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jeudi 26 décembre 2013

Le spectre des abysses - Kat Falls

Quatrième de couverture :
Ty, 15 ans, a toujours vécu sous les mers, il y est même né. Ses parents sont des "Luciférins", des pionnies qui, après la montée des eaux qui a submergé la Terre, ont choisi de créer une ferme sous-marine. Mais, depuis quelques semaines, la colonie est menacée par des hors-la-loi qui pillent les sous-marins de ravitaillement. Aidé de Gemma, une fille venu d'En Haut dans l'espoir de retrouver son frère, Ty est prêt a risquer sa vie pour sauver le monde fascinant dans lequel il a grandi.

Mon avis :
J'ai gagné ce livre grâce au concours organisé par Dup et Phooka sur leur blog Book en Stock. Alors vraiment un grand merci à Dup, Phooka et aux Editions Bayard Jeunesse parce que je me suis régalée.

Comme je l'ai déjà dis dans certaines de mes chroniques, j'adore la mer et la plongée sous-marine (La mélancolie des sirènes par 30 mètres de fond ou La vieille anglaise et le continent). L'été 2012, je ne sais pas pourquoi, la plongée me manquait sans doute, j'ai eu envie de lire une histoire qui se passait sous l'eau, une histoire avec un monde sous-marin. J'en ai cherché et je n'ai finalement pas trouvé grand chose. Et puis quand j'ai lu la chronique de Dup sur Le spectre des abysses j'étais bouche bée. Je n'en croyais pas mes yeux. J'ai pensé : "vous en avez rêvé, Kat Falls l'a fait".
Alors ce livre je comptais bien le lire un jour et en plus je l'ai gagné, elle est pas belle la vie.

Tout d'abord je dois dire une chose, la couverture est superbe. Pour ce qui est du roman, c'est de la lecture jeunesse plutôt classique et certaines surprises sont plutôt prévisibles mais sur ce livre j'ai été bon public et je me suis laissée porter par cet univers qui me fait rêver. Car oui vivre sous l'eau ça me fait rêver alors si la partie technique n'était peut être pas très réaliste au niveau vie sous-marine, et bien tant pis.
Pour ce qui est des personnages je les ai trouvé plutôt fouillés pour de la jeunesse, et on découvre petit à petit leur passé. Bon les héros sont des adolescents avec des réactions d'adolescents et certains personnages ont des réactions un peu caricaturales, mais comme je l'ai dit plusieurs fois, c'est vraiment de la lecture jeunesse. Mais le côté aventure de la vie sous-marine et l'action qui s'accélère une fois le décor posé, fait que je me suis laissée embarquer et que je ne me suis pas du tout ennuyé. Pour les adultes je le recommande quand même plutôt aux amoureux de la mer mais pour les lecteurs jeunesse je pense que c'est vraiment très sympa et surtout très original.


pour la lettre F


Impression :
Lu : juin 2013

Auteur : Kat Falls (Etats-Unis)
Editeur : Bayard Jeunesse
Parution : octobre 2012
Titre original : Dark Life
Parution originale : 2010
Format : grand format
Pages : 328

On en parle sur le web :
Dup sur Book en Stock

mardi 16 octobre 2012

La mélancolie des sirènes par trente mètres de fond - Serge Brussolo

Quatrième de couverture :
Femme scaphandrier, Lize Unke appartient à la brigade de police fluviale chargée d'enquêter sur la catastrophe du métro englouti. Qu'est-il réellement arrivé, ce jour-là, quand le plafond du tunnel a crevé, laissant le fleuve s'engouffrer dans le réseau souterrain pour noyer des kilomètres de galeries, de rames... et des milliers d'usagers ?
Bien des années ont passé depuis le drame, mais l'énigme reste entière. On parle de survivants, prisonniers de poches d'air. Des survivants qui connaîtraient la vérité... mais que personne ne semble pressé de ramener à la surface.
La solution du mystère est là, quelque part dans le labyrinthe des tunnels inondés. Lize, qui a perdu sa jeune sœur dans la catastrophe, s'est donné pour mission de faire la lumière sur cette étrange histoire. Décision imprudente s'il en est, car quoi de plus vulnérable qu'un scaphandrier perdu sous les eaux !
Dans la lignée du Chien de minuit et du Sourire noir, un thriller aux images hallucinantes.

Mon avis :
Pourquoi ce livre ? Et bien parce que cela faisait plusieurs fois que j'en entendais parler, parce que je n'avais jamais rien lu de Serge Brussolo, parce que le titre m'intriguait, parce ce que la couverture m'attirait pour son côté plongée sous marine et pour finir parce que je n'ai pas pu résister au quatrième de couverture. Bref que de bonnes raisons pour passer un bon moment. Et je n'ai pas été déçue. Certes ce n'est pas vraiment de la plongée sous marine, ou du moins en scaphandre autonome, puisqu'il s'agit ici de scaphandriers pieds-lourds. Mais cela n'empêche pas certaines scènes sous l'eau d'être très stressantes, limite suffocantes par moment. Et peut-être même plus avec des scaphandriers que seul leur tuyau d'air relie à la vie.

