mercredi 23 décembre 2009

Star Trek The Next Generation, The Manga 1: Boukenshin

Quatrième de couverture :
Changeling: Accompanying the away team to the mysterious "Labytinth of Wisdom", Ensign Wesley Crusher receives a most unexpected lesson in what it means to have compassion for - and an apprecioation of - his peers.
Sensation: Responding to a distress call from a archaelogical expedition, Dr. Crusher encounters a debilitating contagion taht defies the laws of medecine - and may soon spell the end of the crew of The Enterprise.
The picardian knot: Suffering from a lack of emotion after his contact with the Vulcan Sarek, there seems to be no cure for Capt. Picard' ennui - except possibly yhe inexplicable puzzle left behind by an unwanted Romulan visitor.
Loyalty: When Starfleet Command expresses their concern over Picard's brush with the Borg, Commander Will Riker will have his devotion to his captain put to the ultimate test - possibly at the cost of his own career.

Mon avis :
J'ai lu au fur et à mesure de leur sortie, les trois volumes de manga Star Trek sur la série originale : Shinsei Shinsei (mars 2006), Kakan ni Shinkou (mars 2008) et Uchu (mars 2009)

  

Voici maintenant mon avis sur le premier manga sur The Next Generation.

Changeling est une histoire assez courte et plutôt marrante, mais sans plus. Les dessins sont parfois très manga "comique", vous savez, avec de grands yeux, de grande bouches ...

Sensation est pour moi la meilleure des quatre histoires. Elle ressemble beaucoup plus à un épisode, avec une mission de sauvetage, un danger, et une résolution inextremis du problème pour sauver l'Enterprise et réussir la mission. Du classique, mais assez prenant quand même. Normal me direz vous, vu que le scénariste est Diane Duane, qui a écrit un peu plus d'une dizaine de romans Star Trek.

The picardian knot est à mon avis la plus mauvaise des quatre histoires. Elle fait suite à l'épisode Sarek de la saison 3 de la série The Next Generation dans lequel Sarek souffre du Syndrome de Bendii, et dans lequel Picard et l'ambassadeur Sarek effectuent une fusion des esprits (mind-meld) pour sauver la mission diplomatique de l'ambassadeur. Pour en revenir à l'histoire du manga, elle est lente, il ne s'y passe rien et la fin est ridicule. Par contre les dessins sont assez réalistes.

La quatrième et dernière histoire, Loyalty, m'a bien plus parce que Riker en est le personnage principal et qu'il est mon personnage favori dans la série The Next Generation. Cependant, elle est quand même assez quelconque. Elle fait suite aux doubles épisodes The best of both worlds qui concluent la saison 3 et commence la saison 4. A part les yeux qui sont assez bizarres, les visages sont assez ressemblants.

Ce manga contient finalement des histoires de style comics, mais avec des dessins et un format d'édition façon manga. Il se lit cependant de gauche à droite comme un comics normal. Les histoires sont courtes et cela ne vaut pas un bon roman, mais c'est tout de même agréable pour passer un petit moment dans le monde de Star Trek The Next Generation.

Impression :

Auteurs : David Gerrold, Diane Duane , Christine Boylan , F J DeSanto
Illustrateurs : E J Su, Chrissy Delk
Editeur : Tokyopop Press Inc
Langue : Anglais
Parution : mai 2009
Format : poche
Pages : 192

dimanche 13 décembre 2009

Deux salons en deux semaines

Moi qui n'avait jamais fait de salon littéraire, j'en ai découvert deux en deux semaines. Résultat, cinq livres achetés et dédicacés. Moi qui n'avait jamais fait dédicacé un livre ...

Le 29 novembre, je suis allée au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, accompagnée de Vert du Cercle d'Atuan. Ce salon sur deux étages m'a fait découvrir à quel point la littérature jeunesse s'est développée ces dernières années.

Au détour du stand Au diable vauvert, j'ai rencontré Marphil Ménéas et découvert Abracadagascar. Cet auteur est vraiment très sympathique, et après un petite discussion sur Madagascar, car Abracadagascar vient de Abracadabra et Madagascar, j'ai fait dédicacer ce premier tome de La Fabuleuse Histoire des lunes de Pandor et je suis repartie avec ma première dédicace.

