jeudi 15 mars 2012

Léviathan, tome 2 : Béhémoth - Scott Westerfeld

Quatrième de couverture :
1914. A l'aube de la Première Guerre mondiale.
Deryn est écossaise et orpheline; Alek est un jeune héritier qui fuit l'Empire austro-hongrois. Elle s'habille en garçon et combat dans les forces aériennes darwinistes; lui est poursuivi par le pouvoir clanker et cache ses origines.
Alliés malgré eux, ils se retrouvent à bord de l'extraordinaire Léviathan. Ils n'auront qu'une solution pour éviter la guerre : se faire confiance et compter sur la créature la plus redoutable des darwinistes britanniques, le Béhémoth...

Mon avis :
On reprend l'histoire exactement où on l'a laissé à la fin du tome 1. Pendant les deux premiers chapîtres j'ai ressenti une petit lassitude. Cela repartait comme dans le tome 1, à bord du Léviathan avec leur train-train quotidien. Puis à partir du chapitre 3, l'aventure s’enclenche et ne s'arrête plus. Et moi je ne pouvais plus m'arrêter de tourner les pages.

Quand on lit une série on a forcément tendance à comparer les tomes, et je dois dire que j'ai préféré ce tome 2 au tome 1.
Un des côté attractif du premier tome était la découverte du monde créé par l'auteur. Cette découverte continue dans le deuxième tome, car là où le premier tome développait plutôt le monde Darwiniste et nous expliquait le fonctionnement du Léviathan, ce tome 2 développe plus le monde Clankers en nous faisant découvrir une grande ville Clankers. On découvre donc avec émerveillement différents mécanopodes, dont certains à apparence animale, mais aussi des modes de transport plus classiques, du mobilier ou même une bibliothèque. Ce monde Clankers sent vraiment les rouages et le cambouis et j'ai beaucoup aimé visité cette ville aux côtés d'Alek ou Deryn.

Un autre élément que j'ai préféré dans le tome 2 c'est que les évènements sont beaucoup plus variés. Il y a toujours pas mal d'action avec des bagarres, des courses poursuites, des missions secrètes, ou des évasions. Mais maintenant il y a aussi des intrigues politiques plus complexes, et un peu plus de suspens. Car oui pour moi, un des principal défauts du premier tome, à savoir que tout se règle toujours trop facilement, est corrigé. Dans ce tome, les choses ne s'arrangent pas toujours très bien et cela génère un peu plus de suspens et de craintes de la part du lecteur.

Autre point positif, on retrouve pas mal de personnages du premier tome, ce qui nous évite les présentations et au contraire nous permet de les approfondir. Surtout Alek qui je trouve a beaucoup muri depuis le premier tome. Deryn, elle, est égale à elle même et toujours aussi débrouillarde. Le fait qu'elle soit une fille reste un sujet important de ce livre. On soupçonne que certains se doutent ou que d'autres savent, et se demander constamment si la vérité va éclater ou qui va vendre la mèche, crée une tension et un suspens supplémentaire qui est très plaisant.
Ce qu'il y a de sympathique aussi c'est que l'on rencontre de nouveaux personnages de différentes nationalités et qui vont devenir très importants pour les aventures d'Alek et Deryn.

Petit détail à noter, l'auteur alterne toujours les chapitres entre Alek et Deryn mais cette fois-ci groupés trois par trois, ce qui je trouve permet des aventures plus touffues pour chaque personnage.
Et sinon les illustrations et la carte sont toujours aussi superbes. On a même droit à des illustrations sur deux pages, qui nous emportent littéralement dans ce monde Clankers.

Bref un tome toujours aussi cinématographique mais plus prenant que le précédent et que je préfère donc sans hésiter. On ne s'ennuie pas une minute avec de l'aventure et de la découverte qui nous emmènent jusqu'à une fin captivante. Maintenant cela va être dur d'attendre septembre et la sortie du troisième et dernier tome.

Ce livre étant toujours autant Steampunk, peut être même plus que le tome précédent, je vais bien sur le compter pour le Défi Steampunk.
Et puis la date de fin approchant, ce sera surement ma dernière participation au challenge Winter Time Travel saison 2.

Les autres tomes :
Léviathan, tome 1


Impression :
Lu : du 27 février au 12 mars 2012

Auteur : Scott Westerfeld (Etats-Unis - 1963)
Illustrateur : Keith Thompson
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : septembre 2011
Titre original : Behemoth
Parution originale : octobre 2010
Pages : 477

Les participants à cette lecture commune :
Endea, Vert

CITRIQ

lundi 12 mars 2012

Demain les chiens - Clifford D. Simak

Quatrième de couverture :
Qu'est-ce que l'homme ?
Qu'est-ce qu'une cité ?
Qu'est-ce que la guerre ?
Voilà la question que les chiens se posent, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants mettant en scène des mots magiques mais devenus incompréhensibles. L'homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l'intelligence ? Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ? "Non, répondent les chiens savants, l'homme ne fut qu'un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de l'origine."

