Affichage des articles dont le libellé est Numérique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Numérique. Afficher tous les articles

lundi 25 novembre 2013

Sous l'ombre des étoiles - Thomas Geha

Quatrième de couverture :
La guerre entre Salamandres et Humains a pris fin.
À la suite d’une dernière bataille épique, Kee Carson, tireur d'élite à bord du Templier, s’échoue sur une planète insignifiante, Seinbeck.
Resté deux siècles en hibernation, il s'y éveille et apprend qu’Humains et Salamandres, descendants des naufragés, ont fini par s'allier en tribus nomades pour faire face à une menace mutuelle : les indigènes de ce monde.



Mon avis :
J'avais déjà beaucoup aimé La guerre des Chiffonneurs dans le genre Space-Opera, et bien j'ai aussi beaucoup aimé Sous l'ombre des étoiles dans le genre Planet-Opera. C'est d'ailleurs du Planet-Opera plutôt classique où l'on découvre une planète et ses habitants, et c'est ce qui fait le charme de ce livre car Thomas Geha nous emmène sur un rythme plutôt calme et posé, à la découverte de cette planète, de sa flore, de sa faune, de ses habitants, de leurs conflits et de leurs espoirs. Il n'y a donc pas tant d'action que ça, rien à voir avec le rythme trépident de La Guerre des Chiffonneurs, mais pour moi ce fut une constante envie d'en savoir plus, d'en voir plus.

En plus de la découverte de la planète Seinbeck, ce livre est aussi une belle histoire d'amitié, et qui au passage aborde les thèmes de l'acceptation de l'autre, malgré ses différences, de la tolérance.

Côté personnages, j'ai bien aimé Sirval, tout comme j'avais beaucoup aimé Raugri dans La guerre des chiffonneurs. Faut croire que j'ai un faible pour les personnages non humains sortis de la plume de Thomas Geha, et j'ai d'ailleurs regretté de ne pas en savoir plus sur Sirval. C'est pratiquement le seul petit reproche que je peux faire à ce livre, qu'il soit trop court et que du coup les personnages ne soient pas assez creusés, ou du moins qu'on en sache pas assez sur leur passé, comme ce fut le cas dans La guerre des Chiffonneurs.

Je sais, je compare souvent Sous l'ombre des étoiles à La guerre des Chiffonneurs, mais c'est parce qu'ils font partie du même cycle Planètes Pirates, Sous l'ombre des étoiles étant le tome 0 et La guerre des Chiffonneurs étant le tome 1. Mais ils peuvent être lus tout à fait indépendamment, leur point commun c'est qu'ils se passent dans le même univers, un univers que l'auteur épaissi petit à petit, mais ils se passent à des époques différentes.

Bon aller j'arrête de comparer ces deux histoires, qui sont finalement très différentes mais toutes les deux très bien écrites, ce qui prouve que l'auteur a plusieurs cordes à son arc. En tout cas moi je les ai autant aimé l'une que l'autre. Et pour ce qui est de L'ombre sous les étoiles qui est quand même le sujet de ce billet, je ne me suis jamais ennuyée, c'est très varié, plein de découvertes, de surprises et j'espère vraiment que Thomas Geha nous écrira d'autres belles histoires dans cet univers des Planètes Pirates.

Un grand merci à Thomas Geha pour le service presse en epub.

Impression :

Auteur : Thomas Geha (France - 1976)
Editeur : Rivière Blanche
Parution : 2012
Format : poche
Pages : 212

On en parle sur le web :
Un papillon dans la Lune, Lorhkan et les mauvais genres, La Prophétie des ânes

samedi 21 septembre 2013

La guerre des Chiffonneurs - Thomas Geha

Quatrième de couverture :
Dur d'être un Terrien élevé par le peuple Jadoin, des pirates... surtout quand on s'entiche d'une femme promise à son frère adoptif! Marcus Mardel l'apprendra à ses dépends. Banni de son clan, il se retrouve sur la planète Tanope où il rencontre Raugri, un félin humanoïde bougon et asocial. Ensemble, dans le but de devenir prospecteurs, ils acquièrent un astronef, surnommé un soir de beuverie Le vieux mais joli lapin rose. Problème, pour le faire fonctionner, il lui faut un chiffonneur, et seul cet appareil permet la navigation intergalactique. Mais en ces temps troublés où certaines technologies se sont perdues, les chiffonneurs se font rares... de quoi déclencher, peut-être, la guerre des chiffonneurs...

Mon avis :
Au début ce livre m'a tout de suite fait pensé à Star Wars. Entre le félin humanoïde Raugri qui rappelle étrangement Chewbacca et le Vieux mais joli lapin rose qui ne peut que faire penser au Faucon Millénium, on ne peut pas passer à côté des références ou des clins d'oeil, appelez les comme vous voulez. Mais cela ne m'a pas déranger. Il y a assez d'originalité dans ce livre pour finalement se détacher de Star Wars. Nous suivons donc les aventures de Han Solo, euh non Marcus Mardel à la recherche d'un Chiffonneur.