J'ai ensuite attendu Pierre Pevel pour obtenir une dédicace de L'alchimiste des ombres. Je suis allée à ce salon principalement pour cela, car c'est le cadeau de Noël de mon mari. Il a beaucoup aimé Les lames du Cardinal, et un livre dédicacé, c'est plus original qu'un livre tout court ;)




Le 12 décembre, je suis allée à la 6e Rencontres de l'Imaginaire à Sèvres. Cela m'a permis de rencontrer de nouveaux bloggueurs et de retrouver des membres du Cercle d'Atuan. Ce fut vraiment une super journée. Un petit repas au restaurant japonais en face du SEL, nous a permis de faire plus ample connaissance. Puis ce fut la chasse aux dédicaces. Et alors que le salon fermait ses portes, un dernier petit verre avec Isil et Brize, m'a permis de finir cette journée en beauté. Cette fois-ci, je suis repartie avec trois livres.

Les vampires de Londres, premier tome des Etranges soeurs Wilcox, que j'ai pu me faire dédicacé par Fabrice Colin, après avoir acheté le dernier exemplaire vendu par la librairie OMerveilles qui se trouvait sur place. Ouf, j'ai eu de la chance.





J'ai ensuite découvert par hasard L'encyclopédie de la fantasy de Jacques Baudou. L'auteur étant sur place, j'ai donc acheté et fait dédicacé ce très beau livre.


Et pour finir, sur les conseils d'El Jc, et parce que j'avais envie de rencontrer Laurent Genefort, à qui l'on doit la collection Des trésors de la SF de chez Bragelonne, j'ai acheté La mécanique du talion. L'auteur me l'a par la suite dédicacé, et après lui avoir honteusement avoué que je n'avais rien lu de lui, il m'a très gentillement parlé de sa carrière et m'a décrit ses deux séries de fantasy, Alaet l'Insouciant et sa trilogie Hordes, de la dark fantasy dont les deux premiers tomes, L'Ascension du serpent et Le Vol de l'Aigle, sont déjà édités chez Bragelonne et dont la conclusion sortira en 2010.

La prochaine rencontre se fera sans doute au Salon du livre 2010.

mardi 8 décembre 2009

Saga Fascination, tome 4 : Révélation - Stephenie Meyer

Quatrième de couverture :
Bella a fait son choix : elle s'apprête à épouser Edward. Mais le jeune homme honorera-t-il sa part du marché ? Acceptera-t-il de la transformer en vampire et d'accepter de la voir renoncer à sa vie humaine ?

Mon avis :
A l'époque où j'ai lu les premiers tomes de la saga Fascination, je n'avais pas encore ce blog. Je profite donc de ma lecture du tome 4 pour chroniquer cette saga.

J'ai commencé à lire Fascination parce que tout le monde en parlait, à la TV, sur Internet. On disait que Stephenie Meyer était la nouvelle J.K. Rowling, que Twilight était le nouvel Harry Potter. J'ai donc décidé de lire cette saga pour me faire ma propre idée. Et finalement je ne comprend pas l'engouement qu'a suscité cette série. Cela est certes pas mal mais sans plus.

Le style de l'auteur est très simple et les dialogue parfois très niais. Je sais que c'est de la littérature pour adolescent, mais ce n'est pas le premier roman que je lis pour cette tranche d'age et certains sont quand même mieux écrits.
L'auteur à choisi de raconter son histoire à la première personne. C'est Bella Swan qui raconte ses joies et ses peines. Peut être est ce pour cela que le style est simple, pour illustrer le fait que c'est quelqu'un qui raconte son histoire. L'avantage bien sur, c'est que cela se lit facilement.

J'ai lu cette série sur l'année 2009. Dans toute la saga, mon tome préféré est Fascination, le tome 1. Probablement grace à la découverte des personnages. En second je classerais les tome 2, Tentation et 4, Révélation . Par contre je n'ai pas gardé un bon souvenir du tome 3, Hésitation, qui porte d'ailleurs bien son titre. Je l'ai trouvé en fait assez longuet, malgré pour une fois un danger qui semble réel. Mais c'est un reproche que j'ai tendance à faire pour tous les tomes. Le début est souvent interressant, la fin comporte souvent plus d'action et de suspens, mais le milieu est chaque fois long et lassant.

