Quatrième de couverture :
En cette sinistre fin de XXIe siècle, où l'alcoolisme chronique est devenu l'unique rempart aux innombrables virus contaminant l'atmosphère, l'avenir se conjugue au passé.
Aussi, pour son seizième anniversaire, Antonin Hofa a-t-il prévu deux choses : goûter - enfin ! - aux joies du sexe, et se suicider. Dans l'ordre. Ses amis du club des taudis y vont de leurs cadeaux, mais c'est un loup-garou fan de Led Zeppelin qu'il reçoit le plus inattendu : une Buick Electra à voyager dans le temps, qui entraîne toute la bande dans le Londres des années 70. Du moins en apparence ...
J'ai supprimé la fin car je trouvais quelle commençait à trop en dire.
Le temps du Twist a obtenue le Grand Prix de l'Imaginaire en 1992.
Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois de juin sur le Cercle d'Atuan et je dois dire que sans elle, je n'aurais jamais eu l'idée de lire ce livre.
J'ai trouvé le premier chapitre très glauque, très malsain et j'ai presque failli arrêter là. Pourtant le sujet m'intriguait, alors j'ai continué et à partir de l'apparition d'autres personnages et du voyage dans le temps, l'aventure est lancée et devient beaucoup plus prenante. Qui dit voyages dans le temps, dit paradoxes temporels. Je les ai trouvés plutôt bien gérés et bien expliqués. J'ai pris plaisir à me prendre la tête au côté des personnages, à me demander ce qu'il se passerait si ...
Les personnages sont plutôt attachants et j'avais une préférence pour Orlando et Crew-42, bien qu'ils ne soient pas les personnages principaux. Ce dernier c'est Antonin, mais j'ai trouvé son obsession pour se dépuceler un peu lourde au bout d'un moment.
Une chose qui m'a un peu plus ennuyé c'est que les personnages sont shootés ou bourrés du matin au soir. Au début le côté complètement délirant de cette histoire me la faisait plutôt classer dans la catégorie jeunesse (je l'ai d'ailleurs trouvé au rayon jeunesse de ma bibliothèque), mais cette apologie constante de l'alcool et de la drogue est peut être quand même un peu dérangeante pour de la lecture jeunesse.
En plus du côté voyage dans le temps, il y a aussi un côté cyberpunk. Je n'ai carrément d'expérience dans ce domaine, mais je dois avouer que la plupart du temps je n'y comprenait pas grand chose. Alors je sais pas si le cyberpunk est toujours comme ça, mais c'est une partie du livre qui m'a plutôt déplu. Bon il y avait un peu trop de références musicales aussi, mais je les ai tout simplement ignoré. La fin est un peu décevante. En tout cas, j'ai trouvé certains évènements pas assez expliqués ou pas assez émouvants, dommage.
Ce qui est sur c'est que l'histoire est plutôt originale, même parfois un peu délirante. C'était plutôt marrant à lire.
Impression :
Lu : du 28 juin au 4 juillet 2012
Auteur : Joël Houssin (France - 1953)
Editeur : Folio SF
Parution : novembre 2000
Parution originale : 1990 chez Denoël
Format : poche
Pages : 292
Les Atuaniens en parlent : Euphemia, Falagar, Lune, Rose, Tigger Lilly, Vert
Requiem pour les fantômes – Katherine Arden
Il y a 5 heures
la vache, c'est vraiment pas de la jeunesse !!
RépondreSupprimerJe t'assure que dans la bibliothèque de là où j'habite, il est dans la section jeunesse :S
SupprimerFaudra peut être que je leur dise d'ailleurs quand je le rapporterai.
Carrément dis-leur, c'est chaud ! C'est étonnant en plus, c'est quoi ton édition, présence du futur ? tu me diras c'est comme ça que j'ai découvert la SF, au CDI du collège et c'était pas de la jeunesse.
SupprimerEn fait c'était l'édition Folio SF, mais je préférais la couverture de présence du futur, alors j'ai un peu triché :p
SupprimerC'était quoi que tu as découvert au CDI de ton collège et qui n'était de la jeunesse ?
Le syndrome du scaphandrier de Brussolo (il a fait de la jeunesse depuis, mais ça c'en était pas), en présence du futur !
SupprimerBah si, tu remplaces l'alcool par du jus de pomme et la drogue par de la guimauve, ça changerait tout voyons :D
RépondreSupprimerPas bête !! Ce serait tout de suite moins Houssin cela dit
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ce soit une apologie de l'alcool et de la drogue. Le ton me semblait quand même vachement ironique. Cela dit en effet, ce n'est pas vraiment de la littérature jeunesse, même si les protagonistes le sont (jeunes).
RépondreSupprimerOui le terme "apologie" est un peu exagéré, je le reconnais. Je l'ai aussi pris dans le sens ironique, mais comment le prendrait des jeunes, je ne sais pas. J'ai toujours du mal à juger ce que les jeunes peuvent lire ou pas.
SupprimerCeux qui lisent vraiment peuvent lire beaucoup de choses ! Mais là c'est vraiment une erreur de classement
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