Ces aventures sont plutôt variées, se passant sur une planète ou dans l'espace et avec pas mal d'action. L'univers qu'a créé Thomas Geha est plutôt riche avec pas mal de races, de créatures, et de conflits galactiques. Les chapitres alternent entre le présent et des flashbacks bienvenus qui nous expliquent comment Raugri et Marcus se sont rencontrés, ou nous raconte le passé de Marcus chez les Jadoin. Cela donne de l'épaisseur aux personnages, et explique certaines de leurs réactions ou les problèmes qui les poursuivent.

J'ai vraiment bien aimé ce petit livre, je dis petit car avec seulement 194 pages je l'ai trouvé trop court. C'est vraiment dommage car ce fut un bon moment de détente. J'espère vraiment qu'il y aura une suite et que l'on retrouvera ses personnages, surtout Raugri auquel je me suis vraiment attachée.


Un billet de dernière minute pour le challenge Summer Star Wars Episode I.


9/26 pour la lettre G

Impression :

Auteur : Thomas Geha (France - 1976)
Editeur : Rivière Blanche
Parution : 2012
Format : poche
Pages : 197

On en parle sur le web :
Lorhkan et les mauvais genres, Un papillon dans la Lune, Blog-O-Livre chez Blackwolf

samedi 17 août 2013

Le volcryn - George R.R.Martin

Quatrième de couverture :
Les légendes parlent d’une race d’extraterrestres fabuleuse parcourant lentement l’espace, aux manettes de gigantesques vaisseaux à l’apparence de cités d’ombre...
Moi, Karoly d’Branin, je leur ai voué ma vie, et mes inlassables recherches m’ont enfin permis de les localiser. Avec mon équipe, nous avons embarqué à bord de l’Armageddon, vaisseau du commandant Royd Eris. Et dans peu de temps, les volcryns seront enfin à notre portée.
Mais en attendant, l’ambiance est de plus en plus pesante entre nous... Royd Eris refuse d’apparaître physiquement, préférant user d’hologrammes et de communicateurs muraux ... Et Thale Lasamer, notre télépathe, fait état d’une menace sourde et mystérieuse...
Peu importe ! Mes volcryns sont tout proches, et je ne les laisserai pas filer !

Mon avis : Voici une novella bien sympathique. Autant je n'accroche toujours pas trop aux nouvelles, autant les novellas semblent mieux me convenir. Cela ressemble déjà un peu plus à un roman, où l'on prend un peu de temps pour découvrir un monde ou des personnages, mais un roman court. En tout cas j'ai vraiment bien accroché à Le Volcryn. On s'attend à de l'exploration spatiale, à la découverte d'une race extraterrestre et finalement on n'a qu'un huis clos dans l'espace. Quand je dis "on n'a qu'un huis clos" ce n'est pas péjoratif. Simplement quand on est prévenu comme je l'étais, ça passe bien, mais cette novella n'a pas du tout plût à Mr. Spocky car pour lui ce n'est justement qu'un huis clos et il n'y a pas assez de réponses, sur les Volcryns notamment.

Vous l'aurez donc compris, ce livre est principalement un huis clos, basé presque uniquement sur les personnages. On découvre petit à petit les protagonistes, et particulièrement Royd Eris, le commandant de l'Armageddon. L’atmosphère devient de plus en plus intrigante et même au bout d'un moment étouffante. Cette histoire m'a fait penser au film Sphère, sauf que là cela se passe dans l'espace. Bien sur on se doute de comment cela va finir mais je me suis laissée prendre au jeu de qui allait mourir, comment ou quand. Je me suis laissée happer par le suspens, et finalement je me suis bien régalée. Mais vous êtes prévenu, ce n'est pas de la grande exploration spatiale.

Je rajouterai que ce livre a eu le prix Locus de la novella en 1981 et qu'il a été écrit bien avant la saga du Trône de fer.


Je vais compter Le Volcryn pour mon Challenge "Je lis des nouvelles et des novellas" et pour mon challenge Summer Star Wars Episode I


Impression :

Auteur : George R.R. Martin (Etats-Unis - 1948)
Editeur : ActuSF
Collection : Perles d'épice
Parution : mai 2010
Titre original : Nightflyers
Parution originale : 1980
Pages : 155

On en parle sur le web :
BlackWolf, Imaginelf, Naufragés Volontaires

mercredi 26 juin 2013

Star Trek Deep Space Nine, Vengeance - Dafydd Ab Hugh

Quatrième de couverture :
Rumors of a secret alliance between the Dominion and the Klingon Empire lure Captain Sisko and the crew of the Defiant on a desperate mission into the Gamma Quadrant, leaving Deep Space Nine vulnerable to a surprise sneak attack!
Now an elite Klingon task force has seized control of the station, and only Chief O'Brient, Dr. Bashir, and Worf are left to defend Deep Space Nine. But Worf's loyalties are tested when he discovers that the invaders include his oldest friend -- and his own brother!


