerre : se faire confiance et compter sur la créature la plus redoutable des darwinistes britanniques, le Béhémoth...

Mon avis :
On reprend l'histoire exactement où on l'a laissé à la fin du tome 1. Pendant les deux premiers chapîtres j'ai ressenti une petit lassitude. Cela repartait comme dans le tome 1, à bord du Léviathan avec leur train-train quotidien. Puis à partir du chapitre 3, l'aventure s’enclenche et ne s'arrête plus. Et moi je ne pouvais plus m'arrêter de tourner les pages.

Quand on lit une série on a forcément tendance à comparer les tomes, et je dois dire que j'ai préféré ce tome 2 au tome 1.
Un des côté attractif du premier tome était la découverte du monde créé par l'auteur. Cette découverte continue dans le deuxième tome, car là où le premier tome développait plutôt le monde Darwiniste et nous expliquait le fonctionnement du Léviathan, ce tome 2 développe plus le monde Clankers en nous faisant découvrir une grande ville Clankers. On découvre donc avec émerveillement différents mécanopodes, dont certains à apparence animale, mais aussi des modes de transport plus classiques, du mobilier ou même une bibliothèque. Ce monde Clankers sent vraiment les rouages et le cambouis et j'ai beaucoup aimé visité cette ville aux côtés d'Alek ou Deryn.

Un autre élément que j'ai préféré dans le tome 2 c'est que les évènements sont beaucoup plus variés. Il y a toujours pas mal d'action avec des bagarres, des courses poursuites, des missions secrètes, ou des évasions. Mais maintenant il y a aussi des intrigues politiques plus complexes, et un peu plus de suspens. Car oui pour moi, un des principal défauts du premier tome, à savoir que tout se règle toujours trop facilement, est corrigé. Dans ce tome, les choses ne s'arrangent pas toujours très bien et cela génère un peu plus de suspens et de craintes de la part du lecteur.

Autre point positif, on retrouve pas mal de personnages du premier tome, ce qui nous évite les présentations et au contraire nous permet de les approfondir. Surtout Alek qui je trouve a beaucoup muri depuis le premier tome. Deryn, elle, est égale à elle même et toujours aussi débrouillarde. Le fait qu'elle soit une fille reste un sujet important de ce livre. On soupçonne que certains se doutent ou que d'autres savent, et se demander constamment si la vérité va éclater ou qui va vendre la mèche, crée une tension et un suspens supplémentaire qui est très plaisant.
Ce qu'il y a de sympathique aussi c'est que l'on rencontre de nouveaux personnages de différentes nationalités et qui vont devenir très importants pour les aventures d'Alek et Deryn.

Petit détail à noter, l'auteur alterne toujours les chapitres entre Alek et Deryn mais cette fois-ci groupés trois par trois, ce qui je trouve permet des aventures plus touffues pour chaque personnage.
Et sinon les illustrations et la carte sont toujours aussi superbes. On a même droit à des illustrations sur deux pages, qui nous emportent littéralement dans ce monde Clankers.

Bref un tome toujours aussi cinématographique mais plus prenant que le précédent et que je préfère donc sans hésiter. On ne s'ennuie pas une minute avec de l'aventure et de la découverte qui nous emmènent jusqu'à une fin captivante. Maintenant cela va être dur d'attendre septembre et la sortie du troisième et dernier tome.

Ce livre étant toujours autant Steampunk, peut être même plus que le tome précédent, je vais bien sur le compter pour le Défi Steampunk.
Et puis la date de fin approchant, ce sera surement ma dernière participation au challenge Winter Time Travel saison 2.

