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jeudi 13 décembre 2012

American Gods - Neil Gaiman

Quatrième de couverture :
A peine sortie de prison, Ombre apprend que sa femme et son meilleur ami viennent de mourrir dans un accident de voiture et qu'ils étaient amants. Seul et désemparé, il accepte de travailler pour un mystérieux individu qui se fait appeler Voyageur. Entraîné dans une aventure où ceux qu'il rencontre semblent en savoir plus sur ses origines que lui-même, Ombre va découvrir que son rôle dans les desseins de l'énigmatique Voyageur est bien plus dangereux qu'il aurait pu l'imaginer.
Car alors que menace un orage d'apocalypse, se prépare une guerre sans merci entre les anciens dieux saxons des premiers migrants, passés à la prospérité sous les traits de super-héros de comics, et les nouveaux dieux barbares de la technologie et du consumérisme qui prospèrent aujourd'hui en Amérique...

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans la cadre de la lecture commune du mois de novembre sur le Cercle d'Atuan.
J'ai longtemps hésité à écrire ce billet car je suis probablement une des seules à ne pas avoir apprécié ce livre. Comme c'est quand même un grand classique que beaucoup de lecteurs/lectrices adorent, je vais peut être me faire lynché, mais tant pis, j'ai quand même voulu écrire ce que je ressentais, essayer d'expliquer pourquoi je n'ai pas tellement apprécié de roman.

C'est le premier livre pour adulte de Neil Gaiman que je lis. Je dis pour adulte car j'ai déjà lu L'étrange vie de Nobody Owens et Coraline. Au début j'ai plutôt bien aimé. L'histoire était rocambolesque mais elle était suffisamment étrange pour être intrigante. Et puis le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire. Malheureusement après avoir lu le premier quart, j'ai eu beaucoup de mal à lire le deuxième quart et j'ai fini par abandonner à la moitié.

Il faut bien avouer que cette histoire ne me passionnait pas. J'aimais bien certains passages mais pas suffisamment pour me motiver à lire la suite. Le reste du temps je trouvais ça longuet. La première moitié est une sorte de road-trip, et quand Vert m'a confirmé que le reste du livre était du même genre, je n'ai pas eu le courage de continuer. Alors certes il y a une ambiance, une atmosphère, mais franchement je trouve que ça n'avance pas. Peut être simplement n'est ce pas la bonne période pour moi pour lire ce livre. En ce moment j'ai envie de lectures courtes, qui avancent, qui bougent, alors forcément là je suis plutôt mal tombée. Je ne dis pas que je ne retenterai pas un jour, au moins maintenant je sais à quoi m'attendre, mais là j'ai beaucoup trop d'autres livres dans ma PAL qui me tendent les bras.

Je vais quand même compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF et avec lui ainsi cloturer ce challenge avec dix livres lu et donc le niveau Michael Moorcock atteint.

Impression :

Auteur : Neil Gaiman (Angleterre - 1960)
Editeur : Au Diable Vauvert
Parution : juin 2002
Titre original : American Gods
Parution originale : 2001
Pages : 692

Les Atuaniens en parlent : Vert, Julien, Lorhkan

vendredi 26 octobre 2012

Chroniques Martiennes - Ray Bradbury

Quatrième de couverture :
«"J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.- Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...»



Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois d'août sur le Cercle d'Atuan. En hommage à Ray Bradbury, décédé le 5 juin 2012, nous avons fait un mois Bradbury en août. C'était pour moi l'occasion parfaite de lire deux classiques de la science-fiction, Fahrenheit 451 que j'ai déjà chroniqué ICI et Chroniques martiennes .

Au début j'ai beaucoup apprécié. Je ne m'attendais pas du tout à ça en fait. Les nouvelles ont un ton plutôt fantastique et le côté science-fiction, c'est juste que cela se passe sur Mars. L'écriture de Bradbury est très poétique, les descriptions font rêver, car les paysages martiens, les maison et les technologies sont très idylliques. Qui n'a jamais rêvé de dormir sur un nuage de brume ? Ou de se faire une fondu bourguignonne avec un bol de lave ?

Et puis comme souvent avec les recueils de nouvelles, j'ai commencé à me lasser. Au bout d'un moment je décroche, j'ai du mal à enchainer les nouvelles. Quand j'en ai lu une, même une qui m'a plu, j'ai du mal à ré-ouvrir le livre pour lire la suivante. Bien sur il y le côté chronologique qui peut inciter à continuer, il y a l'intérêt de savoir comment les terriens vont finir. Mais dans ce cas je préfère lire un roman et suivre un personnage. Bon d'accord c'est difficile sur une telle période, mais alors plusieurs personnages sur différentes périodes. Il y a par exemple une nouvelle où on retrouve un personnage d'une nouvelle précédente, et là j'ai tout de suite mieux accroché. En tout cas au bout d'un moment j'ai ressenti la même lassitude qu'avec Demain les chiens. Mais bon en prenant mon temps, en lisant une ou deux nouvelles de temps en temps, j'ai finalement réussi à finir ce livre et je suis contente d'avoir persévéré car j'ai bien aimé certaines nouvelles de la fin et comment cela fini.

Pour en revenir aux nouvelles elles même, certaines sont plus politiques, essayant de dénoncer quelque chose, certaines sont plus fantastiques, et c'est d'ailleurs souvent ces dernières que j'ai préférées. Dans mes favorites plutôt situées au début du recueil je noterai :
  • Ylla : qui nous permet de découvrir Mars et ses habitants.
  • Les hommes de la Terre, La troisième expédition et Et la lune qui luit : qui nous content les expéditions terriennes.
  • Rencontre nocturne : une rencontre bien étrange.
Et passé le milieu qui m'a moins passionné, je noterai vers la fin du recueil les nouvelles :
  • Usher II : un clin d'oeil à la nouvelle d'Edgar Allan Poe.
  • Le Martien : une nouvelle très émouvante.
  • Les villes muettes : une nouvelle traitant de la solitude sur un ton humoristique
  • Les longues années : une nouvelle intrigante et touchante.

Certaines nouvelles ont un côté vraiment fantastique, vraiment étrange, on ne sait pas trop où on va et on attend la chute avec impatience. J'avais un peu l'impression de regarder des vieux épisodes de Twillight Zone (La quatrième dimension) avec leur côté étrange et une fin inattendue et surprenante.
Un classique de la Science-Fiction que je ne regrette pas d'avoir lu, mais qui risque d'être vite oublié, à part peut être une ou deux nouvelles.

Je vais bien sur compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF.

Impression :

Auteur : Raymond Bradbury (Etats-Unis - 1920-2012)
Editeur : Folio SF
Parution : janvier 2001
Titre original : The martian chronicles
Parution originale : 1950 aux Etats-Unis et 1954 en France
Format : poche
Pages : 334

Les Atuaniens en parlent :
Julien, Lune, Olya, Vert, Yume 

dimanche 2 septembre 2012

Fahrenheit 451 - Ray Bradbury

Quatrième de couverture :
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.