Mon avis :
Malheureusement je n'ai pas tellement apprécié ce roman. Les personnages sont bien décris, on les voit comme dans la série TV. Mais le rythme est beaucoup trop lent. Il y a beaucoup trop, et même presque que, des déplacements dans la station. Il ne se passe finalement pas grand chose. En plus j'ai été déçue que la présence du frère de Worf ne soit pas mieux exploitée. S'il avait été n'importe quel autre Klingon et non le frère de Worf, c'était pareil. Ce n'était pas une mauvaise lecture mais je n'ai pas complètement accroché. Il est rare que je sois déçue par un roman de Star Trek mais là ce fut un peu le cas, et pourtant le quatrième de couverture m'avait vraiment intrigué.

7/26 pour la lettre A

Impression :

Lu : mars 2013
Auteur : Dafydd Ab Hugh
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : février 1998
Format : poche
Pages : 320

mercredi 20 février 2013

Star Trek Nero - Mike Johnson et Tim Jones

Quatrième de couverture :
From Star Trek 2009 feature film writer/producers Roberto Orci and Alex Kurtzman, and artist David Messina, comes an all-new story set within the events of the hit film! Not an adaptation, this exclusive story follows the villainous Nero as he seeks to destroy the Federation.

Mon avis :
ATTENTION spoiler : celles et ceux qui n'ont pas vu le film Star Trek et ne veulent pas se faire spoiler, ne lisez pas plus loin !!!


Si vous avez vu le film Star Trek (2009) vous vous êtes peut-être demandé qu'est ce qu'il arrive à Nero et son vaisseau, juste après que l'USS Kelvin percute le Narada. Spock n'arrive par le trou noir que 25 ans plus tard, donc qu'a fait Nero pendant toutes ces années. Pourquoi quand l'Enterprise trouve Nero et que le capitaine Pike va lui parler, Nero a le haut de l'oreille droite coupé et ne parle plus lui même mais au travers de son fidèle compagnon Ayel ? Et bien tout ceci est expliqué dans Star Trek Nero. Certains penseront que ce ne sont que des détails, mais moi j'ai vraiment apprécié d'en apprendre plus sur Nero et sur cette période, cela donne encore plus d'épaisseur à l'histoire du film.

L'histoire de ce comics commence juste après l'attaque kamikaze de George Kirk. Les romulans à bord du Narada réalisent qu'ils ont fait un bon dans le passé. Que vont-ils faire, rejoindre Romulus ou poursuivre leur but ultime, détruire la Federation ?
Comme son titre l'indique, Star Trek Nero raconte principalement l'histoire de Nero. Mais on retrouve aussi d'autres personnages de l'époque de Kirk, comme par exemple Kor le Klingon.
Ce comics étant un regroupement de 4 comics format US, il est donc constitué de 4 chapitres. Autant les chapitres 1 et 2 m'ont beaucoup intéressée de par leur lien avec le film et leurs explications sur Nero, autant le chapitre 3, bien qu'ayant un lien avec l'histoire de Kirk, est le chapitre que j'ai le moins apprécié. Je l'ai trouvé vraiment bizarre dans ce contexte même s'il explique comment Nero retrouve Spock. Quand au chapitre 4 il rejoint le film, les 25 ans ont passé et on comprend comment Spock se retrouve sur Delta Vega ou pourquoi Uhura capte une transmission des Klingons à propos de vaisseaux détruits.

Je ne parlerai pas en détails des dessins puisque c'est le même illustrateur, David Messina, que pour Star Trek Countdown et ils sont toujours aussi bien.
Par contre Delcourt n'a pas édité ce comics en français comme ils l'avaient fait pour Star Trek Countdown, et c'est bien dommage, car bien que je l'ai trouvé un peu moins bien que Countdown, il complète quand même le film de façon très intéressante et c'est le genre de bonus que je trouve toujours agréable.

Petite remarque, j'ai lu ce comics au format électronique. En effet j'ai découvert que Amazon vend certains comics pour le kindle. Alors bien sur, sur un kindle en noir et blanc cela n'a pas grand intérêt mais il est aussi possible de le lire sur tablette ou PC avec l'application Kindle correspondante. Au début cela surprend car il y a une case par page, mais on s'y fait vite et c'est quand même très intéressant niveau prix puisque j'ai acheté les 4 chapitres 6,16 euros au lieu de 11,59 la version brochée. Alors je ne le ferai sans doute pas pour les comics majeurs que je veux avoir dans leur belle édition en papier glacé, mais pour un petit comics bonus comme celui ci, c'était pratique.