Mon avis :
J'étais intriguée par ce livre depuis un bon moment. Il faut dire que je m'imaginais un peu une histoire style La planète des singes de Pierre Boule et finalement ce n'est pas du tout la même chose.

Tout d'abord, on peut comparer ce livre à un recueil de nouvelles, ces dernières étant en fait des contes pour les chiens. Moi qui d'habitude n'aime pas trop cela, j'ai finalement pas trop mal accroché à ce recueil. Il faut dire qu'il y a quand même un fil conducteur dans ces nouvelles avec la famille Webster et leur robot Jenkins. Mais j'ai quand même trouvé qu'il n'y avait pas assez de liant entre les contes pour considérer cela comme un roman, une histoire unique. On retrouve parfois une allusion à un évènement des précédents contes mais il n'y a pas vraiment de personnage que l'on suit durant tout le livre et auquel on peut s'attacher.

C'est plutôt l'histoire de l'humanité sur de nombreuses générations et dans laquelle l'auteur a essayé de glisser des idées. Bon elles étaient souvent pas assez développées à mon gout, mais ça, c'est souvent l'inconvénient des nouvelles. Mais ce qui m'a un peu gêné c'est que le message change au fur et à mesure. C'est probablement dû au fait que les contes ont été écrits à différentes époques, en fait entre 1944 et 1951. Ce message évolue probablement avec ce que vit l'auteur au quotidien, notamment la Seconde Guerre Mondiale. D'ailleurs les deux contes où on retrouve l'idée que les humains sont mauvais, qu'ils ne savent que tuer, ont été écrit en 1947 et 1951, soit donc après la Seconde Guerre Mondiale. Cela donne un aspect étrange à ce livre, avec à la fois des nouvelles liées par des personnages et une chronologie des évènements, mais aussi un aspect décousu, un aspect non planifié à l'avance. On a le sentiment que l'auteur ne savait pas trop où il allait et comment il allait finir son histoire. Finalement j'ai trouvé que tout cela donne un aspect brouillon à ce livre.

En fait j'ai eu du mal à écrire ce billet et même à savoir si j'ai aimé ou pas ce livre. Cela dépend des moments en fait. Et des contes aussi. J'ai par exemple bien aimé La cité (1er conte), La tanière (2ème conte), Les déserteurs (4ème conte), Le paradis (5ème conte) mais un peu moins les autres.
J'ai probablement bien aimé Les déserteurs et Le paradis car ces contes sont un peu plus science fiction même pour nous, avec le passage sur Jupiter. Mais j'ai trouvé que ces contes partaient quand même un peu dans toutes les directions avec à la fois Jupiter, des mutants, des mondes parallèles, des robots, etc.
Les incohérences scientifiques ne m'ont pas trop gêner, et même au contraire, j'aime bien savoir comment les gens s'imaginaient le futur, et donc notre époque, dans les années 40 ou 50. Et même s'il fallait chaque fois se forcer un peu à se remettre dans le contexte de l'époque, c'était intéressant à faire.
Je voulais savoir comment les hommes avaient disparus et comment les chiens étaient devenus autonomes. Il y a finalement des explications dans le texte, et même si elles ne paraissent pas toujours très plausibles, l'auteur a essayé.
Par contre le côté décalé des contes racontés aux chiens qui ne savent pas si les humains ont réellement existé ou si ce ne sont que des légendes m'a plutôt bien plu.

Mon billet est probablement aussi brouillon que ce livre mais j'ai eu beaucoup de mal à faire le point. Parfois je lisais les contes facilement et puis parfois je m'ennuyais. Ce livre m'a laissée assez dubitative avec un sentiment de brouillon et d'inachevé, mais je suis quand même satisfaite d'avoir lu ce vieux livre de science fiction.

Avec ce livre classé en post-apocalyptique, où les hommes ont disparus de la surface de la terre, mais sans vraiment un évènement apocalyptique, je m'attaque au niveau Hivers Nucléaire du challenge fin du monde

Faisant parti de la liste du challenge Chef d'oeuvres de la SFFF, je vais donc aussi le compter et arriver tout doucement au milieu du niveau Moorcock avec 5 livres lus sur 10.

Impression :
Lu : du 17 février au 08 mars 2012

Auteur : Clifford D. Simak (Etats-Unis - 1904-1988)
Editeur : J'ai Lu
Parution : 3ème trimestre 1975
Titre original : City
Parution originale : 1952
Format : poche
Pages : 311

Les Atuaniens en parlent :
Clair Obscur, Rose

CITRIQ

mardi 6 mars 2012

Death note, tome 7 - Tsugumi Ohba, Takeshi Obata

Mon avis :
Comme je commençais à me lasser, le collègue qui me prêtait ces mangas m'a dit qu'il y avait une sorte de fin intermédiaire dans le tome 7, que je pouvais m'arrêter là car après cela démarrait sur une autre histoire.
Avec la fin possible au niveau du tome 7, et le tome 6 qui avait bien relancé mon intérêt et qui fini en cliffhanger, je me suis attaquée à ce tome 7 bien motivée.