J'ai enlevé le dernière phrase car je trouvais qu'elle en révélait trop.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois d'août sur le Cercle d'Atuan. En hommage à Ray Bradbury, décédé le 5 juin 2012, nous avons fait un mois Bradbury en août. C'était pour moi l'occasion parfaite de lire deux classiques de la science-fiction, Fahrenheit 451 et Chroniques martiennes dont je vous parlerai un peu plus tard.

Ce livre manque peut être un peu de rythme à mon goût, mais il faut reconnaître qu'il est très intéressant. J'ai été tout de suite intriguée par ce monde, où les gens sont submergés d'activités pour ne pas penser et pour se croire heureux. Et bien sur dans ce cadre là, les livres sont dangereux car ils poussent les gens à réfléchir.

Pour découvrir ce monde dystopique, on suit les aventures de Montag qui petit à petit commence à se poser des questions. On se prend vite d'affection pour Montag et on a hâte de savoir ce qu'il va lui arriver.

J'ai bien aimé le style de Bradbury que j'ai trouvé presque poétique. Si le livre manquait un peu de rythme au début, les choses s'accélèrent et il y a un peu plus d'action sur la fin.

De façon générale, j'ai bien aimé ce livre. Il est parfois un peu vieillot, mais aussi plutôt visionnaire avec la "Famille" que j'ai interprété comme un réseau social vidéo. Les gens sont accros à ce genre de trucs, ils ne sortent plus de chez eux, discutent uniquement par écrans interposés et n'ont pratiquement plus de contacts humains. C'est intéressant de ce dire que ce livre a été écrit en 1953 et qu'il parlait déjà des dérives de ces moyens virtuels de communication.
Bien sur la destruction des livres, car ils donnent à réfléchir et sont donc dangereux, est le thème principal du livre. En plus ce n'est finalement pas si science-fiction que ça puisqu'on retrouve malheureusement des évènements similaires dans l'Histoire.

Je vais bien sur compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF.

Impression :
Lu : du 13 au 19 août 2012

Auteur : Raymond Bradbury (Etats-Unis - 1920-2012)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2000
Titre original : Fahrenheit 451
Parution originale : 1953 aux Etats-Unis et 1955 en France
Format : poche
Pages : 213

Les Atuaniens en parlent : Euphemia, Julien, Olya, Rose, Tigger Lilly

CITRIQ

mardi 24 juillet 2012

Le temps du twist - Joël Houssin

Quatrième de couverture :
En cette sinistre fin de XXIe siècle, où l'alcoolisme chronique est devenu l'unique rempart aux innombrables virus contaminant l'atmosphère, l'avenir se conjugue au passé.
Aussi, pour son seizième anniversaire, Antonin Hofa a-t-il prévu deux choses : goûter - enfin ! - aux joies du sexe, et se suicider. Dans l'ordre. Ses amis du club des taudis y vont de leurs cadeaux, mais c'est un loup-garou fan de Led Zeppelin qu'il reçoit le plus inattendu : une Buick Electra à voyager dans le temps, qui entraîne toute la bande dans le Londres des années 70. Du moins en apparence ...
J'ai supprimé la fin car je trouvais quelle commençait à trop en dire.
Le temps du Twist a obtenue le Grand Prix de l'Imaginaire en 1992.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois de juin sur le Cercle d'Atuan et je dois dire que sans elle, je n'aurais jamais eu l'idée de lire ce livre.

J'ai trouvé le premier chapitre très glauque, très malsain et j'ai presque failli arrêter là. Pourtant le sujet m'intriguait, alors j'ai continué et à partir de l'apparition d'autres personnages et du voyage dans le temps, l'aventure est lancée et devient beaucoup plus prenante. Qui dit voyages dans le temps, dit paradoxes temporels. Je les ai trouvés plutôt bien gérés et bien expliqués. J'ai pris plaisir à me prendre la tête au côté des personnages, à me demander ce qu'il se passerait si ...

Les personnages sont plutôt attachants et j'avais une préférence pour Orlando et Crew-42, bien qu'ils ne soient pas les personnages principaux. Ce dernier c'est Antonin, mais j'ai trouvé son obsession pour se dépuceler un peu lourde au bout d'un moment.

Une chose qui m'a un peu plus ennuyé c'est que les personnages sont shootés ou bourrés du matin au soir. Au début le côté complètement délirant de cette histoire me la faisait plutôt classer dans la catégorie jeunesse (je l'ai d'ailleurs trouvé au rayon jeunesse de ma bibliothèque), mais cette apologie constante de l'alcool et de la drogue est peut être quand même un peu dérangeante pour de la lecture jeunesse.

En plus du côté voyage dans le temps, il y a aussi un côté cyberpunk. Je n'ai carrément d'expérience dans ce domaine, mais je dois avouer que la plupart du temps je n'y comprenait pas grand chose. Alors je sais pas si le cyberpunk est toujours comme ça, mais c'est une partie du livre qui m'a plutôt déplu. Bon il y avait un peu trop de références musicales aussi, mais je les ai tout simplement ignoré. La fin est un peu décevante. En tout cas, j'ai trouvé certains évènements pas assez expliqués ou pas assez émouvants, dommage.

Ce qui est sur c'est que l'histoire est plutôt originale, même parfois un peu délirante. C'était plutôt marrant à lire.

Impression :
Lu : du 28 juin au 4 juillet 2012

Auteur : Joël Houssin (France - 1953)
Editeur : Folio SF
Parution : novembre 2000
Parution originale : 1990 chez Denoël
Format : poche
Pages : 292

Les Atuaniens en parlent : Euphemia, Falagar, Lune, Rose, Tigger Lilly, Vert

CITRIQ

dimanche 1 avril 2012

La lune seule le sait - Johan Héliot

Quatrième de couverture :  
 Printemps 1889. Un vaisseau hybride de chair et de métal fait irruption dans le ciel de Paris, stupéfiant la foule venue célébrer la clôture de l'Exposition universelle. L'humanité entre en contact avec les extraterrestres Ishkiss et découvre une technologie qui surpasse ses rêves les plus fous.
Dix ans plus tard, l'Europe s'est transformée grâce à l'alliance rendue possible entre la vie et le métal. Pourtant, la révolte gronde, menée par les artistes et les écrivains exilés en Amérique. La science fabuleuse apportée par les créatures d'outre-espace est devenue un instrument d'oppression entre les mains de l'Empereur français. Les droits des peuples sont bafoués, les opposants déportés grâce à la nef ishkiss vers le nouveau bagne que Louis Napoléon vient d'inaugurer dans les entrailles de la Lune.
Quels sont les véritables desseins des alliés du maître de l'Empire ? La réponse offre la clé de l'éternité. Un seul homme sur Terre est peut-être capable de l'entrevoir : celui dont les rêves à présent dépassés ont à longueur de pages fasciné ses semblables...