Les autres tomes :
Léviathan, tome 1


Impression :
Lu : du 27 février au 12 mars 2012

Auteur : Scott Westerfeld (Etats-Unis - 1963)
Illustrateur : Keith Thompson
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : septembre 2011
Titre original : Behemoth
Parution originale : octobre 2010
Pages : 477

Les participants à cette lecture commune :
Endea, Vert

CITRIQ

mercredi 22 février 2012

Les lames du Cardinal, tome 3 : Le Dragon des Arcanes - Pierre Pevel

Quatrième de couverture :
Paris, 1633. Les dragon menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils pris l'apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d'Europe.
Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d'une compagnie d'aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d'élégance et d'astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la couronne: les Lames du Cardinal.
Mais alors qu'ils approchent du Mont-Saint-Michel à la faveur de la nuit, ils savent que le prochain défi pourrait être le dernier. Car, outre les plans de leurs ennemis, il va leur falloir percer les secrets de l'ordre des Soeurs châtelaines qui réside en ces lieux sacrés. Cette fois le courage et la loyauté ne suffiront pas. Rapière au poing, les lames devront se résoudre à tout sacrifier s'ils veulent sauver Paris de la destruction.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune avec Endea. Si j'avais un peu moins aimé le tome 2, ce tome 3 est vraiment un coup de coeur, comme l'avait été le premier tome. Il constituera donc mon premier coup de coeur 2012.

Coup de coeur 2012

Dès le début j'ai été happée par ce livre. Tout en parsemant par-ci par par-là quelques rappels sur la fin du tome précédent, l'auteur démarre d'entrée de jeu les aventures des Lames. Le prologue n'en est cette fois-ci pas vraiment un et l'on suit tout de suite une des Lames en la personne d'Agnès de Vaudreuil.

L'aventure peut alors commencer. Tout au long du livre nous continuons à suivre les Lames du Cardinal, parfois ensembles, parfois séparées, parfois aux ordres du Cardinal, parfois agissant de leur propre chef. Leurs aventures sont toujours aussi palpitantes et dangereuses et on tremble pour eux. De nombreux rebondissements rendent cette lecture vraiment captivante.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup plus d'émotion que dans les tomes précédents. Après deux tomes on connait bien ces Lames, on les apprécie, on a de l'affection pour elles, leurs problèmes personnels nous les rendent plus humaines. Et comme dans ce tome, l’auteur ne leur fait pas de cadeau, certains passages sont extrêmement émouvants.

Côté intrigue, tout se recoupe. On retrouve les personnages secondaires des deux tomes précédents avec quelques rappels sur les évènements passés. Tout ce que l’auteur a semé petit à petit est mis bout à bout pour un tome final grandiose. L'auteur a vraiment bien construit son histoire sur trois tomes, tout est mis en place petit à petit et tout s'explique dans ce dernier tome.

La fin est vraiment époustouflante digne d'un grand film d'action et de cape et d'épée. La description des combats est toujours aussi réaliste et prenante, les scènes sont vraiment très cinématographiques.

J'ai vraiment adoré ce dernier tome et lorsqu'on le referme, on regrette qu'une chose, que ce soit fini, qu'on ne retrouvera plus ces Lames pour d'autres aventures. Et si l'on a tant de mal à refermer ce dernier tome, c'est que tout y est, de l'aventure, de l'action, des rebondissements, un dénouement qui marque le lecteur et une bonne dose d'émotions. C'est certain, je lirai d'autres livres de Pierre Pevel et ça tombe bien car Les Enchantements d'Ambremer et la trilogie de Wielstadt sont déjà dans ma PAL.

Je vais compter ce livre pour le challenge Winter Time Travel saison 2 puisqu'on peut considérer ce roman comme une Uchronie se passant à l'époque de Louis XIII mais avec des dragons et de la magie.

Ce tome me permet aussi de finir une autre série pour mon Défi fin de série.