Bien que ce livre soit classé en science-fiction, il n'est nullement question de vaisseaux spatiaux et il ne se passe pas dans l'espace, bien que l'atmosphère soit parfois tout aussi irrespirable. Cela se passe en fait sur Terre dans une ville aux noms de rues et de stations de métro à consonance allemande. Du coup ce décor presque familier donne à certaines visions de cauchemar de ce roman, un côté réel qui fait froid dans le dos. Que ce passerait-il à Paris si le plafond d'une station de métro qui passe sous la Seine s'écroulait ? Que ce passerait-il si la Seine envahissait les stations du métro parisien ? Bon bien sur, une partie de l'histoire peut paraître irréaliste, et c'est là que le côté science fiction entre en scène.

Un petit livre très court mais très prenant et qui se lit presque d'une traite. En plus c'est un one-shot et cela fait du bien de temps en temps. C'est le premier livre de Serge Brussolo que je lis, mais surement pas le dernier. J'ai beaucoup aimé sa façon de vous mettre dans l'ambiance, de vous sentir étouffer dans certaines scènes, de faire monter l'angoisse petit à petit. Les phases sous l'eau sont très bien retranscrites et je soupçonne que cet auteur fait lui même de la plongée sous marine.
En tout cas, difficile d'en parler plus sans trop en dire, mais je me suis vraiment régalée.

Impression :
Lu : du 20 au 27 août 2012

Auteur : Serge Brussolo (France - 1951)
Editeur : Le Livre de Poche
Parution : janvier 2006
Format : poche
Pages : 284

samedi 10 septembre 2011

Vingt mille lieues sous les mers - Jules Verne

Quatrième de couverture :
« Nous étions étendus sur le dos d'une sorte de bateau sous-marin, qui présentait, autant que j'en pouvais juger, la forme d'un immense poisson d'acier... »

Quelle est la véritable nature de ce « poisson d'acier », ce monstre phosphorescent qui défie toutes les flottes du monde ? Journalistes, scientifiques, marins, tous sont obsédés par cette interrogation. C'est au professeur Aronax et à ses deux compagnons, Ned Land et Conseil, que reviendra le privilège de pénétrer au cœur du mystère... Les voici à la fois hôtes de marque et prisonniers à perpétuité de l'incroyable Nautilus et de son génial concepteur, le capitaine Nemo. Mais qui est vraiment cet homme singulier ? Un fou visionnaire ? Un ingénieur d'une intelligence suprême ? Un homme blessé que la société humaine révulse ? Tout cela à la fois qui fait de cette exploration du fond des mers une aventure passionnante.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois d'août 2011 sur le Cercle d'Atuan.
C'est la première fois que je lis un livre de Jules Verne. Cela faisait longtemps que je voulais en lire un et Vingt mille lieues sous les mers me paraissait très adapté, vu que j'aime beaucoup la mer et les fonds sous-marins.
Je connaissais quand même vaguement l'histoire, enfin au moins la présence du capitaine Nemo et du Nautilus, mais guère plus.

Au début j'ai plutôt bien aimé. J'ai découvert le style de Jules Verne, plutôt désuet, mais qui va bien avec l'époque. J'ai découvert les personnages principaux, finalement assez caricaturaux, mais cela ne m'a pas gêné. Ned Land qui se croit le meilleur et qui est assez colérique, Conseil qui m'a fait bien sourire et qui est plutôt attachant et Aronax en bon professeur que tout intéresse. Les parties racontant leurs aventures et leurs découvertes étaient d'ailleurs les parties qui m'ont intéressées. Parce que pour le reste, je dois dire que j'ai quand même ramé pour finir ce livre. Oui je sais, on était dans un sous-marin et pas sur une galère, mais quand même.

En fait il y avait pour moi beaucoup trop de descriptions et d'énumérations. Ce livre pourrait se lire comme un documentaire sur un tour du monde. Pour l'époque cela devait être fabuleux, les lecteurs découvraient le monde, avec en plus la touche sous-marine. Mais de nos jours, avec les moyens d'information actuel, je n'ai finalement pas découvert ni appris grand chose, à part peut être un peu sur le contexte historique. En plus le côté documentaire pourrait expliquer les descriptions, mais pas les énumérations sans fin. J'ai finie par me lasser et même le côté romanesque de l'histoire n'arrivaient plus à compenser. La plupart des phases d'action ou de suspens ne durent que quelques lignes et la seule partie qui m'a un peu captivée est la partie au pôle sud et qui dure quand même plusieurs chapitres.

Au bout d'un moment tout ce qui m'intéressait c'était de savoir la fin et j'ai plusieurs fois songé à y aller directement. Je l'ai finalement lu en entier car le style de Jules Verne est agréable et facile à lire, mais bon en sautant toutes les énumérations. Pour finir j'ai été déçue par la fin qui n'apporte finalement aucune réponse aux quelques mystères apparus petit à petit dans l'histoire.