La Lune seule le sait a été récompensé par le prix Rosny-Aîné 2001 du meilleur roman de science-fiction francophone

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de mars sur le cercle d'Atuan. Pour une fois le quatrième de couverture n'en dit pas trop, et il est difficile de parler de ce livre sans en dire plus, alors je ne parlerai pas trop de l'histoire. Ce livre étant une Uchronie, je ne citerai pas le nom du héros pour vous laissez la surprise. Je l'appellerai donc le personnage principal.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre, mais je le lisais dans les transports et du coup je le lisais peut être trop morcelé. En lisant des parties plus grandes, j'ai beaucoup mieux accroché et réussi à rentrer dans ce monde. Mais il faut dire aussi que le démarrage est un peu lent. Au début, on fait plutôt du tourisme. On suit le personnage principal dans ses déplacements, on lit les descriptions de l'auteur et on découvre petit à petit le monde qu'il a mit en place.

J'aime beaucoup le monde qu'il a imaginé. Ce monde steampunk dans un Paris du XIXe siècle est très riche. Moi qui sort de Béhémoth, ses illustrations me manquerait presque sur La lune seule le sait. Les technologies décrites sont très originales, parfois même totalement délirantes, mais ça passe finalement bien. Bon je crois que dans ma tête je voyais plutôt ça comme un film d'animation et pas comme un film en prise de vue réelle. Néanmoins, grâce à la plume de Johan Héliot on n'arrive à bien s'imaginer les scènes.

C'est le premier livre de Johan Héliot que je lis, à part Bloodsilver mais c'était un 4 mains et je ne l'ai même pas fini. J'aime beaucoup son style descriptifs. D'ailleurs sans ses descriptions je n'aurais pris aucun plaisir à la visite touristique dont je parle au début. Mais l'imagination de l'auteur et la curiosité du lecteur aide à continuer l'aventure. Bon parfois il a fallut que j'aille voir dans le dictionnaire, ça fait un moment que ça ne m'était pas arrivé. Mais justement je trouve que Héliot tire bien profit de la langue française. En plus ça cadre très bien avec l'époque.

Le rythme s'accélère quand même au bout d'un moment et la fin est menée tambour battant. Certains passages sont vraiment excellents. Par contre j'ai quand même trouvé la fin un peu prévisible. En tout cas c'est celle à laquelle je m'attendais.
Pendant un moment il y a un petit mystère car le lecteur chercher l'identité de l'espion de l'empire. L'auteur donne des indices par-ci par-là et ce petit côté Agatha Christie est assez plaisant.
Les chapitres sont entre-coupés d'intermèdes qui permettent de donner un autre point de vue que celui du personnage principal. Cela nous permet de suivre ce qu'il se passe chez les pro-empire et les opposants. J'aime bien avoir le point de vue du "méchant". C'est rafraichissant de ne pas toujours suivre le gentil héros.

Bref au final, j'ai passez un bon moment, je ne me suis pas ennuyée, je l'ai lu avec plaisir, mais il me manque un petit quelque chose, une petite étincelle, mais je ne saurais vraiment dire quoi précisément. En tout cas maintenant que j'ai découvert cet univers, et le prologue nous distillant quelques informations sur le suite, je vais quand même essayer de continuer cette trilogie, qui sera peut être un peu moins descriptive, le monde étant en place.

Ce livre étant définitivement Steampunk, avec toutes ces machines inventées et utilisées au XIXe siècle, je vais donc le compter pour le Défi Steampunk.

Impression :
Lu : du 9 au 26 mars 2012

Auteur : Johan Héliot (France - 1970)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2003
Format : poche
Pages : 366

Les Atuaniens en parlent :

CITRIQ

lundi 12 mars 2012

Demain les chiens - Clifford D. Simak

Quatrième de couverture :
Qu'est-ce que l'homme ?
Qu'est-ce qu'une cité ?
Qu'est-ce que la guerre ?
Voilà la question que les chiens se posent, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants mettant en scène des mots magiques mais devenus incompréhensibles. L'homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l'intelligence ? Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ? "Non, répondent les chiens savants, l'homme ne fut qu'un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de l'origine."

Mon avis :
J'étais intriguée par ce livre depuis un bon moment. Il faut dire que je m'imaginais un peu une histoire style La planète des singes de Pierre Boule et finalement ce n'est pas du tout la même chose.

Tout d'abord, on peut comparer ce livre à un recueil de nouvelles, ces dernières étant en fait des contes pour les chiens. Moi qui d'habitude n'aime pas trop cela, j'ai finalement pas trop mal accroché à ce recueil. Il faut dire qu'il y a quand même un fil conducteur dans ces nouvelles avec la famille Webster et leur robot Jenkins. Mais j'ai quand même trouvé qu'il n'y avait pas assez de liant entre les contes pour considérer cela comme un roman, une histoire unique. On retrouve parfois une allusion à un évènement des précédents contes mais il n'y a pas vraiment de personnage que l'on suit durant tout le livre et auquel on peut s'attacher.

C'est plutôt l'histoire de l'humanité sur de nombreuses générations et dans laquelle l'auteur a essayé de glisser des idées. Bon elles étaient souvent pas assez développées à mon gout, mais ça, c'est souvent l'inconvénient des nouvelles. Mais ce qui m'a un peu gêné c'est que le message change au fur et à mesure. C'est probablement dû au fait que les contes ont été écrits à différentes époques, en fait entre 1944 et 1951. Ce message évolue probablement avec ce que vit l'auteur au quotidien, notamment la Seconde Guerre Mondiale. D'ailleurs les deux contes où on retrouve l'idée que les humains sont mauvais, qu'ils ne savent que tuer, ont été écrit en 1947 et 1951, soit donc après la Seconde Guerre Mondiale. Cela donne un aspect étrange à ce livre, avec à la fois des nouvelles liées par des personnages et une chronologie des évènements, mais aussi un aspect décousu, un aspect non planifié à l'avance. On a le sentiment que l'auteur ne savait pas trop où il allait et comment il allait finir son histoire. Finalement j'ai trouvé que tout cela donne un aspect brouillon à ce livre.