L'histoire tourne toujours autour de l'histoire d'amour entre Bella et Edward, et pour moi, le reste n'est pas assez développé. Par exemple, on ne sait jamais ce que font les autres membres de la famille Cullen. C'est un inconvénient du choix de l'auteur de raconter l'histoire au travers de Bella. Du coup j'ai été un peu frustré que les vampires ne soient pas plus développés, et que le peu que l'on sache des Cullens c'est ce qui se passe lors des réunions de famille auxquelles assiste Bella. Il y aurait pourtant eu tant de thèmes à développer comme Carlisle Cullen qui est médecin. Jamais on lit une histoire, une annecdote sur son travail et sa vie de tous les jours.

Le côté fantastique est très gentillet. Même les méchant sont finalement assez gentillets et ne font pas vraiment peur. Non vraiment, tout tourne autour de l'histoire d'amour entre Bella et Edward, avec Jacob pour créer quelques tensions, trop vite appaisées.

Au final je dirai juste que c'est distrayant. Il y a quelques bons passages, mais pas assez pour justifier la folie Twilight, et surement pas assez pour le comparer à Harry Potter, dont l'univers est pour moi beaucoup plus riche.

Impression :

Auteur : Stephenie Meyer
Editeur : European Schoolbooks
Collection : Black Moon
Parution : octobre 2008
Titre original : Breaking Down
Parution originale : août 2008
Format : broché
Pages : 759

ATTENTION en lisant les commentaires, il y a quelques spoilers dans le commentaire de Ryuuchan :)

samedi 5 décembre 2009

Ikigami, préavis de mort, tome 2 - Motorô Mase

Quatrième de couverture : Lorsque l'on reçoit l'Ikigami, c'est qu'il ne nous reste plus que 24 heures à vivre. Le fonctionnaire Fujimoto continue de réfléchir au sens de son travail de livreur d'Ikigami, tandis que deux nouvelles jeunes personnes apprennent leur mort prochaine.

Mon avis :
Je ferai court dans cette chronique car je n'ai pas grand chose de plus à rajouter que lors du tome 1. Ce qui est certain c'est que je me suis autant régalée.

Ce tome contient toujours deux histoires. Dans la première le Mangaka nous présente la vie de deux personnes et l'on a un doute sur qui va recevoir l'Ikigami. Cela avait été aussi le cas dans la deuxième histoire du tome 1. Je trouve cela très bien, cela rajoute un peu de tension. En plus de se demander comment va réagir la personne qui va recevoir l'Ikigami, on se demande aussi au début, qui va le recevoir.
Dans la deuxième histoire, un petit parallèle historique est très intéressant

Le personnage de Fujimoto est aussi un peu plus développé. On en apprend plus sur sa vie privée, forcément influencée par ce travail si particulier. Ses états d'âme évoluent aussi. Les couvertures illustrent d'ailleurs très bien cette idée avec un Fujimoto qui présente un Ikigami sans se poser de question pour le tome 1, mais qui semble beaucoup plus hésitant sur la couverture du tome 2.

Coté dessin, je n'ai rien à rajouter. C'est toujours aussi bon et percutant.

Je n'ai pas été déçu par ce tome 2, malgré mes fortes attentes suite à mon engouement pour le tome 1. Ce tome 2 est aussi prenant et fait suite sans palir, au tome 1. J'attendais de voir si j'allais me lasser, mais comme ce n'est pas du tout le cas, je vais probablement lire le tome 3 et 4, seuls tomes pour l'instant traduits en français qu'ils me restent à lire.

Impression :

Auteur : Motorô Mase (1969 - Japan)
Editeur : Asuka
Collection : Seinen
Parution : avril 2009
Parution originale : 2006
Pages : 216

On en parle sur le web :
Fant'asie

Un chant de Noël - Charles Dickens

Quatrième de couverture :
"Scrooge ne savait pas si un spectre aussi transparent pourrait se trouver dans la condition voulue pour prendre un siège (...) Mais le Fantôme s'assit vis-à-vis de lui, de l'autre côté de la cheminée comme s'il ne faisait que cela toute la journée..."
Voici un spectre bien embarrassant, qui n'a pas encore dit son dernier mot...
Parviendra-t-il à convertir le coeur gelé de ce vieux grigou de Scrooge ?

Mon avis :
La période de Noël approche à grand pas et la lecture d'un conte de Noël s'imposait. Cela tombe bien, la lecture commune de Livraddict du mois de décembre avait pour thème la Noël, et c'est Le drôle de Noël de Scrooge qui a été choisi. Ce livre s'intitule au départ Un chant de Noël, comme l'édition que j'ai lu, et qui est la traduction du titre original, A Christmas Carol. Il a été également publié en français sous les titres Cantique de Noël, Chanson de Noël ou Conte de Noël, et plus récemment Le Drôle de Noël de Scrooge, suite au film réalisé par Robert Zemeckis pour Disney avec Jim Carrey dans le rôle de Scrooge.