Impression :

Auteur : Mike Johnson et Tim Jones
Editeur : IDW (Idea & Design Works)
Parution : février 2010
Format : comics
Pages : 104

mercredi 13 février 2013

Star Trek Enterprise, The good that men do - Andy Mangels et Michael A. Martin

Quatrième de couverture :
Pax Galactica. Enemies become allies. Old secrets are at last revealed. Long-held beliefs and widely accepted truths are challenged. Man turns to leisurely pursuits.

In this golden age, two old friends are drawn together. They seek to understand, and wonder how what they have long believed, what they have been taught, was never so.

Over two hundred years ago, the life of one of Starfleet's earliest pioneers came to a tragic end, and Captain Jonathan Archer, the legendary commander of Earth's first warp-five starship, lost a close friend. Or so it seemed for many years. But with the passage of time, and the declassification of certain crucial files, the truth about that fateful day -- the day that Commander Charles "Trip" Tucker III didn't die -- could finally be revealed.

Why did Starfleet feel it was necessary to rewrite history? And why only now can the truth be told?

Mon avis :
ATTENTION spoiler : celles et ceux qui n'ont pas fini la série TV Star Trek Enterprise, ne lisez pas plus loin !!!

Ce livre fait suite à 'Terra Prime', l'avant dernier épisode de la série TV Enterprise. Nous sommes donc en 2155 et on retrouve une bonne partie des personnages de la série en général et de cet épisode en particulier. Trip et T'Pol pleurent leur fille, Archer aide le premier ministre à former l'alliance avec les Vulcans, les Andorians, les Telarites et les Coridanites qui avait échouée suite aux actions de l'organisation Terra Prime dans l'épisode du même nom. On retrouve aussi des personnages de l'épisode 'Aenar', comme par exemple Shran, Jhamel ou même le romulan Valdore.
Je trouve que ce livre est vraiment très bon comme premier tome de la série "relaunch" car il reprend vraiment tous les éléments de la quatrième et dernière saison d'Enterprise, que ce soit les personnages ou les lieux, comme par exemple T'Pau ou le sanctuaire T'Karath de l'épisodes 'Awakening'. Les auteurs profitent d'ailleurs des premiers chapitres pour nous faire quelques rappels des épisodes précités. J'adore les livres comme ça, aussi bien imbriqué avec ce qu'il s'est passé dans la série TV.

C'est excellent aussi comme on retrouve un parallèle entre le dernier épisode 'These Are the Voyages' et le livre. Sauf qu'on n'est pas trois jours avant la signature de la Fédération (2161) comme dans l'épisode, mais 3 semaines avant la signature du Coalition Pact (2155). Shran vient demander de l'aide, non pas pour sauver sa fille, mais pour sauver Jhamel. Il y a même certains dialogues de l'épisode qui sont repris tel quel dans le livre, comme par exemple la discussion entre Archer et T'Pol où elle lui dit qu'elle ne fait pas confiance à Shran. J'ai vraiment apprécié comment les auteurs ont réutilisé mots pour mots certains dialogues du dernier épisode, mais en changeant les circonstances.

Je dois avouer que je fait partie de ceux qui n'ont pas du tout aimé ce qu'il se passe dans le dernier épisode et surtout comment cela se passe. Les auteurs réparent un peu ce gâchis et nous expliquent que ce n'est pas forcément vrai, que ça ne s'est pas forcément passé comme ça, et nous donnent une autre version des faits. Et j'aime beaucoup cette nouvelle version des faits. Ce livre m'a vraiment réconcilié avec la série. On dit souvent que seul ce qui est dans les séries est "canon" et bien pour moi c'est ce livre qui sera "canon".

En plus si j'arrête de le comparer à 'These Are the Voyages' et que je le regarde comme livre de science-fiction à part entière, il a vraiment tout pour me plaire. Il y a de l'action assez rapidement ce qui nous fait rentrer très rapidement dans l'histoire. Il y a de l’espionnage, du suspens, des batailles spatiales et les personnages sont vraiment comme dans la série. A part peut être Trip, mais on peut facilement imaginer que durant les deux dernières saisons de la série, il a quand même un peu muri.

Bref vous l'aurez compris, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. C'est presque un coup de coeur. Pour moi il relance très bien la série TV et prépare très bien le chemin vers la guerre avec les Romulans, qui n'a finalement jamais été traitée dans la série TV. Je vais donc continuer cette série de livres avec grand intérêt.

Impression :
Lu : du 13 au 27 janvier 2013

Auteur : Andy Mangels et Michael A. Martin
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : février 2007
Format : poche
Pages : 464

lundi 11 février 2013

Star Trek Enterprise, Last Full Measure - Andy Mangels et Michael A. Martin

Quatrième de couverture :
Without warning or provocation an alien weapon appears above Earth and unleashes a blast that kills millions across two continents. A second such weapon could destroy the entire planet. In a desperate bid to save Earth and its people, Starfleet must change its mission from one of peaceful exploration to one of military service.