En fait j'ai eu du mal à écrire ce billet et même à savoir si j'ai aimé ou pas ce livre. Cela dépend des moments en fait. Et des contes aussi. J'ai par exemple bien aimé La cité (1er conte), La tanière (2ème conte), Les déserteurs (4ème conte), Le paradis (5ème conte) mais un peu moins les autres.
J'ai probablement bien aimé Les déserteurs et Le paradis car ces contes sont un peu plus science fiction même pour nous, avec le passage sur Jupiter. Mais j'ai trouvé que ces contes partaient quand même un peu dans toutes les directions avec à la fois Jupiter, des mutants, des mondes parallèles, des robots, etc.
Les incohérences scientifiques ne m'ont pas trop gêner, et même au contraire, j'aime bien savoir comment les gens s'imaginaient le futur, et donc notre époque, dans les années 40 ou 50. Et même s'il fallait chaque fois se forcer un peu à se remettre dans le contexte de l'époque, c'était intéressant à faire.
Je voulais savoir comment les hommes avaient disparus et comment les chiens étaient devenus autonomes. Il y a finalement des explications dans le texte, et même si elles ne paraissent pas toujours très plausibles, l'auteur a essayé.
Par contre le côté décalé des contes racontés aux chiens qui ne savent pas si les humains ont réellement existé ou si ce ne sont que des légendes m'a plutôt bien plu.

Mon billet est probablement aussi brouillon que ce livre mais j'ai eu beaucoup de mal à faire le point. Parfois je lisais les contes facilement et puis parfois je m'ennuyais. Ce livre m'a laissée assez dubitative avec un sentiment de brouillon et d'inachevé, mais je suis quand même satisfaite d'avoir lu ce vieux livre de science fiction.

Avec ce livre classé en post-apocalyptique, où les hommes ont disparus de la surface de la terre, mais sans vraiment un évènement apocalyptique, je m'attaque au niveau Hivers Nucléaire du challenge fin du monde

Faisant parti de la liste du challenge Chef d'oeuvres de la SFFF, je vais donc aussi le compter et arriver tout doucement au milieu du niveau Moorcock avec 5 livres lus sur 10.

Impression :
Lu : du 17 février au 08 mars 2012

Auteur : Clifford D. Simak (Etats-Unis - 1904-1988)
Editeur : J'ai Lu
Parution : 3ème trimestre 1975
Titre original : City
Parution originale : 1952
Format : poche
Pages : 311

Les Atuaniens en parlent :
Clair Obscur, Rose

CITRIQ

dimanche 4 décembre 2011

Chien du Heaume - Justine Niogret

Quatrième de couverture :
Chien du heaume, surnom gagné au prix du sang et de la sueur par celle qui ne possède plus rien que sa hache, dont elle destine la lame à ceux qui lui ont pris son nom. Mais en attendant de pouvoir leur sortir les viscères, elle loue son bras et sa rage au plus offrant, guerrière parmi les guerriers, tueuse parmi les loups. De bien curieuses rencontres l'attendent...

Mon avis :
J'ai préféré ne pas copier le quatrième de couverture en entier, car comme souvent j'ai trouvé qu'il en disait trop. Moi personnellement je ne l'avais pas lu. Mais j'ai quand même voulu copier le début, car je trouve qu'il donne bien le ton du livre. J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de novembre du Cercle d'Atuan et je ne m'étais pas autant régalé depuis la lecture de juillet 2010. Il était temps

Déjà je dois dire que je me suis fait happée d'entré par le prologue de ce livre. Je me suis fait d'entré piégée par l'auteur et ça j'aime bien J'aime bien me faire surprendre par un auteur.

J'ai aussi beaucoup apprécié la plume de Justine Niogret. Elle a su donné un style médiéval aux dialogues, les personnages font rustres, bourrus et cela les rend très réalistes. Mais en même temps ses descriptions peuvent être presque poétiques et pourtant toujours réalistes. Par exemple ses descriptions de paysages gelés et de la lutte des personnages contre ce froid intense, vous font presque frissonner. Voici quelques passages :
"Le chemin était figé comme sous le cours d'une rivière immobile; il était gelé, pris sous un pied de givrure transparente que le vent avait rendu lisse comme de l'acier poli".
ou bien
"Quand elle réussi à s'asseoir, elle se frotta les joues et s'aperçut que ses larmes de douleur avaient gelé sur sa peau. Elle les gratta sans plus y penser. Les brumes noyaient la cour, et lorsque les gardes passèrent, ils creusèrent derrière eux un remous comme s'ils marchaient dans une eau blanche"
On s'y croirait.
Autre exemple elle donne la couleur des yeux ou des cheveux par rapport à des objets connus à l'époque : "aux cheveux d'un blond d'épi de blé humide" ou "ses yeux avaient la couleur du cuir mouillé". Elle décrit les choses comme les gens devaient les décrire à l'époque. Cela vous immerge bien dans l'ambiance, dans l'époque. A cela s'ajoute des lieux de l'époque, un château gris et froid, une auberge, un monastère, un scriptorium, ou des métier de l'époque, un forgeron, des moines, des conteurs, des paysans. Bref tout y est pour créer cette ambiance médiéval très réaliste.

On apprend assez rapidement que Chien du Heaume cherche son véritable nom et une partie de l'histoire est basée sur cette quête. Cela fait un peu enquête policière. Elle est envoyé d'une personne à l'autre pour glaner des informations sur son nom. C'est plutôt prenant et on a envie d'en savoir plus.
Mais par moment Chien du Heaume oublie un peu sa quête, et reste quelques temps au même endroit. On a alors droit à des histoires racontées par divers personnages, des anecdotes, diverses petites histoires qui ponctuent la vie du château. Et puis on alterne avec des scènes plus d'action, d'aventure où l'on sort du château. Bref il se passe toujours quelque chose, on ne s'ennuie jamais.

En général j'aime bien les romans initiatiques, et heureusement car on se retrouve souvent dans ce cas de figure, dès qu'on ouvre un livre de fantasy. Mais ici ce n'est pas du tout le cas. C'est de la fantasy plutôt originale, sans héros qui doit sauver le monde. On suit juste Chien du Heaume, qui n'est pas très jolie, qui est sale, mais qui avance dans la vie comme elle peut, en se battant pour survivre.
Chien du Heaume est finalement un petit livre original, intéressant, qui change de la fantasy habituelle, et qui fait du bien.

