Quatrième de couverture :
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
J'ai enlevé le dernière phrase car je trouvais qu'elle en révélait trop.
Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune du mois d'août sur le Cercle d'Atuan. En hommage à Ray Bradbury, décédé le 5 juin 2012, nous avons fait un mois Bradbury en août. C'était pour moi l'occasion parfaite de lire deux classiques de la science-fiction, Fahrenheit 451 et Chroniques martiennes dont je vous parlerai un peu plus tard.
Ce livre manque peut être un peu de rythme à mon goût, mais il faut reconnaître qu'il est très intéressant. J'ai été tout de suite intriguée par ce monde, où les gens sont submergés d'activités pour ne pas penser et pour se croire heureux. Et bien sur dans ce cadre là, les livres sont dangereux car ils poussent les gens à réfléchir.
Pour découvrir ce monde dystopique, on suit les aventures de Montag qui petit à petit commence à se poser des questions. On se prend vite d'affection pour Montag et on a hâte de savoir ce qu'il va lui arriver.
J'ai bien aimé le style de Bradbury que j'ai trouvé presque poétique. Si le livre manquait un peu de rythme au début, les choses s'accélèrent et il y a un peu plus d'action sur la fin.
De façon générale, j'ai bien aimé ce livre. Il est parfois un peu vieillot, mais aussi plutôt visionnaire avec la "Famille" que j'ai interprété comme un réseau social vidéo. Les gens sont accros à ce genre de trucs, ils ne sortent plus de chez eux, discutent uniquement par écrans interposés et n'ont pratiquement plus de contacts humains. C'est intéressant de ce dire que ce livre a été écrit en 1953 et qu'il parlait déjà des dérives de ces moyens virtuels de communication.
Bien sur la destruction des livres, car ils donnent à réfléchir et sont donc dangereux, est le thème principal du livre. En plus ce n'est finalement pas si science-fiction que ça puisqu'on retrouve malheureusement des évènements similaires dans l'Histoire.
Je vais bien sur compter ce livre pour mon challenge Chefs d'oeuvre de la SFFF.
Impression :
Lu : du 13 au 19 août 2012
Auteur : Raymond Bradbury (Etats-Unis - 1920-2012)
Editeur : Folio SF
Parution : octobre 2000
Titre original : Fahrenheit 451
Parution originale : 1953 aux Etats-Unis et 1955 en France
Format : poche
Pages : 213
Les Atuaniens en parlent : Euphemia, Julien, Olya, Rose, Tigger Lilly
L’île du crâne, tome 1 : Groosham Grange
Il y a 23 heures
C'est terrible, je l'avais lu, je l'avais aimé et je n'en conserve presque aucun souvenir ! Je voulais le relire avec le Cercle mais je n'ai jamais remis la main sur mon exemplaire, j'imagine que j'ai du le prêter mais je ne sais plus à qui, lol
RépondreSupprimerUn grand classique, qui va bien au-delà de la SF !
RépondreSupprimerUn grand classique à connaitre, j'avais eu un coup de cœur à l'époque malgré comme tu dis le rythme un peu lent. Je me souviens avoir pensé plus aux RealTV avec la Famille, jsuis pas sûre qu'il y ai une interaction (elle parles pas toute seule devant la femme de Montag ? Je ne sais plus, je l'ai lu y'a trop longtemps.)
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