Les autres tomes :
Tome 1 : Les Lames du Cardinal
Tome 2 : L'alchimiste des ombres

Impression :
Lu : du 30 janvier au 16 février 2012

Auteur : Pierre Pevel (France - 1968)
Editeur : Bragelonne
Parution : Août 2010
Format : Grand format
Pages : 329

Une lecture commune très agréable partagée avec Endea dont vous pouvez trouver la chronique sur Clair Obscur

On en parle sur le web :
Mes lectures de l'imaginaire (Olya), Imaginelf, Book en Stock (Phooka), Chez Jess

lundi 30 janvier 2012

Léviathan, tome 1 - Scott Westerfeld

Quatrième de couverture :
- Chargez le canon ! rugit maître Klopp.
Alek se retrouva projeté dans le siège du commandant tandis que la machine s'ébranlait. Il s'efforça de boucler ses sangles, mais une pensée terrible l'occupait tout entier et lui occupait les doigts.
S'ils essayent de me tuer... c'est que tout est vrai.
Le comte Volger s'accroupit près de lui, criant pour couvrir le vacarme des moteurs et des coups de canons.
- Voyez le bon côté des choses, Alek. Si on vous tire dessus, c'est bien que vous représentez une menace pour le trône !

Mon avis :
J'avais repéré ce livre en décembre 2010 au salon de la littérature jeunesse de Montreuil. J'ai tout d'abord été attirée par sa couverture que je trouve vraiment superbe. Bien sur en voyant de quoi cela parlait je me suis dis que celui là il faudrait que je le lise un jour. Et bien c'est maintenant chose faite avec cette lecture commune, et je suis vraiment ravie que cette couverture m'ait attiré l'oeil.

On rentre d'entré dans le vif du sujet en découvrant Alek puis Deryn. Nous allons petit à petit faire connaissance avec ces deux personnages principaux en alternant deux chapitres pour l'un puis pour l'autre. J'aime bien ce principe. C'est classique, mais c'est en général coupé à un moment crucial et cela laisse planer le suspens sur un personnage, pendant que l'on suit l'autre. Après, suivre ce principe sur presque tout le livre, cela devient parfois lassant car on n'a du mal à rentrer dans l'histoire et à rester accroché.

Ces deux personnages sont très attachants, mais j'ai tout de suite eu un faible pour Deryn, pour son côté débrouillard et garçon manqué. J'ai probablement eu plus de facilité à m'identifier à Deryn vu que j'étais moi aussi un garçon manqué dans ma jeunesse, et peut être encore aujourd'hui d'ailleurs . J'ai aussi préféré les aventures de Deryn qui m'ont plus fait rêver que celles d'Alek, qui certes comportent plus d'action mais qui sont plus classiques. Et puis j'ai moins accroché à Alek qui est un peu trop enfant gâté. Il avait presque même tendance à m'énerver un peu avec son attitude et ses enchainements de bourdes. Mais bon quand on y pense, vu sa position sociale, vu son passé, il n'est pas vraiment sorti de chez lui, il n'a pas vraiment d'expérience sur la nature humaine. Alors finalement l'attitude que lui donne l'auteur cadre bien avec le personnage. Et puis il s'améliore bien au cour du livre, il évolue d'ailleurs finalement plus que Deryn, pour laquelle tout est presque trop facile dès le début.
Finalement les deux personnages sont plutôt bien recherchés avec un passé qui leur a forgé un caractère très différent.

En suivant les aventures d'Alek et Deryn, on découvre donc deux parties de l'Europe, l'empire Austro-hongrois qui utilise des machines et appelés les Clankers, et l'empire Britannique qui utilise des créatures Darwinistes, des croisements d'animaux naturels. J'ai beaucoup aimé ce monde très original. De superbes illustrations permettent d'aider à s'imaginer ces fameuses machines ou ces animaux modifiés. Le côté machines de guerre et dirigeables des Clankers donne tout de suite un touche Steampunk à ce roman. Et la magnifique carte en couleur qui nous présente ce monde alternatif, renforce ce côté Steampunk.

Je dis monde alternatif, car il y a un côté Uchronie dans ce livre. Cette histoire se passe au moment de la Première Guerre Mondiale et l'on découvre petit à petit le parallèle avec l'assassinat de François-Ferdinand, Archiduc de l'empire austro-hongrois mais avec certaines différences. Une postface très intéressante explique d'ailleurs les différences et les similitudes avec notre Histoire.