Impression :

Auteur : Justine Niogret (France - 1979)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Fantasy
Parution : 2009 chez Mnemos, 2011 chez J'ai Lu
Format : poche
Pages : 222

Les Atuaniens en parlent :
Elysio, Endea, Kactusss, Lelf, Lhisbei, Roxane, Vert

CITRIQ

samedi 29 octobre 2011

Louisiana breakdown - Lucius Shepard

Quatrième de couverture :
C'est bien connu, les bluesmen n'ont que des emmerdes, et Jack Mustaine ne déroge pas à la règle. Peu avant d'arriver à La Nouvelle-Orléans, où il était censé se produire, sa décapotable vintage tombe en rade dans un trou paumé au milieu du grand nulle part moite de la Louisiane. Un endroit qui porte néanmoins un nom : Graal, où la vie s'écoule lentement, chargée d'une magie immémoriale. Sur fond de slide guitar, Jack rencontre des personnages étranges, tombe amoureux, s'enfonce toujours plus loin dans d'insondables mystères. Quelle vérité se cache au coeur des bayous ? Écoutez la légende de Jack Mustaine et vous le saurez... peut-être.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois d'octobre 2011 sur le Cercle d'Atuan. Si cela n'avait été pour cette lecture commune, je n'aurais probablement jamais ouvert ce livre, car finalement l'histoire ne m'attirait pas particulièrement. Mais comme en octobre je suis partie en Floride, je me suis dit, tiens je serai dans l'ambiance.
Bon d'accord la Floride ce n'est pas la Louisiane, mais ce n'est pas si loin. Cette maison ne vous fait-elle pas pensé tout de même un peu à la Louisiane ? Et puis surtout on y retrouve la même ambiance chaude et humide, la même végétation luxuriante.
Quand je lisais ce genre de passages je n'avais aucun mal à me mettre dans l'ambiance du livre :
"Plus haut, des quiscales et des geais caquetaient dans la cime des chênes; des grillons stridulaient ici et là et le coassement rauques et incessants des grenouilles se mêlaient pour créer un bruit comparable à celui d'un crachin simulé sur un synthétiseur électronique. L'atmosphère moite était chargée d'une odeur d'eau croupie et d'humus. <...> Au bout de quelques minutes, il aperçut une baraque sur une bande de terre qui avançait dans l'eau noirâtre d'un marais parsemé de cyprès chauves;" (cliquez sur la photo)

C'est finalement l'ambiance le principal attrait de ce livre, et je pense que si je l'avais lu dans les transports en commun Parisien, et pas en Floride, je l'aurais trouvé sans grand intérêt. Cette ambiance est vraiment très bien rendue, mais il ne se passe finalement pas grand chose et l'on peut le résumer en quelques lignes. En plus je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages. Je n'arrivais pas vraiment à cerner Vida qui semble parfois un peu folle. J'ai juste parfois un peu plein ce pauvre Jack Mustaine. Le style est très agréable à lire, mais heureusement que ce livre n'était pas plus long, sinon je pense que je n'aurais pas réussi à le finir. Décidément, je crois que je n'accroche pas trop aux histoires fantastiques de ce genre, où l'on ne sait pas trop ce qui est rêve ou réalité.

Impression :

Auteur : Lucius Shepard (Etats-Unis - 1947)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Fantastique
Parution : novembre 2009
Parution originale : 2003
Format : poche
Pages : 190

Les Atuaniens en parlent :
RoseVert

samedi 10 septembre 2011

Vingt mille lieues sous les mers - Jules Verne

Quatrième de couverture :
« Nous étions étendus sur le dos d'une sorte de bateau sous-marin, qui présentait, autant que j'en pouvais juger, la forme d'un immense poisson d'acier... »

Quelle est la véritable nature de ce « poisson d'acier », ce monstre phosphorescent qui défie toutes les flottes du monde ? Journalistes, scientifiques, marins, tous sont obsédés par cette interrogation. C'est au professeur Aronax et à ses deux compagnons, Ned Land et Conseil, que reviendra le privilège de pénétrer au cœur du mystère... Les voici à la fois hôtes de marque et prisonniers à perpétuité de l'incroyable Nautilus et de son génial concepteur, le capitaine Nemo. Mais qui est vraiment cet homme singulier ? Un fou visionnaire ? Un ingénieur d'une intelligence suprême ? Un homme blessé que la société humaine révulse ? Tout cela à la fois qui fait de cette exploration du fond des mers une aventure passionnante.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois d'août 2011 sur le Cercle d'Atuan.
C'est la première fois que je lis un livre de Jules Verne. Cela faisait longtemps que je voulais en lire un et Vingt mille lieues sous les mers me paraissait très adapté, vu que j'aime beaucoup la mer et les fonds sous-marins.
Je connaissais quand même vaguement l'histoire, enfin au moins la présence du capitaine Nemo et du Nautilus, mais guère plus.

Au début j'ai plutôt bien aimé. J'ai découvert le style de Jules Verne, plutôt désuet, mais qui va bien avec l'époque. J'ai découvert les personnages principaux, finalement assez caricaturaux, mais cela ne m'a pas gêné. Ned Land qui se croit le meilleur et qui est assez colérique, Conseil qui m'a fait bien sourire et qui est plutôt attachant et Aronax en bon professeur que tout intéresse. Les parties racontant leurs aventures et leurs découvertes étaient d'ailleurs les parties qui m'ont intéressées. Parce que pour le reste, je dois dire que j'ai quand même ramé pour finir ce livre. Oui je sais, on était dans un sous-marin et pas sur une galère, mais quand même.

En fait il y avait pour moi beaucoup trop de descriptions et d'énumérations. Ce livre pourrait se lire comme un documentaire sur un tour du monde. Pour l'époque cela devait être fabuleux, les lecteurs découvraient le monde, avec en plus la touche sous-marine. Mais de nos jours, avec les moyens d'information actuel, je n'ai finalement pas découvert ni appris grand chose, à part peut être un peu sur le contexte historique. En plus le côté documentaire pourrait expliquer les descriptions, mais pas les énumérations sans fin. J'ai finie par me lasser et même le côté romanesque de l'histoire n'arrivaient plus à compenser. La plupart des phases d'action ou de suspens ne durent que quelques lignes et la seule partie qui m'a un peu captivée est la partie au pôle sud et qui dure quand même plusieurs chapitres.

Au bout d'un moment tout ce qui m'intéressait c'était de savoir la fin et j'ai plusieurs fois songé à y aller directement. Je l'ai finalement lu en entier car le style de Jules Verne est agréable et facile à lire, mais bon en sautant toutes les énumérations. Pour finir j'ai été déçue par la fin qui n'apporte finalement aucune réponse aux quelques mystères apparus petit à petit dans l'histoire.

Globalement je suis quand même assez déçue par ce livre mais je ne regrette pas de l'avoir lu. Je suis contente d'avoir lu une fois dans ma vie un Jules Verne et d'avoir découvert un auteur visionnaire pour son époque. Il faut quand même se rappeler que ce livre a été écrit entre 1867 et 1869. A titre indicatif, Charles Darwin a publié 'De l'origine des espèces par voie de sélection naturelle' en 1859 , la guerre de Sécession a commencé en 1861 et la dynamo a été inventée en 1869. Alors à l'époque, un sous-marin à propulsion électrique, ça tient de la science fiction. Il faudra d'ailleurs attendre 1899 pour voir le premier sous-marin réellement opérationnel. Je suis donc ravie d'avoir lu un classique de l'anticipation, et même un des premiers livres de science-fiction car H. G. Wells a publié La Machine à explorer le temps en 1895 et La guerre des mondes en 1898.
Peut être cependant faut-il lire Vingt mille lieues sous les mers plus jeune, pour s'émerveiller des aventures du Nautilus car pour moi ce n'était pas très palpitant.