Ce conte de Noël est extrêmement connu. En faisant quelques recherches j'ai découvert que le personnage d'Ebenezer Scrooge a inspiré Carl Barks pour la création de l'oncle Picsou, qui s'appele Scrooge McDuck en anglais. Je n'ai découvert cela qu'après avoir lu Un chant de Noël et pourtant en lisant ce livre, je n'ai pu m'empêcher de penser à Picsou, comme quoi :)
Ce conte m'a aussi fait pensé à un épisode de la série télévisée Code Quantum dans lequel Sam Beckett se trouve être le majordome d'un redoutable homme d'affaires pingre, qui veut détruire une maison qui abrite des gens dans le besoin. Al, l'hologramme, se fait alors passé pour un fantome pour le faire changer d'avis. J'imagine que le scénariste s'est fortement inspiré de Christmas Carol.

C'est le premier livre de Dickens que je lis. Son style est très agréable, mais on sent qu'il date du mileu du XIXème siècle. Tout comme les dialogues d'ailleurs, mais cela donne un certain charme à ce conte. On y retrouve aussi une bonne description de la vie à Londres à l'époque victorienne, pour la classe ouvrière. La description des vêtements, des décors nous plonge très facilement dans cette période. J'étais en plus aidé d'une version joliment illustrée par Arthur Rackam. En voici un exemple :



Tous les petits détails que distile Charles Dickens font très réalistes et sentent le vécu. D'ailleurs voici une note de l'éditeur de l'édition que j'ai lu :
L'oeuvre de Dickens est marquée par la vision du monde que le jeune Charles Dickens acquiert, dès l'age de douze ans, lorsque son père imprévoyant est arrêté et emprisonné pour dettes, le 20 février 1824. Aîné d'une famille de huit enfants, il va devoir gagner sa vie. Pour 6 shillings par semaine, il fera son apprentissage dans une fabrique de cirage.
De courte durée, cette expérience l'amena à cultiver le rêve de l'enfance heureuse, et d'autre part à critiquer, sans complaisance, et toujours avec humour, l'injustice sociale.
Nous retrouvons ces deux thèmes dans le Chant de Noël que nous présentons ici. Nous y faisons connaissance d'un vieux grigou au coeur sec, sauvé in extremis par un spectre bienveillant.

Malheureusement malgré toute la partie historique qui était très interessante, ce récit ne m'a pas passionné. L'histoire est beaucoup trop prévisible. D'accord c'est un conte de Noël, mais là c'est vraiment trop cousu de fil blanc. Mais pour de jeunes enfants, c'est tout de même une très belle histoire, riche en enseignements et en émotions.

Impression :

Auteur :  Charles Dickens (1812-1870)
Illustrateur : Arthur Rackam (1867 - 1939)
Editeur : Corentin
Parution : 1995
Parution originale : 1843
Format : poche
Pages : 173

vendredi 4 décembre 2009

Cristal qui songe - Theodore Sturgeon

Quatrième de couverture :
Battu et martyrisé par ses parents adoptifs, renvoyé de l'école, horty, huit ans, fuit le foyer familial. Le jeune garçon trouve alors refuge au sein d'un cirque ambulant où il devient le partenaire de deux jeunes naines, zena et bunny.
Loin d'atteindre la sérénité, horty se voit très vite confronté à d'étranges phénomènes. Pourquoi le cirque tout entier tremble-t-il devant son féroce directeur, surnommé « le cannibale », et sa mystérieuse collection de cristaux qui gémissent la nuit ?
Zena, elle, connaît la vérité. Elle sait depuis toujours que horty et le cannibale sont étroitement liés et que leur affrontement sera inévitable...

Mon avis :
J'ai lu ce livre pour la lecture commune de novembre sur le Cercle d'Atuan et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a suscité beaucoup de discussions, de supputations, de théories ou de questions.

L'histoire démarre très vite et le premier chapitre vous met d'entrée dans l'ambiance, ambiance assez intriguante d'ailleurs, un peu glauque. L'édition que j'ai lu était classé en Science Fiction, mais je trouve que ce livre est plutôt du genre Fantastique.