Comme souvent dans la lecture jeunesse le rythme est plutôt soutenu, ça avance bien, il se passe toujours quelque chose et l'on ne s'ennuie pas. Mais un défaut souvent aussi inhérent aux lectures jeunesses c'est que les choses se goupillent trop bien, et c'est malheureusement parfois le cas dans ce livre.

Malgré ce petit défaut, j'ai passé un très bon moment de lecture. C'est une lecture jeunesse originale, bien distrayante et très plaisante à lire. Je lirai donc la suite sans hésitation d'autant que ce tome est plutôt un tome d'introduction qui donne bien envie de lire la suite. Ça tombe bien elle est déjà dans ma PAL et une lecture commune est prévue avec Endea vers fin février-début mars. Avis aux amateurs.

Ce livre étant clairement du Steampunk et une Uchronie, je vais le compter pour le Défi Steampunk et pour mon challenge Winter Time Travel saison 2.

Impression :
Lu : du 2 au 21 janvier 2012

Auteur : Scott Westerfeld (Etats-Unis - 1963)
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : septembre 2010
Titre original : Leviathan
Parution originale : octobre 2009
Pages : 440

Les participants à cette lecture commune :
Endea, Yume, Shaya, Vert

CITRIQ

mardi 3 janvier 2012

Les Lames du Cardinal, tome 2 : L'alchimiste des ombres - Pierre Pevel

Quatrième de couverture :
Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours d'Europe.
Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité d'élite, une compagnie clandestine d'aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d'élégance et d'astuce. Six hommes et une femme aux talents exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal.
Mais alors qu'ils ont rendez-vous, par une nuit d'orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui prétend détenir les clés d'un complot à venir, ils sont loin d'imaginer l'ampleur de la tragédie qui va s'abattre sur la France et les obliger à affronter leur plus terrible adversaire : l'Alchimiste des ombres...

Mon avis :
Alors voilà, c'est avec un peu de retard que j'écris enfin ce billet suite à une lecture commune de l'Alchimiste des Ombres avec Endea. J'ai fini ce livre le 21 décembre, mais fêtes de fin d'année obligent, je n'ai pas eu le temps avant.

Autant le dire tout de suite, j'avais quelques craintes en lisant ce tome 2, car j'ai lu le tome 1 en décembre 2009. C'est donc deux ans plus tard que je m'attaque à ce deuxième tome et j'avais peur de ne pas l'apprécier, par manque de souvenirs du premier tome. Après avoir relu mes notes sur le tome 1, plus une petite discussion avec Endea, j'ai réalisé que je me souvenais finalement plutôt bien de ce premier tome; encore une preuve que je l'avais vraiment adoré. En plus dans ce tome 2, on retrouve petit à petit les Lames et l'auteur a la bonne idée de redécrire à chaque fois les personnages, ainsi que de rappeler des évènements du tome précédent. C'est discret, parsemé par ci par là, mais l'information est là : Tréville qui demande des nouvelles de sa cuisse à Leprat, La Fargue qui pense à sa fille en jouant avec un médaillon, etc. Cela peut être lassant pour quelqu'un qui vient de lire le tome 1, mais moi j'ai trouvé cela très appréciable.

Ce tome passe beaucoup moins de temps à nous présenter les personnages et l'action est tout de suite présente. Cela démarre sur les chapeaux de roues avec ce qui va probablement être la principale menace au cours de ce tome. L'auteur nous titille, mais on n'en sera pas plus pour l'instant. Nous retrouvons ensuite les Lames pour ne plus les lâcher au cours d'aventures, de scènes de combats, de courses poursuites, d'intrigues, de suspens, bref tout y est pour que l'on ne lâche plus, ni les Lames du Cardinal, ni le livre.
J'ai juste trouvé un petit ralentissement au début de la partie 2, mais c'est normal, il faut bien que l'intrigue s'épaississe.

Sinon c'est toujours aussi bien décrit. J'aime beaucoup les phases de combats et les batailles décrites par Pierre Pevel. C'est très cinématographique. Lors d'une course poursuite j'avais l'impression de voir un film, je voyais vraiment les personnages se battre, chevaucher, se tirer dessus. En plus je trouve qu'il y a une très bonne gestion des armes avec des épées qui se cassent et des pistolets à un coup qu'on ne peut pas recharger rapidement.