Même si le caractère Steampunk n'est pas très marqué, il est néanmoins bien présent avec une technologie en avance sur son temps pour le Nautilus et la visite des mondes sous-marins, le tout au XIXe siècle. Je vais donc compter ce livre pour mon défi Steampunk.

Je vais bien sur aussi le compter pour mon challenge Jules Verne

Impression :

Auteur : Jules Verne (France - 1828-1905)
Editeur : Hachette
Collection : Bibliothèque Hachette
Parution : novembre 2001
Format : grand format avec illustrations
Pages : 309

Les Atuaniens en parlent :
RoseTigger LillyVertMaëlig

samedi 26 février 2011

Evadés de l'Enfer ! - Hal Duncan

Quatrième de couverture :
Eli est un clochard, brisé, au bout du rouleau, Belle une prostituée qui cherche à fuir son mac. Matthew est un jeune homosexuel, Seven un tueur à gages sans pitié. Ils ne se connaissent pas mais se retrouvent ensemble sur le même bateau... en partance pour l'Enfer. Un Enfer un peu particulier, qui pourrait être New York mais n'en est qu'une copie... franchement décalée. Tous quatre, armés de leurs seuls soucis et accompagnés par un étrange personnage, n'ont plus alors qu'une idée en tête : trouver un moyen de s'évader.
Après le monumental Livre de toutes les heures (Vélum et Encre, parus dans la collection Lunes d'encre aux Editions Denoël), Hal Duncan offre avec Evadés de l'Enfer ! un court roman explosif qui confirme tout son talent.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de février sur le Cercle d'Atuan.
Le prologue m'a bien plu et nous fait rentrer direct dans le vif du sujet, avec la découverte de quatre personnes que nous allons suivre tout au long de cette histoire, Eli, Belle, Matthew et Seven. Avec un titre pareil, vous vous doutez bien qu'ils meurent et qu'ils se retrouvent en enfer. Et le sort de nos quatre personnages n'est vraiment pas enviable. C'est l'enfer quoi. Avec des tortures physiques et psychologiques pour l'éternité. Ce que décrit l'auteur est plutôt dérangeant, probablement pour nous faire ressentir un peu de compassion pour ses personnages.
Jusqu'au milieu du roman, j'ai plutôt bien aimé, et puis passé le milieu j'ai commencé à m'ennuyer. Peut être une saturation d'action et de violence. Je ne comprenais pas tout aux descriptions ou à ce qu'il se passait. Et puis cela devient aussi plus répugnant. Bref j'ai décroché.

On m'avais promis de l'action et il y en a, et même de façon plutôt effrénée. Le style n'est pas génial mais l'écriture est rythmé. Cela se lit facilement. Mais à force d'enchainer les scènes d'action et de violence, cela manque quand même de profondeur. L'auteur en profite probablement pour dénoncer quelques travers sociaux, mais je suis plutôt passée au travers.

Je n'ai pas écrit grand chose, mais je ne sais pas trop quoi écrire sur ce livre. Pour moi je pense que ce sera un livre vite lu et vite oublié.

Impression :

Auteur : Hal Duncan (Écosse - 1971)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2010
Titre original : Escape from Hell !
Parution originale : 2008
Format : poche
Pages : 215

Les Atuaniens en parlent :
KactusssElysioLelf
Traqueur StellaireEndeaPhooka
ValVert

mercredi 2 février 2011

Bohème - Mathieu Gaborit

Quatrième de couverture :
Après la révolution industrielle, l’Europe a été submergée par une substance étrange et dangereuse, l’écryme. Reliées par un fragile réseau de traverses d’acier, seules quelques cités gouvernées par l’aristocratie capitaliste émergent dans cette mer corrosive. Mais sous le joug de la Propagande, la révolte gronde...
Quand un dirigeable porteur d’une précieuse cargaison clandestine s’échoue dans l’écryme, c’est Louise Kechelev, avocate-duelliste et fille de révolutionnaires praguois, qui est chargée de récupérer la cargaison. Dans la même zone, un régiment de hussards en mission de reconnaissance a été décimé par une mystérieuse crise de folie. Seul survivant, le commandant Léon Radurin doit fuir les foudres de la Propagande.
Pour Louise et Léon, c’est le début d’un voyage sans retour aux confins des traverses, où se murmure le nom d’une cité perdue : Bohème.

Mon avis :
J'ai lu ce livre dans la cadre de la lecture commune du mois de janvier sur le Cercle d'Atuan.
Il y a des livres qui ne vous passionnent pas, mais vous le sentez un peu dès le début. Il y a des livres dans lesquels vous avez du mal à rentrer mais qui finalement vous passionnent par la suite. Ce livre, regroupant en fait 2 tomes, m'a passionnée dès le début, mais m'a finalement plutôt déçue à la fin.

Dès le début j'ai adoré ce monde créé par Mathieu Gaborit, ce monde constitué de villes entourées par l'écryme et reliées par des traverses. J'ai trouvé ce monde vraiment très original. C'est un univers Steampunk, où l'on se déplace en dirigeable, les voitures sont à vapeur et les avocats-duelliste se battent en duel pour défendre leur client, au lieu de plaider à la court.
Côté politique cela fait pensé à certaines périodes de l'histoire d'Europe avec la Propagande qui verrouille tout. Liés à la Propagande, on va découvrir plusieurs métiers comme les Mouches, les Dégraisseurs ou les Métropolites, mais malheureusement peu développés. Car c'est le gros point faible de ce livre. Il est bourré d'idées, mais elles sont toutes survolées. Les deux personnages principaux sont attachants, mais pas assez développés. On ne les suit d'ailleurs que dans quelques chapitres. On croise des personnages secondaires très intéressants mais ils ne font que des apparitions. Ce monde est très riche mais totalement sous exploité. Bref un seul mot me vient à l'esprit pour résumer tout ceci : c'est un beau gachi.

Ce livre est issu d'un jeu de rôle et cela se sent. L'histoire progresse vite, d'un chapitre à l'autre, on va se retrouver d'un endroit à un autre, d'un personnage à un autre, mais sans vraiment de suivi, sans liant non plus. On saute d'une histoire à une autre, comme si l'auteur nous donnait des éléments pour développer notre histoire et notre personnage dans un jeu de rôle.

Tout ceci se recoupe un peu à la fin, sans vraiment arranger les choses car la fin est quand même bizarre et les explications qu'elle fourni ne sont pas très claires.

Mon sentiment est partagé. J'ai adoré ce monde. Gaborit est vraiment très inventif. Mais finalement je suis un peu frustrée par l'histoire qui se déroule dans ce monde.
Je suis déçue par l'exploitation que l'auteur a fait de son monde

C'est le premier livre de Mathieu Gaborit que je lis, et j'ai bien aimé son style, son talent pour mettre dans l'ambiance. Je tenterai probablement de lire un autre de ses livres, comme Les Chroniques Crépusculaires, en espérant que cela soit moins brouillon.