Only the Starship Enterprise is fast enough to stop the production of a second Xindi weapon. But the crew cannot do it alone, and Captain Jonathan Archer accepts a contingent of Military Assault Command Operations personnel -- battle-hardened soldiers known as MACOs -- on board his ship.

Starfleet and the MACOs are two very different services sharing a common goal, but divided in their views of how to attain it. It is a culture clash that echoes across centuries of military service. The men and women on board the Enterprise understand that somehow they must succeed in working together or the price will be paid in blood -- failure is not an option.

Mon avis :
English version
Une notion importante pour moi dans un roman de Star Trek, surtout un roman issu d'une des séries TV, c'est la description et l'attitude des personnages. J'aime bien me retrouver comme dans un épisode et retrouver mes personnages habituels. Mais dans ce roman on découvre un capitaine Archer comme on n'a pas l'habitude de le voir. Vu la situation ce n'est pas illogique, mais cela m'a quand même un peu gêné. Il a un peu ce comportement dans la saison 3, il est prêt à s'assoir sur ses principes pour arriver à ses fins, mais c'est peut être moins poussé que dans le livre. Un autre personnage qui m'a un peu surprise c'est Malcolm Reed qui reste un peu trop droit dans ses bottes, n'est pas d'accord avec son capitaine et le lui dit. Même si un flashback très intéressant sur son adolescence nous explique un peu pourquoi, j'ai tout de même trouvé que cela ne correspondait pas complètement au personnage de la série. Dans l'épisode The Shipment c'est même plutôt l'inverse avec un Lieutenant Reed qui voudrait être plus violent avec le Xindi et un capitaine Archer plus modéré.

Ce roman est situé après l'attaque de la terre par les Xindi, donc dans la saison 3 de la série TV Enterprise, lorsque l'Enterprise a embarqué un contingent de MACOs. Les membres de Starfleet surnommés les squids (calmars) et les MACO (Military Assault Command Operations) surnommés les Shark (requins) doivent apprendre à vivre ensembles. Au début il y a vraiment des problèmes de cohabitation et cela va évoluer au cours du livre. Ce que j'ai bien aimé, c'est que ça ne fini pas trop "bisounours", je veux dire que cela évolue de façon plutôt cohérente et réaliste. Cependant cette partie de l'histoire devient vite répétitive et ne m'a pas particulièrement accrochée.

Mayweather a un role assez important dans ce livre, comparé à ce qu'il fait d'habitude dans la série, et c'est intéressant d'explorer un peu plus ce personnage. Comme je l'ai dit plus haut, on a aussi droit à un flashback très intéressant sur l'adolescence de Malcolm Reed. C'est très intéressant et pour ceux qui ont vu la série, on voit un lien avec certaines de ses confessions dans la série.

Vu la situation de l'Entreprise ce roman contient pas mal d'action. Il y a quand même deux missions différentes et l’équipage est plutôt dispersé. Bien sur l'auteur ne peut pas toucher aux personnages principaux, mais il introduit suffisamment de personnages secondaire pour que l'on se demande quand même lesquels vont survivre à leur mission. Du coup on se dit que potentiellement il peut y avoir des morts dans ce roman et j'ai trouvé que cela donnait une tension supplémentaire.

Ce roman était sympa mais sans plus. Je l'ai lu facilement, mais même si c'est un détail la caractérisation des personnages comme Archer ou Reed m'a quand même un peu gêné, et les problèmes de relations entre l'équipage de l'Entreprise et les MACOs ne m'ont pas passionnés. Alors bien sur ce roman contient un grosse surprise qui donne envie de lire la suite, mais cela ne fait pas tout.

Impression :
Lu : du 5 au 12 janvier 2013

Auteur : Andy Mangels et Michael A. Martin
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : avril 2006
Format : poche
Pages : 352

On en parle sur le web :
An Eclectic Bookshelf, Trek Today, Starfleet Library, Defcon's TrekLit

dimanche 27 janvier 2013

Dragon de glace - George R.R. Martin

Quatrième de couverture :
D'un blanc cristallin, ce blanc dur et froid, presque bleu, le dragon de glace était couvert de givre ; quand il se déplaçait, sa peau se craquelait telle la croûte de. neige sous les bottes d'un marcheur et des paillettes de glace en tombaient. Il avait des yeux clairs, profonds, glacés. Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. S'il battait des ailes, la bise se levait, la neige voltigeait, tourbillonnait, le monde se recroquevillait, frissonnait. S'il ouvrait sa vaste gueule pour souffler, il n'en jaillissait pas le feu à la puanteur sulfureuse des dragons inférieurs. Le dragon de glace soufflait du froid.

Mon avis :
Ce recueil inédit contient quatre nouvelles sur lesquelles je vais vous dire quelques mots.