Globalement je suis quand même assez déçue par ce livre mais je ne regrette pas de l'avoir lu. Je suis contente d'avoir lu une fois dans ma vie un Jules Verne et d'avoir découvert un auteur visionnaire pour son époque. Il faut quand même se rappeler que ce livre a été écrit entre 1867 et 1869. A titre indicatif, Charles Darwin a publié 'De l'origine des espèces par voie de sélection naturelle' en 1859 , la guerre de Sécession a commencé en 1861 et la dynamo a été inventée en 1869. Alors à l'époque, un sous-marin à propulsion électrique, ça tient de la science fiction. Il faudra d'ailleurs attendre 1899 pour voir le premier sous-marin réellement opérationnel. Je suis donc ravie d'avoir lu un classique de l'anticipation, et même un des premiers livres de science-fiction car H. G. Wells a publié La Machine à explorer le temps en 1895 et La guerre des mondes en 1898.
Peut être cependant faut-il lire Vingt mille lieues sous les mers plus jeune, pour s'émerveiller des aventures du Nautilus car pour moi ce n'était pas très palpitant.

Même si le caractère Steampunk n'est pas très marqué, il est néanmoins bien présent avec une technologie en avance sur son temps pour le Nautilus et la visite des mondes sous-marins, le tout au XIXe siècle. Je vais donc compter ce livre pour mon défi Steampunk.

Je vais bien sur aussi le compter pour mon challenge Jules Verne

Impression :

Auteur : Jules Verne (France - 1828-1905)
Editeur : Hachette
Collection : Bibliothèque Hachette
Parution : novembre 2001
Format : grand format avec illustrations
Pages : 309

Les Atuaniens en parlent :
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mercredi 4 mai 2011

La Vieille Anglaise et le continent - Jeanne-A Debats

Quatrième de couverture :
Certaines personnes sont si profondément attachées à la Vie sous toutes ses formes, tous ses aspects, qu'elles consacrent leur existence à sa préservation, quitte à sacrifier celle des autres...
Ann Kelvin, elle, lui consacrera sa mort.

Mon avis :
Comme je l'ai dit dans mon billet sur Petites histoires de... L'Île d'Ouessant, j'aime bien adapter mes lectures à mes vacances. Alors même si cela ne se passe pas en Bretagne, La Vieille Anglaise et le continent était quand même parfait, étant donné son profond lien avec l'océan.

Je l'avais découvert grâce au coup de coeur de Brize. Malheureusement à l'époque (fin 2009) il n'était plus disponible. Je me suis donc jetée littéralement dessus lorsque je l'ai aperçu sur le stand de Griffe d'Encre aux Imaginaires de Sèvres fin 2010.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce livre mais grande amatrice de plongée sous-marine et intéressée depuis longtemps par les cétacés, je ne pouvais pas passer à côté. En tout cas merci Brize de me l'avoir fait découvrir, car tout comme pour toi, ce livre m'a beaucoup plu.

Le quatrième de couverture en dit très peu, et intrigue, mais il n'en dit peut être pas assez. Alors je rajouterai juste que c'est histoire d'une vieille dame, ancienne professeur de biologie marine, dont l'esprit va intégrer le corps d’un cachalot. Il y donc un petit côté science-fiction pour les technologies nécessaires à un tel transfert, mais ce n'est vraiment pas le sujet principal de l'histoire, et il ne faut surtout pas que cela dissuade les amateurs de lectures de l'imaginaire, mais non-amateurs de science-fiction.
Il y a un côté écologique aussi avec le thème de la protection des mammifères marins mais c'est très bien amené et pas du tout moralisateur. L'auteur nous donne surtout à réfléchir.

Ce qui est sur c'est que c'est très original. Les aller-retour entre le présent et le passé sous forme de flashback, pour nous expliquer comment Ann Kelvin en est arrivé là, sont un peu déstabilisants au début, mais on s'y fait et cela donne du rythme et évite la lassitude.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Il est très efficace. Parfois poétique ou émouvant, il est aussi rythmé et prenant dans les périodes d'action et de suspens. Ce n'est surement pas le dernier livre que je lirai de Jeanne-A Debats. Elle a vraiment réussi à me faire vivre pendant quelques heures dans le corps d'un cétacé, à me faire ressentir ce qu'un cachalot ressent probablement en plongeant en eau profonde. Tout est magnifique dans cette novella, même sa couverture.

A ne pas louper pour tous les amateurs de cétacés, de plongée sous-marine, de la mer ou tout simplement d'histoires originales et touchantes.

Impression :

Auteur : Jeanne-A Debats (France - 1965)
Editeur : Giffe d'Encre
Collection : Novella
Parution : juin 2008
Format : poche
Pages : 77

On en parle sur le web :
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