Je me rappelle que Lelf avait reproché à toute cette série d'être un guide touristique de Paris, mais moi j'aime bien ça. Peut être parce que maintenant je vis à Paris, mais j’essaie de reconnaître les lieux et de me les imaginer à l'époque. L'époque est d'ailleurs toujours aussi bien retranscrite par l'auteur, avec les odeurs, la crasse, la foule, etc, ce qui implique par exemple un voyage compliqué pour le Cardinal, même pour aller du Louvre au Palais Cardinal, qui sont pourtant plutôt proches.

Je trouve les personnages plutôt variés. C'est un autre attrait de ce livre. Les personnages ont chacun leur tempérament, leur manière de se comporter, leurs qualités, leurs défauts, leurs secrets, leur passé, etc. Et pas seulement les Lames, mais aussi les méchants ou même le Cardinal. Ils ne sont pas stéréotypés comme c'est parfois le cas. On en apprend petit à petit un peu plus sur chacun. Les personnages sont vraiment une partie importante de ce roman.
Côté dragons, on découvre plus d'apparitions et de transformations. Dans le tome 1, je trouve qu'on ne réalisait pas vraiment qu'ils pouvaient avoir une apparence humaine ou une apparence de dragon.
Côté Lames, on s'y attache de plus en plus et plusieurs fois, lorsqu'une Lame est blessée ou risque sa vie, je me suis dit, ça y est l'auteur va la faire mourir.
Par contre en mettant en danger des personnages historiques, je tremble moins que quand l'auteur met en danger une des Lames. Une des Lames, je me dis que l'auteur peut la faire mourir, un personnage historique, j'y crois moins. Mais bon ce n'est qu'un tout petit défaut.

Je trouve que Pevel raconte son histoire comme une série TV, chaque partie étant un épisode. Elle démarre doucement, cela s'accélère progressivement jusqu’à la bataille ou la révélation finale de l'épisode, juste assez pour nous forcer à voir l'épisode suivant, ou pour nous, à nous jeter sur la partie suivante. D'ailleurs chaque partie a un commentaire S01-E02 ou S01-E03 donc saison 1 épisode 2 ou saison 1 épisode 3. Le style à l'intérieur d'une partie est aussi très typé épisode TV. On suit un personnage, une action, puis on passe à un autre, et on revient au premier. Bref tout ça pour dire que ce style donne un aspect très prenant à ce roman. Plus on avance dans le livre, plus le suspens monte, plus l'intrigue s'étoffe, plus il y a d'action. Et je me suis retrouvée à la fin sans voir le temps passer. En plus cela ne fini pas vraiment. On reste sur une phrase finale façon cliffhanger encore pire que dans le tome 1. Même si l'intrigue principale et ce complot fini, la fin reste ouverte et cela va être dur d'attendre pour lire la suite.

Cela n'a pas été un coup de coeur comme le premier tome, probablement parce que l'effet de surprise et de découverte est passé, et puis peut être aussi parce que j'ai préféré le combat final du premier tome. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce fut quand même un excellent moment de lecture.

J'en profite aussi pour avancer mes challenges en le comptant pour mon challenge Magie & Sorcellerie Littéraire, ce qui me permettra d'atteindre le niveau Magicien confirmé avec 5 livres.
Et puis je vais aussi le compter pour le challenge Winter Time Travel saison 2 puisqu'on peut considérer ce roman comme une Uchronie se passant à l'époque de Louis XIII mais avec des dragons.


Les autres tomes :
Les Lames du Cardinal, tome 1

Impression :

Auteur : Pierre Pevel (France - 1968)
Editeur : Bragelonne
Format : Grand format
Pages : 330

On en parle sur le web :
Endea, Olya, Lelf, Phooka

CITRIQ

dimanche 20 mars 2011

Grandville - Bryan Talbot

Quatrième de couverture :
Audacieux, fantastique et retors !