Dragon de glace: Difficile de parler longuement d'une nouvelle si courte, mais j'ai trouvé celle-ci très belle. Peut être un peu trop prévisible, mais l'écriture de Martin est superbe. La description qu'il fait du dragon de glace et des paysages hivernaux est magique et très poétique. Cette nouvelle fait un peu conte, ou histoire pour enfant. Une petite nouvelle que j'ai bien aimée lire à l'approche de Noël.
version US : Ice Dragon publiée en 1980 dans l'anthologie Dragons of light
version FR : Le Dragon de glace 2002 dans Bifrost n° 28

Dans les Contrées Perdues: Une nouvelle avec beaucoup plus de descriptions que la précédente, mais les descriptions des Contrées perdues sont encore une fois très réussies. On ressent très bien la désolation de ces contrées. Le thème de cette nouvelle est plutôt classique, avec le bon génie qui exauce les voeux, mais il y a souvent un revers de la médaille. Du coup c'est plutôt une nouvelle à chute, car on attend quel va être la contrepartie du voeux une fois exaucé. Une nouvelle un peu moins prévisible que la précédente, basée surtout sur l'ambiance, et c'est tant mieux car j'ai trouvé les dialogues parfois un peu bizarres.
version US : In the Lost Lands publiée en 1982 dans Amazons II
version FR : Dans les contrées perdues publiée en 2003 dans Asphodale n°3

L'Homme en forme de poire: Là on passe clairement à une nouvelle fantastique, plutôt stressante, voir parfois dérangeante. C'est souvent ce que j'attends des nouvelles fantastiques, et là je dois dire que la description que Martin fait de L'homme en forme de poire, le personnage, pas la nouvelle, est plutôt répugnante et m'a parfois mise mal à l'aise. La tension monte au cours des pages et la fin est vraiment surprenante.
version US : The Pear-Shaped Man publiée en 1987 dans Omni
version FR : L'Homme en forme de poire, 2004 dans Bifrost n°33
La nouvelle L'Homme en forme de poire a remporté le prix Bram Stoker de la meilleure nouvelle longue en 1987.

Portrait de famille: Encore une nouvelle fantastique dont l'histoire m'a tout de suite accrochée avec des portraits peints par la fille d'un auteur qui prennent vie le temps d'une nuit. Les personnages de ces tableaux sont en fait des personnages des romans de cet auteur. Une nouvelle très intrigante, où de nombreux flashback, pas toujours facile à suivre, permettent petit à petit de comprendre les raisons de la fille de l'auteur. Bon j'avoue ne pas avoir absolument tout compris aux dernières lignes de cette nouvelle, mais elle était bien prenante.
version US : Portraits of His Children publiée en 1985 Asimov's
version FR : inédit en France
La nouvelle Portrait de famille a remporté le prix Nebula de la meilleure nouvelle longue en 1985.

Un recueil sympa, agréable à lire, mais je crois que j'attendais un peu plus de George R.R. Martin. Il nous montre cependant avec ces quatre nouvelles que son talent ne se limite pas au Trône de Fer. Et puis soyons honnête, moi qui d'habitude n'aime pas trop les recueils de nouvelles, j'ai passé un bon moment de lecture avec celui-ci. Ce recueil inédit est vraiment une bonne idée d'ActuSF.

Remarque sur la version numérique que j'ai lu, j'ai été un peu déçue avec la table des matières pas du tout homogène et ne contenant même pas la quatrième nouvelle.

Ma première entrée pour le Challenge "Je lis des nouvelles et des novellas"


1/26 pour la lettre M

Lecture commune avec Endea

Impression :

Auteur : George R.R. Martin (Etats-Unis - 1948)
Editeur : ActuSF
Collection : Perles d'Épice
Parution : mai 2011
Nombre de pages de la version papier : 194

On en parle sur le web : Xapur, Gromovar, Lorhkan

dimanche 7 octobre 2012

La pucelle et le démon - Benedict Taffin

Quatrième de couverture : Le mercennaire Sidoine de Valzan est chargé d'escorter la prophétesse Jehanne. La jeune femme prétend pouvoir remettre le Dauphin sur le trône et rétablir la paix dans le royaume. Mais à son arrivée Sidoine découvre qu'elle a été assassinée par des démons. Il lui faut absolument trouver. une femme pour sauver le royaume, mais qui ? Il ne connaît personne en ces terres étrangères. Personne, hormis la
prostituée avec laquelle il a passé la nuit précédente : Oriane.
Oriane... Jehanne... qui verra la différence ?

Mon avis :
J'ai lu ce livre en ebook grace à un partenariat organisé par Book en Stock à l'occasion du mois de Benedicte Taffin. Un grand merci à Dup et Phooka et aux éditions Asgard.

