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jeudi 13 décembre 2012

American Gods - Neil Gaiman

Quatrième de couverture :
A peine sortie de prison, Ombre apprend que sa femme et son meilleur ami viennent de mourrir dans un accident de voiture et qu'ils étaient amants. Seul et désemparé, il accepte de travailler pour un mystérieux individu qui se fait appeler Voyageur. Entraîné dans une aventure où ceux qu'il rencontre semblent en savoir plus sur ses origines que lui-même, Ombre va découvrir que son rôle dans les desseins de l'énigmatique Voyageur est bien plus dangereux qu'il aurait pu l'imaginer.
Car alors que menace un orage d'apocalypse, se prépare une guerre sans merci entre les anciens dieux saxons des premiers migrants, passés à la prospérité sous les traits de super-héros de comics, et les nouveaux dieux barbares de la technologie et du consumérisme qui prospèrent aujourd'hui en Amérique...

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans la cadre de la lecture commune du mois de novembre sur le Cercle d'Atuan.
J'ai longtemps hésité à écrire ce billet car je suis probablement une des seules à ne pas avoir apprécié ce livre. Comme c'est quand même un grand classique que beaucoup de lecteurs/lectrices adorent, je vais peut être me faire lynché, mais tant pis, j'ai quand même voulu écrire ce que je ressentais, essayer d'expliquer pourquoi je n'ai pas tellement apprécié de roman.

C'est le premier livre pour adulte de Neil Gaiman que je lis. Je dis pour adulte car j'ai déjà lu L'étrange vie de Nobody Owens et Coraline. Au début j'ai plutôt bien aimé. L'histoire était rocambolesque mais elle était suffisamment étrange pour être intrigante. Et puis le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire. Malheureusement après avoir lu le premier quart, j'ai eu beaucoup de mal à lire le deuxième quart et j'ai fini par abandonner à la moitié.

Il faut bien avouer que cette histoire ne me passionnait pas. J'aimais bien certains passages mais pas suffisamment pour me motiver à lire la suite. Le reste du temps je trouvais ça longuet. La première moitié est une sorte de road-trip, et quand Vert m'a confirmé que le reste du livre était du même genre, je n'ai pas eu le courage de continuer. Alors certes il y a une ambiance, une atmosphère, mais franchement je trouve que ça n'avance pas. Peut être simplement n'est ce pas la bonne période pour moi pour lire ce livre. En ce moment j'ai envie de lectures courtes, qui avancent, qui bougent, alors forcément là je suis plutôt mal tombée. Je ne dis pas que je ne retenterai pas un jour, au moins maintenant je sais à quoi m'attendre, mais là j'ai beaucoup trop d'autres livres dans ma PAL qui me tendent les bras.

Je vais quand même compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF et avec lui ainsi cloturer ce challenge avec dix livres lu et donc le niveau Michael Moorcock atteint.

Impression :

Auteur : Neil Gaiman (Angleterre - 1960)
Editeur : Au Diable Vauvert
Parution : juin 2002
Titre original : American Gods
Parution originale : 2001
Pages : 692

Les Atuaniens en parlent : Vert, Julien, Lorhkan

samedi 3 octobre 2009

Coraline - Neil Gaiman

Quatrième de couverture :
Coraline vient d'emménager dans une étrange maison et, comme ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle, elle décide de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien. Identique, et pourtant...
Dans la droite ligne d'Alice au pays des merveilles, ce roman magnifique séduira tous les publics.

Mon avis :
Ayant découvert Neil Gaiman très récemment avec L'étrange vie de Nobody Owens, et n'ayant pas vu Coraline au cinéma, j'ai décidé de le lire. Je dois dire d'entrée que j'ai préféré L'étrange vie de Nobody Owens. Peut être ressemblait-il plus à un roman d'apprentissage comme je les aime bien. Coraline est plutôt un conte. Cependant je l'ai tout de même bien aimé. Cela se lit forcément très vite,  vu que Coraline ne fait qu'à peine 153 pages. Le monde créé par Neil Gaiman est intéressant mais je m'étais fait un peu spoilier par la bande annonce du film, et du coup ce monde n'était pas une totale découverte pour moi. Seule l'épreuve que Coraline doit passer pour retrouver ses parents m'était inconnue. Et c'est dommage car le monde imaginé par Neil Gaiman, parfois macabre, parfois magique, est plein de surprises. Mais je ne regrette rien, car c'est aussi cette bande annonce qui m'a donné envie de lire le livre.

Impression :

Auteur : Neil Gaiman
Editeur : Albin Michel
Collection : Wiz
Parution : janvier 2003
Parution originale : 2002
Format : grand format
Pages : 153

Autres critiques :
Sur Fantasy au Petit-Déjeuner
sur le blog de Arc0

jeudi 24 septembre 2009

L'étrange vie de Nobody Owens - Neil Gaiman

Quatrième de couverture :
Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux... L'Étrange Vie de Nobody Owens est un roman enchanteur, noir, magique, tendre et profond. La grâce absolue de Neil Gaiman, de retour après son livre-culte, Coraline.
Ce livre a remporté la Newberry Medal 2009

Mon avis :
Avant de parler de L'étrange vie de Nobody Owens, je voudrais d'abord vous parler de ma découverte de Neil Gaiman. En fait il y a un mois, je ne connaissais même pas cet auteur. Un ami qui est passé chez moi a vu que je lisais Le grand livre des gnomes et m'a conseillé de lire De bons présages de Neil Gaiman et Terry Pratchett. Bon Terry Pratchett je connais, mais Neil Gaiman ... Il me dit que c'est lui qui a écrit Stardust. Ah ça je connais, j'ai vu le film, mais je ne savais pas que c'était tiré d'un livre de Neil Gaiman. Le lendemain, je lis que Graveyard book de Neil Gaiman a reçu le prix Hugo 2009. Quelle coïncidence ... Si cet ami ne m'en avait pas parlé la veille, je n'aurais même pas reconnu le nom.
Je regarde aussitôt le sujet et l'ayant trouvé très original, je l'ai donc acheté et lu.
Bon fin de la petite histoire, voici donc mon avis.


Comme je l'explique juste avant, c'est le premier livre de Neil Gaiman que je lis, et probablement pas le dernier, car je l'ai beaucoup apprécié. C'est un livre qui se lit facilement, et malheureusement, trop rapidement. Normal, me direz vous, puisque c'est un livre jeunesse. C'est probablement une des raisons. Mais je pense qu'il y a une autre raison, c'est que l'histoire est très originale. Tout au long de ce livre, on suit la vie de Nobody Owens qui se passe en grande partie dans ... ... un cimetière. Original non ? On y apprend comment il mange, comment il apprend à lire, comment il se fait des amis, ... On suit son apprentissage de la vie, avec ses chagrins et ses joies. L'originalité vient aussi des personnages car certains sont très pittoresques. Et en tache de fond, il y a tout le suspens lié au meurtrier qui pourchasse Nobody depuis qu'il est bébé.

Cerise sur le gâteau, ce livre est joliment illustré par Dave Mckean.

Impression :

Auteur : Neil Gaiman
Editeur : Albin Michel
Collection : Wiz
Parution : mars 2009
Titre original : The graveyard book
Format : Broché
Pages : 310

Autres critiques :
Sur fantasy au petit-déjeuner