Au début de ce tome 7, il se passe finalement un évènement vraiment important qui relance les manipulations et qui va rendre ce tome passionnant. On sent la fin intermédiaire arriver, il y a plein de révélations, les liens sont fait avec les premiers tomes, tout se met en place, tout s'emboite jusqu'à ce qu'arrive cette fin de première partie.

La fin ne se trouve pas exactement à la fin du tome, l'auteur commence l'histoire de la nouvelle partie et ce tome fini à nouveau en cliffhanger. On retrouve les même personnages plus de nouveaux arrivants, mais ce n'est plus pareil. Ceux qui on lu ce tome me comprendront. J'ai donc décidé de m'arrêter là et je considère la lecture de cette série comme finie.

A la fin de ce tome, il y a quelques explications sur la première partie, une analyse des thèmes de ce manga et une étude des personnages. C'est très instructif et cela permet d'approfondir un peu plus l'analyse personnelle que l'on a pu avoir.

Cette série m'a tenue en haleine quelques mois. L'histoire est originale et très prenante. Les personnages sont attachants, chacun avec son style, son caractère. Ils évoluent au cours des tomes, surtout Misa qui apparaissait comme écervelée au début mais qui finalement se révèle beaucoup plus intelligente qu'il n'y parait. Les dessins sont clairs et de bonne qualité. Si le pitch vous intéresse, si ce Death Note vous intrigue, je vous recommande la lecture de ce manga, je pense que comme moi, vous apprécierez cette lecture. En tout cas pour moi ce fut une découverte très intéressante.

Les autres tomes :
Death note, tome 1
Death note, tome 2
Death note, tome 3
Death note, tome 4
Death note, tome 5
Death note, tome 6

Impression :

Auteur : Tsugumi Ohba (Japon)
Dessinateur : Takeshi Obata (Japon - 1969)
Editeur : Kana
Collection : Dark Shonen
Parution : décembre 2007
Pages : 222

dimanche 4 mars 2012

Death note, tome 6 - Tsugumi Ohba, Takeshi Obata

Mon avis :

ATTENTION ce billet contient des spoilers sur les tomes précédents

J'ai donc enchainé le tome 6 directement après le tome 5. Avec l'apparition de nouveaux personnages et les changements de main du Death note, l'auteur a su relancer l'histoire. Light a maintenant totalement oublié qu'il a été Kira et aide L à trouver le nouveau Kira, ou plutôt l'actuel possesseur du Death Note. Sans retrouver l’attrait que j'avais eu à la lecture des premiers tomes, j'ai quand même retrouvé un certain intérêt pour cette série. Je recommençais à me demander comment cela allait finir, si Light et L allaient trouver le nouveau Kira, et surtout si Light allait retrouver la mémoire. Misa joue un rôle important dans ce tome, et je l'ai trouvé beaucoup moins pénible que dans les tomes précédents. Sur la fin le rythme s’accélère, le piège monté par Light et L se referme et il y a beaucoup plus d'action.
Ce tome a vraiment relancé mon intérêt et il m'a beaucoup plus plu que les tomes 4 et 5. Cependant je commence un peu à me lasser et je ne suis pas sure de lire les 13 tomes. Mais bon il fini comme d'habitude sur un cliffhanger, et celui ci étant vraiment prenant, je vais tout de même lire la suite.

Les autres tomes :
Death note, tome 1
Death note, tome 2
Death note, tome 3
Death note, tome 4
Death note, tome 5

Impression :

Auteur : Tsugumi Ohba (Japon)
Dessinateur : Takeshi Obata (Japon - 1969)
Editeur : Kana
Collection : Dark Shonen
Parution : octobre 2007
Pages : 223

vendredi 2 mars 2012

Death note, tome 5 - Tsugumi Ohba, Takeshi Obata

Mon avis :
Après ma baisse d'intérêt du tome 4 j'ai eu besoin de faire une pause. En fait j'ai lu le début du tome 5 et puis un évènement dans l'histoire ma vraiment fait lâché prise. Après environ deux mois de pause, je m'y suis remise et cela allait beaucoup mieux. Bon l'évènement en question me gêne toujours, mais l'auteur a tout de même su relancer l'histoire, relancer l'intrigue, et j'ai à nouveau pris du plaisir à lire ce manga. La relation entre L et Light est très différente, mais le jeu des enquêtes continue. De nouveaux personnages apparaissent ce qui apporte un peu de renouveau. J'ai cependant préféré l'intrigue des 3 premiers tomes. J'ai quand même aussitôt enchainé avec le tome 6 pour voir ce qu'il se passait, vu que comme d'habitude le tome 5 fini en cliffhanger, mais je ne suis quand même pas sure de tenir les 13 tomes de la série.

Les autres tomes :
Death note, tome 1
Death note, tome 2
Death note, tome 3
Death note, tome 4

Impression :

Auteur : Tsugumi Ohba (Japon)
Dessinateur : Takeshi Obata (Japon - 1969)
Editeur : Kana
Collection : Dark Shonen
Parution : août 2007
Pages : 196