En sachant que l'auteur avait choisi de suivre l'histoire de Jeanne d'Arc j'ai eu peur que l'histoire soit un peu trop prévisible. Même si je ne connais pas l'histoire de Jeanne d'Arc par coeur, on connait tous la fin. Mais finalement j'ai réalisé que je ne connais pas l'histoire de Jeanne d'Arc dans le détail, donc ce fut vraiment très intéressant de découvrir les aventures d'Oriane et parfois de les comparer à l'original. Et surtout l'auteur a su ménager des surprises .
Et puis j'aime bien cette façon de revisiter l'Histoire, un peu comme le fait Pierre Pevel dans les Lames du Cardinal. Mais ici au lieu d'avoir des dragons, on a des démons. J'ai d'ailleurs trouvé que ces éléments de fantasy était très bien intégrés à l'histoire. Les démons sont présents mais pas trop, et permettent de créer des ennemis très inquiétants et dangereux. Il y a aussi des magiciens mais là encore ils n'ont pas des pouvoirs super hyper puissants et interviennent avec parcimonie.

Finalement les aventures, les rebondissements, les combats et les personnages restent les attraits principaux de cette histoire. Les combats sont d'ailleurs très bien décrits et très réalistes, aussi bien les combats à deux ou trois que les grands combats épiques où deux camps s'affrontent. J'ai vraiment bien apprécié cette partie action.
Côté personnage, j'ai beaucoup aimé le personnage de Sidoine et son démon Arkshaar. Les échanges entre Arkshaar et Sidoine sont parfois très drôles. Mais cette perpétuelle lutte entre le démon et son possédé rend Sidoine vraiment très attachant. Sa façon de s'exprimer lui donne un côté bourru mais réaliste. Mais on devine finalement sous sa carapace un homme droit, avec des faiblesses. Je me suis un peu moins attachée à Oriane, je ne sais pas trop pourquoi. Je l'aimais bien au début mais un peu moins par la suite. Mais des révélations nous expliquent quand même sont changement de personnalité donc ça reste cohérent.

La fin est peut être un peu trop rapide à mon goût, j'aurais aimé en savoir plus, mais c'était probablement car j'étais triste de finir ce livre. La couverture est superbe, et ça me ferait presque regretté de l'avoir reçu en ebook.

En conclusion je dirai que je me suis vraiment régalée avec ce livre, je l'ai littéralement dévoré, on ne s'ennuie jamais, l'écriture de l'auteur est fluide, les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte et l'on se laisse emporté par les aventures de Sidoine.

Impression :
Lu : du 1er au 9 septembre 2012

Auteur : Bénédicte Taffin (France)
Editeur : Asgard
Collection : Science Fiction
Parution : juin 2012
Format : grand format
Pages : 354

On en parle sur le web :
Phooka, Dup, Livement (chez Acr0), Mes lectures de l'imaginaire (chez Olya), Lectures Trollesque (chez Ptitetrolle)

mercredi 8 août 2012

Star Trek Voyager, Homecoming - Christie Golden

Quatrième de couverture :
After seven long years in the Delta Quadrant, the crew of the "Starship Voyager" now confront the strangest world of all: home. For Admiral Kathryn Janeway and her stalwart officers, "Voyager"'s miraculous return brings new honors and responsibilities, reunions with long-lost loved ones, and for some, such as the Doctor and Seven of Nine, the challenge of forging new lives in a Federation that seems to hold little place for them.

But even as Janeway and the others go their separate ways, pursuing new adventures and opportunities, a mysterious cybernetic plague strikes Earth, transforming innocent men, women, and children into an entirely new generation of Borg. Now the entire planet faces assimilation, and "Voyager" may be to blame!

Mon avis :

ATTENTION spoiler : celles et ceux qui n'ont pas fini la série TV Star Trek Voyager, ne lisez pas plus loin !!!


Comme son titre l'indique ce livre raconte le retour de Voyager à la maison. C'est ce qui m'a d'ailleurs principalement attiré dans ce roman et je n'ai pas été déçue car l'histoire s'enchaine parfaitement. Tom et B'lana viennent d'être parents, Tuvok est toujours malade, Seven of Nine et Chakotay flirtent ensemble, etc. C'est vraiment très intéressant de voir tout s'emboiter.
Au début du livre Voyager vient juste de revenir dans l'Alpha Quadrant et n'est même pas encore revenu sur Terre, contrairement à la dernière image de la série. On va donc suivre tous les personnages principaux retournant sur Terre, retrouvant petit à petit leurs proches et découvrant tout ce qui a changé en sept ans. Pour Seven of Nine c'est une complète découverte. Pour le Doctor, qui a tellement fait évolué son programme, c'est un bouleversement. Comme le dit le 4eme de couverture, ils vont avoir du mal à s'intégrer.

Il y a bien sur des références à des épisodes, et principalement aux deux derniers épisodes de la série intitulés Endgame (saison 7 épisode 25 et 26) et aux deux épisodes intitulés Fresh and blood (saison 7 épisodes 9 et 10). Bien que ce ne soit pas indispensable, c'est encore plus plaisant de lire ce livre lorsqu'on a ces deux double-épisodes en tête.