Il y a peu de personnages. A l'exception de deux personnes, tous les personnages sont sur la couverture, ce qui nous fait en tout neuf personnages principaux. Contrairement à d'autres livres qui foisonnent de personnages, là, on n'a pas de mal à les retenir et on apprend à les connaitre petit à petit, tout au long du récit. Certains deviennent très attachants, d'autres très détestables.

Un thème important de ce livre est la différence physique entre les personnes, souvent mal acceptée. Une personne, naine, diforme, est-elle moins humaine ? Ce livre va donner quelques réponses.
Ecrit dans les années 50, ce livre retranscrit bien cette époque, avec par exemple les relations homme-femme ou les monstres de foire. Pour autant, il a très bien vieilli, et les sujets tels que la définition de l'humanité ou ce qui fait un être humain sont toujours d'actualité.

J'ai adoré la façon qu'a Sturgeon de nous donner des informations, mais pas trop. Juste ce qu'il faut pour qu'on pense comprendre ou savoir, mais qu'on en soit pas persuadé non plus, qu'on ait des doutes. Tout au long de l'histoire, le lecteur se pose des questions, et l'auteur à l'art d'y répondre petit à petit, mais en même temps de susciter d'autres questions. Il parsème l'histoire de petits éléments, qui peuvent paraître anodins, mais qui en fait sont importants.
Il fait souvent des révélations au travers de conversations entre ses personnages, mais ces conversations ne sonnent pas faux, elles s'intègrent vraiment bien dans le déroulement de l'histoire.
Sur la fin il alterne les chapitres avec des révélations et les chapitres avec plus d'action et le suspens monte.

J'ai bien aimé ce livre. Il se lit facilement, l'histoire est prenante et bien écrite.

Impression :

Auteur : Theodore Sturgeon
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : mars 2004
Titre original : The dreaming jewels
Parution originale : 1950
Format : poche
Pages : 247

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
El Jc
Ryuuchan
Acr0
Olya
Vert
Tigger Lilly

mardi 1 décembre 2009

Ikigami, préavis de mort, tome 1 - Motorô Mase

Quatrième de couverture :Dans une société nippone fictive, tous les enfants sont vaccinés à leur entrée en primaire. Un vaccin sur mille contient une nano-capsule qui tuera son hôte entre 18 et 24 ans. Personne ne peut savoir de qui il s’agit. Ainsi, la peur de la mort « élève le degré de conscience populaire envers la valeur de la vie et permet d’augmenter la productivité de la société ». Kengo Fujimoto est employé de la fonction publique, chargé de délivrer l’Ikigami : un préavis de mort, 24 heures avant que la capsule ne s’active…

Mon avis :
Et bien voilà, j'ai lu mon premier manga. J'ai découvert Ikigami, préavis de mort sur le blog d'El Jc, et sa chronique ainsi que le sujet de ce manga m'ont vraiment donné envie d'essayer. Il m'a fallu un petit temps d'adaption pour lire à l'envers, car je savais que l'on tournait les pages à l'envers, mais pas qu'il fallait lire les cases et les bulles de droite à gauche. Mais après deux ou trois pages d'adaptation, je me suis vraiment régalée.

Côté histoire, chaque tome contient deux récits poignants. Le personnage récurent est Fujimoto, un employé de la mairie chargé de livrer les Ikigami. Comme il apprend son métier, il suit des formations et cela permet au Mangaka de nous en apprendre plus sur l'organisation administrative de ces morts programmées.

Coté dessin, ils sont réalistes, on ressent une bonne impression de mouvement et la mise en page est très efficace. Par exemple il peut y avoir du suspens dans la dernière case en bas à gauche, jusqu'à ce que l'on tourne la page pour voir le dénouement. Il y a aussi parfois des effets "cinéma" avec un zoom sur le visage au premier plan et un arrière plan flou. En tant qu'européenne habituée aux bandes dessinées en couleurs, le côté noir et blanc ne m'a pas gêné. Bien au contraire car j'ai trouvé qu'il emplifiait le côté tragique de ces histoires.

Pour un premier manga, c'est vraiment une réussite. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. Mon seul regret c'est que cela se lit très vite et que l'on en redemande. D'ailleurs j'ai déjà acheté le tome 2, que je ne devrais pas tarder à lire.

Impression :

Auteur : Motorô Mase
Editeur : Asuka
Collection : Seinen
Parution : janvier 2009
Pages : 216

On en parle sur le web :
Quadrant Alpha
Fant'asie