Dans le Paris de la Belle Époque, l’inspecteur LeBrock de Scotland Yard est sur la piste d’un mystérieux assassin.
Inspiré par le travail du caricaturiste français du XIXe siècle J.J. Grandville et l’illustrateur de science-fiction Robida – sans parler de sir Arthur Conan Doyle, Rupert l’Ours et Quentin Tarantino –, Bryan Talbot fait une fois encore la preuve de son immense talent.

« Un thriller absolument merveilleux.
Un scénario à rebondissements qui ne vous laisse pas vous échapper, des scènes d’action tout simplement géniales.
Du début à la fin, Grandville vous en met plein les yeux. »
The Times
« Bryan Talbot nous en fait voir de toutes les couleurs – courses-poursuites frénétiques, échanges de coups de feu vicieux et un scénario qui emprunte à toute vitesse les rues impeccablement pavées de Grandville. »
Forbidden Planet
« On ne présente plus l’extraordinaire Bryan Talbot. »
Metro

Mon avis :
Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, mais ce comics m'avait tapé dans l'oeil quand Milady Graphics l'avait annoncé. Plus d'un an après je ne regrette pas de l'avoir acheté récemment car c'est mon premier coup de coeur 2011.

Coup de cœur 2011

Nous suivons les aventures de l'Inspecteur LeBrock dans un Paris uchronique et steampunk, appelé dans l'histoire, Grandville. Uchronique car deux cent ans avant l'histoire qui nous est contée, l'Angleterre perdit la guerre contre Napoléon. Elle fut alors envahie par la France et intégrée à l'Empire français. L'Angleterre a récemment récupéré son indépendance après plusieurs attentats. Il en résulte à l'époque où ce passe cette histoire, un climat carrément anglophobe et c'est dans ce contexte, que le très anglais Inspecteur LeBrock de Scotland Yard, va devoir mener son enquête à Grandville.

Pour le côté steampunk, on le découvre dès les premières planches, lors d'une course poursuite à grand renfort de moyens de locomotion à vapeur, et nous le retrouverons tout au long du comics.

Bryan Talbot est à la fois le scénariste et l'illustrateur. Et je dois dire que j'ai trouvé les dessins vraiment magnifiques. Il y a d'ailleurs en postface quelques explications sur la création d'une planche pas à pas. En plus des couleurs splendides, j'ai relevé quelques détails comme des effets de flou pour représenter la vitesse ou le tour des cases en noir, au lieu du blanc habituel, lorsque cela se passe la nuit.

Un autre point marquant de ce comics est que tous les personnages sont des animaux anthropomorphes. Leur nom est d'ailleurs en relation avec la race de l'animal. Là encore une explication de l'auteur sur la tradition anthropomorphique, exclusive à l'édition française, se trouve à la fin du comics.

Voici une image qui vous illustre parfaitement à la fois le côté action, le côté steampunk et le côté anthropomorphique de ce comics, tout en vous donnant un aperçu des dessins et des couleurs.

image du site officiel de l'auteur http://www.bryan-talbot.com
Vous pouvez trouver d'autres images et informations sur cette page Grandville chez Bryan Talbot

Sinon que rajouter, il y a de l'action, du suspens, des rebondissement et une enquête bien ficelée dans un univers riche. La fin est peut-être un peu irréaliste, mais ne boudons pas notre plaisir, j'ai passé un excellent moment avec ce comics. Souhaitons juste que Milady Graphics publie le second tome, intitulé en anglais "Grandville mon amour" et sorti en décembre 2010.


Voici ma troisième, et probablement dernière entrée pour le Challenge Winter Time Travel, vu que la date de fin approche.

Ce sera aussi mon entrée Milady Graphics pour le challenge Milady

Impression :

Auteur : Bryan Talbot (Angleterre - 1952)
Editeur : Milady Graphics
Parution : février 2010
Titre original :
Parution originale : 2009
Format : comics
Pages : 128


On en parle sur le web :
Bulle D'EncreLoula, il était une fois
polychronique(s)Blog de A.C. de Haenne