Impression :

Auteur : Mathieu Gaborit (France - 1972)
Editeur : Folio SF
Parution : mai 2010
Format : poche
Pages : 385

On en parle sur le web :
Steampunk, Science Fiction et FantasyElycorp
L'étrange bibliothèque de Calenwen Sherryn

samedi 18 décembre 2010

Bloodsilver - Wayne Barrow

Quatrième de couverture :
1691 : un bateau transportant de mystérieux passagers aborde la côte est du continent nord-américain. Les vampires viennent de débarquer de la vieille Europe. Ils forment bientôt le Convoi, longue colonne de chariots recouverts de plaques de plomb, et se lancent à la conquête de l'Ouest, anticipant le trajet du chemin de fer dans une lente et implacable progression...

1692 : à Salem, une poignée d'hommes impi­toyables fonde la confrérie des Chasseurs, bien décidés à stopper l'avancée du Convoi et à en découdre avec les créatures des ténèbres.
De Fort Alamo aux territoires sioux, de Wounded Knee à Silver City, les hommes du Nouveau Monde, Billy the Kid, les frères Dalton ou encore Doc Holliday mêlent le sang à l'argent, luttant sans merci contre les vampires, ou formant avec eux d'improbables alliances...

LE NOUVEAU MONDE N'A PAS DE NOM POUR EUX, ET POURTANT ILS SONT EN AMÉRIQUE. L'AUTRE CONQUÊTE DE L'OUEST A COMMENCÉ.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture du mois de novembre sur le cercle d'Atuan. Ou peut être devrais je dire, j'ai commencé ce livre, car en fait, je ne l'ai pas fini. J'en ai lu un peu plus de la moitié puis j'ai abandonné.

Lorsque ce livre a été choisi, j'étais assez intéressée. Un mélange de western et de vampires, qui sont deux sujets que j'aime bien, ce livre ne pouvait que me plaire. Et pourtant je n'ai pas accroché. Je pense que c'est principalement du à l'écriture sous forme de nouvelles qui m'a beaucoup surprise. Ce livre n'est pas référencé comme un recueil de nouvelles, et pourtant, chaque chapitre se passant à une période différente, et ces périodes s'étalant de 1691 à 1917, on peut considéré chaque chapitre comme une nouvelle. Dans chaque chapitre on découvre et on suit de nouveaux personnages à une nouvelle période de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique. Je pense que c'est la principale cause de mon abandon. Il me manquait un personnage que l'on puisse suivre tout au long du roman.

Le style n'est pas en cause. Les auteurs, car en fait Wayne Barrow est le pseudonyme des deux écrivains Johan Heliot et Xavier Mauméjean, ont su créer une ambiance à la fois western et fantastique, parfois oppressante avec la présence des vampire. C'était intéressant de suivre les aventures de personnages célèbres de l'histoire américaine, comme Billy the Kid ou Doc Holliday, dans un contexte légèrement différent à cause de la présence des vampires. Certes c'est assez original, mais à la fin de chaque nouvelle, j'avais du mal à me plongé dans la suivante, et un jour, je n'ai pas réussi à commencé la suivante, ayant trop de lectures en attente qui m'attiraient plus.

Mais n'hésitez pas à lire les avis des autres membres du cercle d'Atuan, car la plupart ont beaucoup plus apprécié cette lecture que moi.

Impression :

Auteur : Johan Heliot (France - 1970) et Xavier Mauméjean (France - 1963)
Editeur : Mnémos
Collection : Icares
Parution : novembre 2006
Format : broché
Pages : 330

On en parle sur le web :
BartimeusjulienKactusss
OlyaShayaTortoise
Vert

samedi 6 novembre 2010

Le monde vert - Brian Aldiss

Quatrième de couverture :
La Terre se meurt sous la menace du Soleil sur le point d'exploser. A sa surface s'étend une immense jungle peuplée de végétaux qui se sont peu à peu adaptés à cet environnement hostile. Les derniers descendants de l'espèce humaine tentent tant bien que mal d'échapper aux nombreux périls qui les entourent. Gren, un enfant- homme séparé de son clan, part à l'aventure et, en affrontant diverses espèces végétales, le plus souvent mortelles, découvrira certains des secrets de ce nouveau monde, intégralement vert. Classique de la science-fiction, Le Monde Vert nous entraîne dans un futur lointain, étrange et familier à la fois. Un roman couronné par le prix Hugo en 1962 mais qui, à l'heure des dérèglements climatiques annoncés, est toujours d'actualité, tout en réussissant à rester optimiste.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune d'octobre sur le cercle d'Atuan. C'est le premier livre de Brian Aldiss que je lis, mais pour l'instant je n'ai pas du tout envie d'en lire d'autre. Mon opinion sur 'Le monde vert' a beaucoup changé au fur et à mesure de ma lecture, et malheureusement dans le mauvais sens. Les deux premiers chapitres m'ont assez plu, mais au fur et à mesure des chapitres, je me suis vraiment ennuyée et je me suis forcée à le finir. Ce roman est en fait composé de 5 nouvelles transformées en 5 chapitres et cela se sent car l'histoire n'est pas vraiment homogène.

Le début est plaisant. Ca bouge, l'histoire évolue vite. Mais finalement c'est plutôt une liste de faits, d'évènements, contés tambour battant. C'est d'ailleurs bizarre, ce style. Les évènements sont racontés sans détails, juste des enchainements.

On découvre un monde peuplé de plantes plus dangereuses les unes que les autres, mais j'ai eu beaucoup de mal à me les imaginer. D'habitude je n'aime pas trop les descriptions, mais dans ce livre pour le coup, cela en manque peut être un peu. Dans certains chapitres il y a un peu plus de descriptions des plantes ou des animaux, et plus d'explications sur leur évolution, mais dans d'autres il n'y en a pratiquement pas. Comme je le disais plus haut, ce n'est vraiment pas homogène.

J'ai eu aussi du mal avec la crédibilité de ce monde. D'habitude cela ne me gène pas, mais là pour moi c'était trop. J'aime bien les mondes originaux, mais là c'est parfois du délire. La partie d'actualité citée dans le quatrième de couverture "à l'heure des dérèglements climatiques annoncés", ne m'a même pas interpelé tellement j'ai eu du mal à me représenter ce monde et ses habitants.

Et malheureusement pour finir, je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages. Ils ne sont vraiment pas assez développés. Je suivais leurs aventures sans vraiment m'inquiéter de leur sort.

Ces nouvelles ont collectivement obtenu le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1962, mais j'ai été plutôt déçue et je m'attendais à beaucoup mieux pour un prix Hugo.

Côté positif il y a quand même un monde original, mais pour moi, cela n'a pas suffit à compenser tous les points négatifs cités plus haut, et si cela n'avait pas été pour une lecture commune avec Le Cercle d'Atuan, j'aurais probablement abandonné cette lecture en route.

