lundi 11 juillet 2011

La guerre éternelle - Joe Haldeman

Quatrième de couverture :
En 1997, la terre entre pour la première fois en contact avec des extraterrestres les Taurans. Cette rencontre marque le début d’une guerre sans merci. Les autorités terriennes décident d'envoyer un contingent délite, et mettent au point un programme d'entraînement d'une rudesse inhumaine, destiné à « produire » des soldats capables de tout subir.
William Mandella est l'un d'eux, et c'est sans crainte qu'il part au combat. Mais le voyage dans l'espace n'est pas sans inconvénients : aux confins de l'univers, l'armée terrienne va franchir sans le savoir, des portes de distorsion spatio-temporelle. Pour william, qui survit miraculeusement d'une mission a l'autre, cette guerre semble partie pour durer...

Mon avis :
Je ne suis pas trop d'accord avec le quatrième de couverture. L'entrainement est dur, certes, mais c'est surtout un apprentissage de l'utilisation de leur combinaison qui est une arme très sophistiquée et pas facile à manipuler. Ensuite, je n'ai pas perçu que l'armée n'était pas au courant pour les distorsions spatio-temporelle. Je dirais même que c'est une partie très importante de l'histoire.
En fait il y a deux thèmes important dans ce livre, la guerre et les effets relativistes du voyage spatial.
Pour le sujet de la guerre, on suit William Mandella tout au long de sa carrière militaire, de son entrainement à ses montées en grade. L'histoire est raconté à la première personne, ce qui nous aide à bien comprendre l'état d'esprit de Mandella avec des remarques plutôt acerbes et cyniques. Il est le héros malgré lui d'une guerre guerre stupide, sanglante, déclenchée sans raison. D'après ce que j'ai lu Joe Haldeman s'est inspiré de son expérience à la guerre du Vietnam pour écrire ce livre et on se doute que ce que ressent William Mandella est surement ce que l'auteur a lui même ressenti. Il aborde aussi le problème des difficultés pour un soldat de revenir dans la vie civile, d'autant plus qu'ici se greffe en plus le problème de la relativité qui fait que le temps passe beaucoup plus vite pour les gens sur terre que sur les vaisseaux spatiaux voyagant à des vitesses proches de la vitesse de la lumière. Du coup quand les soldats reviennent sur Terre, non seulement ils ont du mal à se réadapter à la vie civile, mais dans ce roman ils ont du mal à se réadapter à toutes les évolutions sociales et technologiques qu'a subit la Terre.

Ce livre est assez court et se lit vite, mais je l'ai trouvé assez inégal. Entre les entraînements et les missions, il y a beaucoup de descriptions de combats et j'ai trouvé ça assez répétitif à la longue. Par contre j'ai trouvé la vie sur Terre ou sur d'autres planètes, quand Mandella revient, pas assez développée. Certains thèmes sont trop survolés, comme par exemple la surpopulation. Mais tout ceci est probablement voulu par l'auteur, car comme je le disais plus haut, le thème principal est quand même la dénonciation d'une guerre absurde et sans fin.
La partie scientifique sur la vitesse, les G, les décélérations, la dilatation temporelle ou le temps subjectif sont parfois un peu longuet. Toutes ces théories sont très réalistes mais ça fait parfois un peu Hard-SF.
Ce livre m'a bien intéressé, mais ne m'a pas non plus passionné. Je pense que c'est en partie du au fait que j'ai suivi les aventures de William Mandella, sans jamais vraiment m'y attacher, j'étais juste spectateur. Du coup je suivais les combats, sans vraiment me faire du souci pour notre héros, sans vraiment être scotché au livre car je craignais pour ça vie.

Je rappelle que ce livre a obtenu le Prix Hugo en 1976, ce qui apparait clairement sur cette ancienne couverture, mais plus sur les nouvelles. En plus j'aime bien cette couverture qui illustre les combinaisons dont on entend beaucoup parlé tout au long de ce roman.

Au départ j'ai lu ce livre pour le Summer Star Wars épisode V mais j'ai vu qu'il comptait aussi pour le Challenge des Chefs-d'oeuvre de la SFFF alors profitons en.

    

Impression :

Auteur : Joe Haldeman (Etats-Unis - 1943)
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : août 2001
Titre original : The Forever War
Parution originale : 1975
Format : poche
Pages : 542

On en parle sur le web :
Traqueur StellaireHugin & Munin

4 commentaires:

  1. Han mais tout le monde a commencé le challenge sauf moi, faut vraiment que je m'y mettes xD

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  2. J'hésite encore à le lire, mais je dois dire que tu ne me donnes pas trop envie ;-p.

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  3. Mince, j'hésite... j'hésite ! Vais-je succomber ?

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  4. J'ai une vieille édition de chez J'ai Lu que j'espère lire cet été. Mais j'ai encore d'autres lectures en cours pour le challenge SFFF mais il comblera mes lectures space opera (où je suis nulle part) plus le challenge SFFF.

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