L'histoire est très longue à se mettre en place, mais petit à petit ça s'accélère, et cela devient très prenant, jusqu'à arriver à la fin du livre, qui ne demande que de lire la suite. En effet ce roman ne fini pas du tout. Un amiral de Starfleet expose la situation catastrophique dans laquelle se trouve la Terre, certains personnages se retrouvent dans la panade, Janeway organise un plan de bataille dont le lecteur n'a aucun détails et on s'arrête là. Il faudra vraiment que je lise la suite sans tarder. En plus c'est encore un livre où les Borg montrent le bout de leur nez et ils sont toujours aussi menaçant.

Les personnages de la série sont très bien décrits, j'avais vraiment l'impression de les voir sous mes yeux. C'est le premier roman de Voyager que je lis mais surement pas le dernier. D'abord parce que je veux lire la suite de celui-ci, mais aussi parce que j'ai bien aimé le style de Christie Golden et qu'elle a écrit 2 autres romans de Voyager avant d'être remplacée par Kirsten Beyer.

Un roman que je conseille à tous les fans de Voyager qui ont été frustrés par l'arrêt de la série TV.

Impression :

Auteur : Christie Golden (Etats-Unis - 1963)
Editeur : Pocket Books
Collection : Star Trek
Parution : juillet 2003
Format : poche
Pages : 288

jeudi 23 décembre 2010

L'étrange cas du Dr Jekyll et de M. Hyde - Robert Louis Stevenson

Quatrième de couverture :
La ruelle est sombre, la silhouette furtive, l'homme pressé. Une fillette, par mégarde, le heurte. Et l'irréparable se produit : l'homme la jette à terre, la piétine et s'éloigne, sans cesser de sourire... Hélas, on ne compte plus à Londres les épouvantables crimes de l'étrange Mr Hyde. Étrange ? Plutôt diabolique, songe le brave notaire Utterson. Et quel sinistre lien unit son ami, le pauvre Dr Jekyll, à cet individu dont la seule vue fait frémir ? Car si jamais visage a porté l'empreinte de Satan, c'est bien celui de Mr Hyde...

Mon avis :
J'ai choisi ce livre pour essayer de remplir mon Big Challenge Livraddict 2010 et je dois honteusement avouer que je l'ai choisi car c'était le plus court. La seconde raison de mon choix est que j'ai pu le lire sur mon ebook reader. Ce livre est en effet disponible gratuitement sur http://www.ebooksgratuits.com/ dans différents formats. Je dois aussi admettre que je ne savais que Robert Louis Stevenson était l'auteur de l'histoire originale, car de la bibliographie de Stevenson, je ne connaissais que L'île au trésor.

Je ne me rappelle pas avoir vu un des nombreux films se rapportant au Dr Jekyll et à Mr Hyde et pourtant je connaissais quand même les personnages. Je n'ai donc pas vraiment été surprise par le lien qui les unis. J'ai plutôt été surprise par le point de vu de l'histoire. C'est en fait le notaire Gabriel Utterson qui raconte l'histoire et l'on n'a pas le point de vu du Dr Jekyll ou de M. Hyde, on ne sait pas vraiment ce qu'ils ressentent au cours de leurs mésaventures. C'est le seul reproche que je ferais à cette nouvelle. Car l'enquête que mène Maître Utterson, est bien menée, sur un bon rythme, et le suspens monte petit à petit. En plus ne connaissant pas précisément la fin de l'histoire, j'ai apprécié de découvrir l'oeuvre originale.

J'ai trouvé la période victorienne très bien décrite. Les ambiances de différentes saisons et de différents quartiers de Londres sont très bien retranscrites et l'on s'imagine aisément promener dans les rues londoniennes parmi les habitants de la classe ouvrière ou les gentlemen en haut de forme. Voici un petit passage :

C’était une vraie nuit de mars, tempétueuse et froide ; un pâle croissant de lune, couché sur le dos comme si le vent l’eût culbuté, luisait sous un tissu diaphane et léger de fuyantes effilochures nuageuses. Le vent coupait presque la parole et sa flagellation mettait le sang au visage.

Bien sur on ne peut plus vraiment considérer cette histoire comme de l'horreur, comparé aux productions actuelles dans ce domaine. Par contre la réflexion sur l'ange et le démon qu'il y a en chacun de nous, est assez intéressante. Est-il possible pour un homme de rester humain sans sa bonne et sa mauvaise part ? Les deux parts ne sont-elles pas nécessaires pour s'équilibrer ? Cette histoire apporte des débuts de réponse.
J'ai finalement bien apprécié cette petite lecture rapide, qui malgré qu'elle ait été écrite en 1886, n'a pas trop mal vieilli.

Avec ce livre je conclu donc mon Big Challenge Livraddict 2010

Impression :

Auteur : Robert Louis Stevenson (Ecosse - 1850)
Parution : janvier 1886
Titre original : Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde
Format : ebook format epub
Pages : 86

On en parle sur le web :
La P(ile) A L(ire) d'HecleaImaginelf