Impression :

Auteur : Brian Aldiss (1925 - England)
Editeur : Terre de brume
Collection : Poussière d'Etoiles
Parution : juin 2007
Titre original : Hothouse
Parution originale : 1962
Pages : 219

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :



BrizejulienKactusss
LhisbeiTortoiseVert

dimanche 10 octobre 2010

Le goût de l'immortalité - Catherine Dufour

Quatrième de couverture :
Mandchourie, en l'an 2213 : la ville de Ha Rebin dresse des tours de huit kilomètres de haut dans un ciel jaune de pollution. Dans les caves grouille la multitude des damnés de la société, les suburbains. Une maladie qu'on croyait éradiquée réapparaît. Cmatic est chargé par une transnationale d'enquêter sur trois cas. Une adolescente étrange le conduira à travers l'enfer d'un monde déliquescent, vers ce qui pourrait être un rêve d'immortalité. Mais vaut-il la peine d'être immortel sur une Terre en perdition ? Un roman étrange et puissant qui a collectionné les distinctions littéraires : Prix Rosny Aîné 2005, Bob Morane 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007, Prix du lundi de la SF française 2007.

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune de septembre sur le cercle d'Atuan.
C'est la première fois que je mets une note de 0/5 à un livre que je chronique sur mon blog, mais malheureusement je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je n'ai d'ailleurs même pas réussi à le finir et j'ai abandonné après 3 ou 4 chapitres. Je savais que ce livre était particulier. Les opinions que j'avais lu étaient assez tranchées, soit vous adoriez, soit vous détestiez. J'ai quand même voulu tenter l'aventure pour me faire ma propre opinion. Malheureusement je fais plutôt partie de ceux qui ne l'aime pas. En fait j'ai eu beaucoup de mal avec le style et l'histoire ne m'intéressait pas assez pour me forcer à passer outre. Au début je lisais plus par curiosité que par plaisir. J'étais intriguée de voir où l'auteur allait nous mener. Mais très vite je me suis ennuyée. L'histoire ne progressait pas assez vite à mon goût. Je ne sais pas d'ailleurs s'il y a vraiment une histoire, je ne suis pas allée assez loin. Le début est plutôt la retranscription d'une atmosphère assez noire. Mais ma lecture était trop laborieuse et j'ai donc fini par baisser les bras.
Je ne dis pas que je ne tenterai pas une nouvelle fois l'aventure. Après tout Arutha a détesté à sa première lecture et a adoré à sa seconde lecture. Et mes autres collègues du Cercle d'Atuan on l'air de l'avoir bien apprécié. Mais j'ai juste plein d'autres livres à lire avec lesquels je pense prendre plus de plaisir.

Impression :

Auteur : Catherine Dufour (1966 - France)
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Science Fiction
Parution : septembre 2007
Format : poche
Pages : 317

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Acr0
El Jc
Ryuuchan
ShayaTigger LillyTortoise
Vert

jeudi 29 juillet 2010

Sans parler du chien - Connie Willis

Quatrième de couverture :
Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour aller assister aux événements qui ont modifié l'avenir de l'humanité.
Ned Henry est l'un d'eux. Dans le cadre d'un projet de reconstruction de la cathédrale de Coventry, il doit effectuer d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur cet édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940.
Toutefois, quand Dunworthy lui propose d'aller se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce havre de tranquillité où rien n'est plus épuisant que de canoter sur la Tamise et de jouer au croquet, c'est avec empressement qu'il accepte.
Mais Henry n'a pas entendu le professeur préciser qu'il devra en profiter pour corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui a sauvé un chat de la noyade en 1888... et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur.
Et quand ce matou voyageur rencontre un chien victorien, cette incongruité spatio-temporelle pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune du mois de juillet sur le cercle d'Atuan. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce livre. Le quatrième de couverture est plutôt intriguant. Mais comme j'aime beaucoup les histoires de voyage dans le temps et de paradoxes temporels, je m'y suis attaquée avec beaucoup d'enthousiasme.

Les premiers chapitres sont assez confus et loufoques, mais il ne faut pas se décourager, cela s'éclaircit nettement après quelques chapitres. Passé ces quelques chapitres confus, c'est assez drôle. J'ai d'ailleurs eu peur de me lasser, car, je ne sais pas pourquoi, en général, j'apprécie mieux l'humour en Fantasy qu'en Science Fiction. Mais il n'en fut rien. Cela reste drôle et plaisant sans devenir lourd. Les chapitres s'enchainent et se lisent les uns après les autres, sans voir le temps passé. Sauf peut être vers le milieu du livre où l'histoire ne progressait pas assez vite à mon gout. Mais ce fut seulement une pause d'un ou deux chapitres qui permet de se relancer de plus belle dans les aventures de Ned.

L'auteur fait probablement de longues recherches pour ses livres car j'ai trouvé celui ci très documenté. C'est la deuxième histoire que je lis qui se passe à l'époque victorienne après Un chant de Noël de Charles Dickens, mais alors que ce dernier montrait la vie difficile de la classe ouvrière, Sans Parler du chien nous montre plutôt la vie tranquille de la classe aisée, qui jouait au croquet et canotait sur la Tamise, et qui, il faut bien le dire, menait la vie dure à leurs domestiques. Les descriptions précises de l'auteur de l'époque victorienne ou de certaines villes anglaises sont telles que j'ai fini par avoir un doute et j'ai vérifié sur internet qu'elle était bien américaine et non anglaise.

Les personnages sont attachants et avec des caractères bien trempés. Il y a un peu tous les genres, le colonel retraité qui collectionne les poissons, le professeur un peu fou, la jeune fille imbuvable parce que pourrie gatée et même la mégère acariâtre que l'on prend plaisir à détester.

L'histoire est racontée à la première personne par Ned, principalement au travers de dialogues et de ses pensées avec évidemment quelques phrases explicatives sur les mouvements ou les actions des personnages. Mais j'ai trouvé qu'il y avait quand même beaucoup de dialogues. Attention, je n'ai pas dit beaucoup trop, car en fait j'ai trouvé ça très agréable. Cela se lit très facilement et cela donne du rythme au récit.

L'histoire est bien ficelée, avec une sorte d'intrigue policière, il y a de l'humour, des personnages attachants, un peu d'aventure. Bref tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment de lecture. Nul doute que je lirai Le grand livre de Connie Willis un de ces jours.

Impression :

Auteur : Connie Willis (1945 - Etats-Unis)
Editeur : J'ai Lu
Collection : millénaires
Parution : mai 2000
Titre original : To say nothing of the dog
Parution originale : 1997
Format : grand format
Pages : 535

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Olya
Arutha
Shaya
lael
RoxaneTortoise
El Jc
Julien
Kactusss
Vert